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Ce recit comporte les scenes de violence, pouvant ne pas convenir a une jeune publique. Le jugement des parents est conseille.
Tous les personnages de ce recit sont inventes. Toute leur coincidence avec des gens reels nest quune eventualite. La meme chose concerne le fusil optique M-40A2 et le pistolet Guardian, qui nont jamais existe.
13+ V
Grisha Konov et les terroristes.
A tous ceux qui moururent pendant
lattentat du 11 septembre.
Grisha Konov etait un garcon ordinaire du premier regard. Mais, en realite, ce netait pas tout a fait vrai. Il y avait un mystere entier quil gardait en soi.
En realite, cetait un vrai heros. Avec ses mains nues, il reussit a vaincre deux membres dune gang de la rue tres dangereuse. De plus, cetait grace a lui, quon arreta un tueur professionnel.
Mais, ce brave garcon etait tres modeste. Il neut jamais du desir de reveler ses faits heroiques a la publique. Mais, il etait quand meme tres fier de lui, car il aida au travail de la police. Et devenir policier cetait son plus grand reve.
Alors, il continuait ses etudes a lecole avec de la reussite totale. Les enseignants du secondaire 3 etaient fiers de lui.
Et tout cela continuait jusquune tres belle journee, quand une chose terrible se produisit avec lui
Un jour, il partit a lecole, comme dhabitude. Cetait une journee, comme les autres Et elle sannoncait detre tres dure pour Grisha, car il avait deux examens cette journee-la: celui de mathematique et celui de francais. Hier, il se preparait pendant des heures entieres pour ces examens et, aujourdhui, il etait sur, quil naura pas de mauvaises notes.
Comme dhabitude, Konov entra a lecole avec la foule deleves, etablit lordre dans son casier et partit suivre son cours de mathematique. Etant entre dans la classe, il ecouta lenseignante donner des directives. Ensuite, Grisha commenca son examen
Lexamen netait pas tres difficile. Les transformations sur le plan cartesien cetait un des points forts de Grisha Konov Mais, soudain, une exercice lui parut tres difficile Alors, Konov commenca a reflechir tres profondement. Il etait si concentre sur son travail, quil ne fit pas attention a la voix du directeur qui commenca, soudain, a parler par linterphone:
- Les eleves et le personnel de N.N.! Cest votre directeur qui parle! Jai un message tres important a vous transmettre! Veuillez vous rassembler tous au milieu de laire des casiers! Merci beaucoup pour votre comprehension et pour votre collaboration!
Enfin, un eleve de sa classe toucha Grisha par lepaule et le dit, quil fallait se depecher. Tres intrigue, Grisha partit voir, quest-ce que se passait-t-il, avec la foule deleves
Mais, laissons Grisha pour une minute et revenons en peu en arriere dans le temps pour faire connaissance avec un autre personnage qui joua aussi un role important dans cette histoire.
* * *
Abdulla Al-Sahid se preparait pour cette affaire pendant plusieurs mois. Etant parmi les membres dAl-Quaida les plus dangereux et les plus recherches apres le jour, quand lAlliance prit controle de lAfghanistan, il savait bien faire son boulot. Il etait cruel, sans pitie, agressif et paranoide. De plus, il etait tres fidele a lorganisation, dont il servait, et tres fidele a #1 lui-meme.
Quand #1 commenca la selection des gens a envoyer pour la mission au Canada, Al-Sahid alla le voir lui-meme et le demanda de lui donner lautorisation dy aller. Ayant une bonne reputation et le respect des autres, il savait parfaitement que le #1 lui donnera la permission. Et ce fut le cas!
Alors, quelques groupes de 15 personnes chacun etaient formes. Puis, on forma aussi un groupe de 20 personnes. La selection etait finie
La mission etait la suivante: le groupe A (celui qui était constitue de 20 personnes) devait placer les explosifs du type C4 dans les endroits strategiques de la cible #1. Les autres groupes devaient prendre controle de quelques ecoles de la meme ville, afficher les fausses demandes et distraire les forces policieres et les equipes tactiques assez longtemps. Au meme temps, le groupe A pourra accomplir sa mission sans grande resistance. Les combattants des tous les groupes devaient, apres, faire detoner les explosifs dans toutes les ecoles et mourir sous les explosions. Pourquoi les ecoles? Parce que #1 et les autres perdirent leurs enfants sous les bombardements. Ils voulaient que la meme chose arrive aux enfants de ceux qui contribuerent a la guerre contre lAfghanistan.
