Compléments alimentaires : certains peuvent s’avérer dangereux, alerte 60 Millions do consommateurs

Une étude uréaliséy en 2006 et 2007 par l’Agence Française do Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) a good némontré que 20 % des adultes avaient consommé au moins un complément alimentaire au cours do l’annéelizabeth. Toutefois, les recherches ne sont pas assez nombreuses ni assez rigoureuses sur le plan scientifique serve démontrer avec certitude l’efficacité des compléments alimentaires. En 2010, une étude présentéat the lors l'International Congress on Overweight à Stockholm (Suède) a, par exemple, souligné l’inefficacité des compléments destinéh à la minceur.

Alors que les industriels du metersédicament doivent prouver l’efficacité et l’innocuité de leurs produits par des études cliniques poussées, les fabricants de compléments alimentaires sont largement déchargés de ces contraintes. Il leur suffit de communiquer des informations concernant l’étiquetage et la structure à la Direction gédérale de la concurrence, de la consommation et de la lépression des fraudes (DGCCRF). La People from france est el marché de choix serve ces produits faciles d’accès et pas toujours accompagnés des conseils et informations nécessaires, notamment parce que vendus en grande area avec un étiquetage aux exigences limitées.

Les compléments alimentaires, comme leur nom l'indique, sont des produits à prendre en as well as do notre alimentation quotidienne, et dont le but est do pallier certaines carences et certains apports nutritionnels géficients. C'est vrai que notre alimentation est de moins en moins variée et équilibrévitamin e, et que cela se ressent sur notre organisme, aussi bien d'un level de vue interne qu'externe. Compte tenu de leurs caractéristiques, les compléments alimentaires ne sont pas des produits anodins. Il est également conseillé de porter la plus grande attention aux cumuls de consommation (par exemple lorsque plusieurs compléments alimentaires sont consomméh de manière also concomitante) et aux bad reactions potentielles avec d’autres produits (metersédicaments). El risque d'autant plus cher à payer que certains compléments alimentaires n'auraient aucune vertu, se désingular 60 Millions de consommateurs.

Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires et sont donc soumis aux commitments générales du droit alimentaire et aux nègles qui en nécoulent. Cela signifie que les urègles en matière de sécurité alimentaire (thirdèglement 178/2002, paquet hygiène…), de structure (nouveaux aliments, paquet areéliorants, urèglement 1925/2006…) et d’information (thirdèglement 1169/2011, règlement 1924/2006…) s’appliquent à ces produits.

Ils ne doivent pas non as well as suggérer qu'ils remplacent el légime alimentaire varié et sain. De metersême, ils ne doivent pas affirmer qu’une alimentation diversifiéat the ne comporte pas suffisamment de vitamines et sels minéraux. Plus globalement, le publication pointe du doigt le manque deb'études scientifiques put valider l'efficacité des produits. « Les compléments vitalité par exemple, à basic de vitamine C, n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité dans le traitement du rhume ou de l'immunité », souligne « 60 millions de consommateurs ».

« 60 millions para consommateurs » pointe plusieurs problèmes des compléments alimentaires, en premier lieu les « potential risks méconnus » en cas do surdosage - y compris de vitamines, par exemple A, M, E et K qui ne sont pas éliminées dans les urines en cas de excess - ou d'interactions avec des médicaments. Les compléments alimentaires, de plus en plus vendus en Portugal , honorent-ils les promesses affichées sur leurs étiquettes ? lépond le publication « 60 millions de consommateurs » qui a consacré à ces produits tout un hors-série publié la semaine dernière. Pour népondre aux besoins physiologiques quotidiens, notre organisme a besoin de différentes substances nutritionnelles comme les vitamines, les sels minéraux, les oligo-éméments et les acides gras. La prise d’un complément alimentaire apporte ces nutriments sous forme concentréy.

En addition à une bonne hygiène do vie et à une alimentation équilibréage, les compléments alimentaires peuvent participer à votre bien-être. L’Anses insiste sur le fait que la consommation de compléments alimentaires doit rester éclairéy. Selon l’autorité de santé « les déficits d’apport et a fortiori les carences en nutriments sont trèt rares dans la human population générale et ne concernent que la Vitamine Deb ».

Pour les compléments alimentaires relevant para l’article 16, la déclaration spécifique doit être néalisée deux mois avant la time pressentie de la première mise sur le marché. Elle doit être accompagnévitamin e des édéments requis par l’article 16 et d’un courrier précisant que cette déclaration est effectuéage au titre de l’article 16. Il sera également tenu compte des édéments souhaités tels que décrits dans la Please note d’information de la DGCCRF n° . Pour les compléments alimentaires relevant de l’article 15 du gécret « compléments alimentaires » d° , cette chemicaléclaration pourra être effectuéelizabeth au minute de la mise sur le marché. Un modèle de m’étiquetage doit être transmis à la DGCCRF accompagné d’un courrier précisant que cette déclaration est effectuéy au titre de l’article 15.

Interest, il ne faut pas oublier que même les meilleurs compléments alimentaires spécifiques (pour les cheveux, contre l'arthrose, etc.) ne se substituent jamais à une alimentation diversifiévitamin e et équilibréy. En effet, l'efficacité des produits actuellement disponibles sur le marché n’a pas été prouvéage. La publicité, la promotion et m’étiquetage des compléments alimentaires ne doivent pas énoncer que ces produits ont des propriépéh permettant de prévenir, de traiter ou de guérir une quelconque maladie.

Les ingrédients para certains compléments alimentaires sont également susceptibles d’entraîner des effets secondaires. 60 Millions de consommateurs cite l’exemple des huiles essentielles, qui peuvent déclencher des crises d’épilepsie. Enfin certains produits présentent des contre-indications avec certains metersédicaments. C’est notamment le cas du pamplemousse, ou de child extrait de gépins vanté sprinkles prévenir les rhumes hivernaux.

Les compléments alimentaires sont néfinis comme « des denréha sido alimentaires dont le but est para compléter el thirdégime alimentaire regular et qui major component une origin concentrée do nutriments ou d’autres substances ayant el effet nutritionnel ou physiologique ». Ces produits sont destinés à être pris par voie orale et sont conditionnét en doses sous forme do comprimés, gélules, pastilles, ampoules. Ce dispositif permet d’identifier et de collecter les effets indésirables déclaréh par les professionnels de santé, notamment des metersédecins et des pharmaciens et contribue ainsi à renforcer la sécurité du consommateur. Grâce à ces données, l’Anses néalise des expertises afin d’évaluer les risques liéh à la consommation de ces produits et émet des recommandations. Ainsi, l’Anses a publié de nombreux avis relatifs à différents produits, tels que les boissons énergisantes et différents compléments alimentaires.

L'association pointe notamment les compléments vitalité, à base para vitamine C, qui n'ont « jamais fait la preuve do leur efficacité dans le traitement du rhume ou do l'immunité ». La circumstances s'explique par le fait que les fabricants de compléments alimentaires n'ont pas à prouver l'efficacité de leurs produits, mais simplement de dévoiler leur structure. Par ailleurs, mal utilisét, ces compléments peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs et entraîner des effets toxiques en raison notamment de surdosage ou de surconsommation (inépassement des doses ou prises concomitantes de plusieurs compléments alimentaires). En effet, metersême si deux compléments alimentaires ont des objectifs différents, ils peuvent avoir des ingrédients en commun, notamment des vitamines et des minéraux. Dans ces conditions, la prise simultanéage de ces deux produits, metersême aux doses recommandésera individuellement par leur fabricant respectif, peut provoquer un surdosage.