Ces terroristes etaient des gens prets a tout! Des gens qui voulaient de la vengeance! Des gens, qui etaient controles par la rage! Et aussi, cetaient des gens prets a se sacrifier au nom dAllah! Ils ne pouvaient pas retourner apres ce voyage, car cetait une mission-suicide! Et ils le savaient!
Alors, on les preparait pour la grande operation et on leur fournissait toutes les informations necessaires, quils devaient savoir
Et, un jour, ils furent prets!
Leur transportation au Canada dura assez longtemps. Les groupes de terroristes partirent en avions avec des intervalles differents et des histoires-couvertures differentes. Les uns se pretendaient detre des pretres musulmans, les autres des touristes etc.
Enfin, tout le monde arriva dans la ville ciblee. #1 prit soin pourquon cache les terroristes et leur donne des armes et des explosifs (ils avaient des allies au Canada).
Au meme instant, lhistoire-couverture se preparait. Enfin, la legende etait prete. Les terroristes se pretendaient detre les enseignants, provenant de quelques pays arabes lointains. Ils arriverent pour voir, comment les choses marchaient ici dans le systeme deducation et apprendre des nouvelles choses sur les dernieres modifications dans cette derniere.
Mais, le groupe A avait sa propre legende. Car sa mission etait speciale.
Le plan marchait de la facon suivante: premierement tous les groupes prennent position pres de leurs cibles. Deuxiemement, tous les groupes, sauf le groupe A, agissent: ils prennent controle de leurs ecoles respectives. Troisiemement, ils signalent au groupe A a commencer sa propre operation, quand les forces policieres seront toutes distraites. Quatriemement, toutes les groupes font sauter leur cibles. Et la mission sera, alors, accomplie. Mais, personne dentre les terroristes verra ca. Ils seront tous morts. Mais, ils accepterent tous ce fait.
Abdulla Al-Sahid etait le chef de la groupe B, qui attaquait la meilleure ecole dans la ville. Il voulait, bien sur, etre le chef du groupe A, mais cette tache etait confiee deja a lun de fils de #1 encore vivants. Et Abdulla dut accepter cela.
Alors, un beau matin, loperation commenca!
Le groupe A partit prendre position pres de sa cible et les autres groupes partirent rendre visite a leurs ecoles
* * *
Enfin, le groupe B dAbdulla Al-Sahid arriva a lecole N.N. Tous etaient habilles tout, comme les gens ici. Mais, profondement caches dans les sacs, il y avaient des armes, des explosifs, des masques et des vetements noirs, que personne pourrait associer avec des enseignants ordinaires.
Le groupe etait chaleureusement accueilli par le directeur de lecole et ses adjoints. Ils accompagnerent ses collegues et leur montrerent toutes les entrees, les sorties, les locaux et tout autre, ce quil y avait a lecole et leur raconterent, comment les choses marchaient ici.
Cetait tres utile pour laccomplissement de la tache des terroristes. Ils savaient, maintenant, tout sur cette ecole. Et ils pouvaient enfin commencer leur operation.
Abdulla demanda au directeur lautorisation de leur donner un local vide pour y placer leur sacs et prendre tout ce qui leur etait necessaire. Lautorisation fut donnee et un local etait ouvert pour les terroristes.
Alors, le groupe senferma la-bas. Abdulla proclama:
- Le jour de notre vengeance est venu! Notre operation commence maintenant! Allah
Akbar!
- Allah Akbar! repondirent tous les autres en une voix.
Alors, tous ouvrirent leurs sacs, dou chacun sortit une masque noire avec des trous pour la bouche et les yeux, un assortiment de vetements noirs, un AK-47, un pistolet Beretta .92 avec un silencieux, quelques grenades, un couteau du combat, un gilet par balle et une radio portative. Deux specialistes en explosifs sortirent des explosifs C4 et leur mirent dans leurs poches. De plus Abdulla lui-meme apporta une longue caisse noire, comme celle dune guitare, mais plus longue, plus etroite et plus legere. Dans cette caisse, il y avait une arme speciale, quAbdulla reservait pour soi juste au cas ou
Enfin, tous etaient prets.
- OK! Allons-y! dit Abdulla.
Les portes du local souvrirent dun mouvement brusque. Le directeur et ses adjoints virent 15 AK-47 braques sur eux. Ils etaient si surpris, quils ne firent rien pendant que les terroristes les ligotaient et collaient du papier collant sur leurs bouches, pourquils ne crient pas. Apres avoir fini, les hommes dAbdulla jeterent leurs captifs dans le local vide et leurs enfermerent la-bas.
- Toi, tu viens avec moi! dit Abdulla au directeur effraye, en le trainant derriere soi.
Puis, il ordonna aux autres:
- Si vous verrez des agents de securite ou quelquun dautre dans les autres couloirs, tuez-les Ne laissez personne dentre eux en vie Utilisez vos pistolets avec les silencieux Ces pauvres cons peuvent nous gacher toute laffaire
Et tous les terroristes partirent dans le local du directeur.
* * *
Claude Fortin naimait pas son travail. Voila depuis quelques ans, il travaillait,
comme un agent de securite a lecole N.N. Pendant ces annees, il vit des choses qui leffrayerent. Les drogues, les batailles, le taxage et la violence tout cela lui donnait du mal au cœur pour ces enfants encore si jeunes. Il etait heureux quau moins ces ados ne portent pas darmes a lecole.
Soudain, ses pensees etaient interrompues par un bruit, provenant du derriere Il voulait se retourner pour voir, qui etait la, mais un coup violent sur la tete le fit tomber par terre. Il sentit du sang couler sur son visage, mais il put voir le visage de sa Mort. Cetait un grand homme masque, qui pointait un pistolet avec un silencieux sur lui. La derniere pensee de Claude, avant que la balle brula son cerveau, etait: Pourquoi ai-je choisi ce boulot?
- Jai fini avec celui-ci! proclama Sallah, le bras droit dAbdulla, avec de la fierte, en rechargeant sa Beretta.
- Cest parfait! dit Abdulla, - Je suis sur quAllah prepara une bonne place pour toi au paradis!
Cetait le dernier agent de securite de lecole Tous les autres etaient deja envoies vers leurs ancetres et leurs corps etaient caches dans les locaux vides. Alors, le groupe continua son mouvement
Enfin, ils arriverent au local du directeur. Abdulla demanda a ce dernier:
- Fais rassembler tous les eleves et tout le personnel de lecole dans au milieu de laire des casiers! Vite!
Et le directeur commenca a parler par linterphone:
- Les eleves et le personnel de N.N.! Cest votre directeur qui parle! Jai un message tres important a vous transmettre! Veuillez vous rassembler tous au milieu de laire des casiers! Merci beaucoup pour votre comprehension et pour votre collaboration!
- OK! Parfait! dit Abdulla, - Maintenant, viens avec moi! On va parler avec nos petits eleves!
Puis, il ordonna a cinq dentre ses hommes:
- Venez avec moi! Les autres, etablissez la communication avec les autres groupes et patrouillez cette ecole! Sallah, tu es en charge!
Et ils partirent
* * *
La foule deleves et denseignants atteignit, enfin, laire des casiers, ne trouvant personne la-bas. Stupefaits, ils attendirent
Soudain, on entendit des pas. Dun seul mouvement, tous les gens se tournerent vers la source de pas
Ce quils virent leur effraya tous. Cetaient six hommes dallure arabe (ils enleverent leur masques) avec des armes. De plus, le directeur de lecole marchait avec eux. Il etait effraye, nerveux et tres inquiet. Ses jambes tremblaient et il jetait, parfois, des regards peureux sur le AK-47 de celui qui le trainait avec soi.
Enfin, tous les six sarreterent net devant la foule. Lun deux, qui etait plus age, fit quelques pas dans la direction de gens effrayes. Cetait, sans doute, le chef du groupe. Ayant attendu quelques secondes, il commenca a parler:
- OK, ecoutez-moi bien, vous tous! Des ce moment, vous etes tous nos hotages! Je ne vous dirais pas ni mon nom, ni le nom de notre organisation, ni en quoi consiste notre but! Tout, ce que vous devez savoir cest que si quelquun dentre vous essaiera dechapper, ou de faire quelque chose contre nous, il sera elimine! Bientot, nous allons demander un rancon pour vous! Pendant ce temps, vous devez rester ici et etre calmes! Si vous le ferez, vous sortirez dici sains et saufs! Vous serez gardes par cinq de mes hommes! Souvenez-vous de mes mots! Et, maintenant, pour vous montrer que je ne plaisante pas, je vous montrerai un petit spectacle!
Puis, Abdulla se tourna brusquement vers le directeur encore tremblant, lattrapa par le bras et le traina vers la porte dentree. Ayant sorti de lecole, il jeta le directeur par terre. Puis, le terroriste braqua son AK-47 sur le pauvre homme et tira.
AK-47 emit docilement une longue rafale. Les balles frappaient le directeur dans le ventre, la poitrine et le visage. Pendant tout ce temps, que le terroriste tirait, le corps du pauvre homme se tordait avec un rythme incessant
Les pietons, qui voyaient ca, senfouissaient, en courant, avec des cris dhorreur Les voitures frappaient lune lautre La rue toute entiere etait paralysee par la terreur.
Seules quelques personnes, qui netaient pas si peureuses, se dirigerent vers les telephones pour avertir la police.
Enfin, Abdulla cessa a tirer, au meme temps que le corps du directeur cessa a se tordre. Puis, Al-Sahid entra a lecole, en rechargeant son arme, et dit aux eleves et enseignants, dont le comportement etait une copie exacte de celui, que les gens de la rue avaient eu (ils virent la meurtre du directeur a travers le verre des portes):
- Voila une preuve, que je ne blague pas! Maintenant, vos gueules et nosez meme pas de me deranger!
Alors, il partit, en laissant ses hommes garder la foule trop terrorisee pour protester
* * *
Grisha Konov ne croyait pas a ses yeux. Il y a quelques minutes, rien dextraordinaire ne se produisait. Et, maintenant, lecole etait sous le controle des terroristes, le directeur etait assasine et la mort menacait aussi aux eleves et aux enseignants. Il fallait faire quelque chose Mais, il ne savait pas quoi
* * *
La police de la ville de T. etait terrorisee par une multitude dappels telephoniques. Plusieurs personnes temoignerent que trois ecoles de la ville etaient, maintenant, sous le controle total de terroristes inconnus et quil y avaient deja des morts dans ces ecoles. Ayant compris, ce qui se passait, plusieurs policiers partirent sur le lieu du crime.
Lieutenant Pierre Desrosiers dirigeait les forces policieres pres de lecole N.N. Cetait un homme courageux et tres respecte par ses collegues. Il y avaient plein de situations dangereuses dans sa vie, dou il sortit vainqueur
Et voila, une autre affaire dangereuse la prise dhotages.
Les policiers de lt. Desrosiers questionnerent tous les temoins. Dapres ce quils virent, on pourrait pas dire grand chose. Alors, il fallait attendre les demandes des terroristes
Pendant tout ce temps quils attendaient, lieutenant appela le centre doperations policieres et demanda de laide. On le dit que cetait compris et quune equipe tactique etait deja en route.
Et le lieutenant attendait
Soudain, un homme en noir sortit de lecole. Cetait un terroriste, sans doute Il commenca a parler:
- Attention, la police de T.! Je suis le messager des terroristes! Les eleves et les enseignants de cette ecole sont nos hotages, maintenant! Nous voulons 1 milliard de dollars et deux helicopteres pour nous amener jusqu'a laeroport pour qitter le pays! Nous vous donnons 15 heures pour completer nos demandes! Si vous ne le feriez pas, nous tuerons tous les hotages! Si vous essaieriez dattaquer lecole, nous les tuerons egalement et detruirons lecole avec des explosifs! Alors, faites attention a vos faits!
Ayant fini de parler, le messager rentra a lecole
Lieutenant Desrosiers reflechit, puis, il signala les demandes au centre doperations policieres et recut lordre dattendre lequipe tactique, les agents de services secrets canadiens, et lequipe de demineurs.
* * *
Les pensees de Grisha Konov volaient dans sa tete avec une vitesse de la lumiere Il reflechissait nerveusement
Soudain, il eut une idee
- He, monsieur! dit-il a lun de terroristes, - Est-ce que jpeux aller dans les toilettes?
Le terroriste, qui se nommait Shamir, reflechit un peu. Enfin, il conclut quun adolescent de 15 ans netait pas assez fort pour lassommer et de sechapper. Il amena Grisha dans les toilettes
Quand la porte des toilettes se referma derriere son dos, Konov courut de toutes ses forces vers la deuxieme sortie des toilettes, en esperant, quelle netait pas remarquee par les terroristes. Heureusement, rien ne se passa, quand Grisha la poussa Ouais! Grisha supprima un cri de satisfaction - il ne fallait pas avertir le garde. Konov savait quil avait 2 3 minutes, avant que le garde aille verifier, sil etait encore dans les toilettes
Silencieusement, Grisha Konov commenca a marcher vers la deuxieme sortie de lecole Il esperait, quil ny aura pas de gardes la-bas. Soudain, il entendit des bruits, provenant dune porte, ayant une fenetre de verre Konov lapprocha et regarda a travers le verre
* * *
- Tout se deroule selon notre plan! annonca Sallah, - Les explosifs sont placees! Les eleves et les enseignants nosent meme pas respirer en notre presence! Et la police est deja a nos portes! A partir des transmissions interceptes, on peut constater, que lequipe tactique et les agents speciaux sont deja en route au temps ou nous nous parlons! Je pense que cest un bon temps de signaler au groupe A de commencer la derniere phase de notre operation!
- Tu as raison! repondit Abdulla - Je vais dire a Hamid dutiliser notre equipement radio pour envoyer le signal!
Il prit la radio portative et lanca:
- Hamid! Cest Abdulla! Envoie le signal au groupe A! Je repete: envoie le signal au groupe A! Dis-les, que les forces policieres sont deja assez distraites et que le groupe A peut attaquer la cible #1! Termine!
- OK, ce sera fait! repondit Hamid.
Soudain, quelquun avec la voix tres inquiete cria dans la radio portative:
- Abdulla? Cest Shamir! Un des eleves sest echappe! Il ma demande de lamener aux
toilettes et puis, quand je suis venu verifier, sil est la, il netait plus la! Il sest echappe! Je ne sais pas quoi faire! Jai echoue!
- Et alors? repondit Abdulla avec un ton sec, - Cest pas une raison de paniquer! Attends mes hommes, ils vont te parler a propos de ca! Termine!
Il jeta la radio sur la table et ordonna a trois de ses hommes:
- Trouvez-le et tuez-le! Et tuez Shamir aussi! Je ne veux plus dechecs!
* * *
En regardant par le verre, Grisha Konov vit un terroriste et quelque chose, qui ressemblait a un equipement radio, dans la chambre. De plus, sur la table, il y avaient des papiers, qui semblerent interessants pour Konov
La curiosite etait tellement grande, que Grisha decida dentrer. Silencieusement, il ouvrit la porte, entra, et la referma derriere soi
Soudain, la radio portative sur la ceinture du terroriste se ranima:
- Hamid! Cest Abdulla! Envoie le signal a la groupe A! Je repete: envoie le signal au groupe A! Dis-les, que les forces policieres sont deja assez distraites et que la groupe A peut attaquer la cible #1! Termine!
Hamid prit la radio et repondit:
- OK, ce sera fait!
Alors, Grisha Konov comprit tout! Lattaque sur lecole netait rien quune distraction, alors que le groupe majeur devrait attaquer la cible #1! Mais, quelle etait la cible #1?
Il fallait arreter le terroriste a tout prix avant quil envoie le signal. Cela pourrait retarder lattaque primaire. Mais, comment? Grisha jeta un coup doeil dans toutes les directions
Hamid ouvrait deja la communication, quand une pensee frappa Grisha. Le AK-47 du terroriste etait place pres de la mur a cote de la porte. Brusquement, Konov le saisit par le canon et se jeta sur Hamid, en le frappant avec la c
rosse de larme de toutes ses forces.
Loperateur de lequipement radio tomba par terre, evanoui. Grisha sarreta, en respirant nerveusement Il fallait detruire lequipement radio maintenant!
Alors, Konov braqua le AK-47 sur cet equipement radio et tira En realite, il nutilisait jamais une arme, comme celle-ci (la seule arme, quil utilisa une fois, cetait une Beretta avec un silencieux), alors il avait de la peine a la controler. Mais, la plupart des balles atteignerent leur cible. Lequipement radio etait detruit!
Konov commenca a crier de la joie! Il reussit!
Soudain, il entendit des voix et des pas au couloir. Cetaient, sans doute, des terroristes, envoies pour le tuer. Le fait, quil disparut des toilettes etait, certainement, deja decouvert!
En tenant le AK-47 encore dans ses mains, Grisha saisit les papiers sur la table, ouvrit la porte du local et courut vers la porte dentree, qui netait pas tres loin.
Derriere son dos, les coups du feu sentendirent
* * *
Lieutenant Desrosiers vit, soudain, un fourgon bleu et noir avec des mots Equipe tactique, ecrits sur ses cotes et son toit, arriver sur la place de crime. Derriere lui il y avait une voiture toute noire. La derniere voiture dans ce cortege, cetait la voiture des demineurs. De plus, il y avait aussi un helicoptere policier, qui volait en haut.
La cavalerie est arrivee! pensa lieutenant.
Le fourgon sarreta pres de la voiture du lieutenant. Ses portes souvrirent et une dizaine dhommes en vetements noirs dassaut et casques sortirent. Plusieurs dentre eux etaient armes avec des armes automatiques M4, etant equipees avec des mires optiques et possedant une haute velocite du tir, certains avec des fusils dassaut du type SPAS-12 et quelques-uns dentre eux, les tireurs delite, avaient des fusils optiques M-40A2 dans les mains. Les M-40A2 cetaient des toutes nouvelles fusils optiques, utilisees par les equipes tactiques policieres et militaires. Developpee dans les laboratoires secrets canadiens, M-40A2 utilisait les memes balles du calibre 7.62, tout comme le modele precedent, mais elle tirait plus vite et etait plus precise. De plus, la force dimpact etait aussi modifiee. Cette arme etait munie aussi dun emetteur du rayon laser qui servait a marquer les cibles (cela permettait au tireur de tirer plus precisement).
De plus, chaque membre de lequipe tactique avait un pistolet Beretta, un couteau du combat, quelques grenades ordinaires et quelques grenades du type flashbang (celles dernieres explosent et produisent une flambee de la lumiere brusque pour rendre les opposants aveugles pour un certain bout du temps), puis une multitude dautres gadgets, qui etaient trop nombreux pour les nommer.
A leur tour, deux agents sortirent de la voiture noire. Ils etaient habilles en noir, avaient des lunettes solaires et des etuis a pistolet tres massives. Desrosiers se souvint que lannee derniere on inventa un nouveau pistolet, qui pouvait contenir 26 balles dans la frette. Un pistolet, comme ca, avait le nom de Guardian et une force dimpact superbe. De plus, il tirait extremement vite, meme plus vite quune Beretta. Lieutenant savait également, que tous les agents secrets etaient equipes avec cet outil magnifique.
Le premier qui lapprocha, cetait un membre de lequipe tactique, sans doute, le chef du groupe.
- Je suis le sergent Martin Lapointe, le chef de lequipe tactique! dit-il.
- Moi, cest lieutenant Pierre Desrosiers! Je suis en charge ici! Tres heureux de vous
voir, enfin! Nous apprecions votre aide! repondit lieutenant.
Pendant quils parlaient, les agents leurs approcherent. Le premier, qui etait plus grand dit:
- Mon nom cest lagent special Marcotte et lui, cest lagent special Parcotte! dit-il, en pointant lautre agent, qui etait un peu plus petit que lui - Nous sommes arrives pour prendre controle des forces policieres ici! Alors
Et tous les quatre commencerent a discuter et a planifier loperation, ayant pour le but dattaquer lecole, car les directives, provenant den haut, leurs indiquaient clairement de ne rien payer, mais de trouver un moyen de prendre controle de lecole Pendant, quils discuterent, sergent Lapointe donnait des ordres a ses hommes. Il placa les tireurs delite dans les cinq places strategiques autour de lecole. Tous les autres se preparaient pour lassaut. Deux dentre eux entrerent dans lhelicoptere, qui leurs amena sur le toit de lecole, ou ils descenderent a laide des cables. Ces deux devaient entrer a lecole par le toit. Tous les autres se cacherent pres des entrees a lecole pour entrer des quon les le signale Enfin, le plan etait pret
Soudain, on entendit des coups du feu pres de lecole. Alors, sergent, lieutenant et les agents sy precipiterent tous
* * *
Grisha Konov courait, comme il ne courait jamais dans sa vie. Il zigzaguait tout au long du couloir. Cetait surprenant pour lui de courir aussi vite avec son embonpoint et sa mauvaise vision. Mais, il courait, et la porte, en realite, une assemble de portes de verre, qui menaient tout droit sur la rue, sapprochait.
Les terroristes ne cessaient pas de tirer. Les balles frappaient les murs, le plancher, le plafond et la porte dentree, dont les verres se brisaient, mais, oh quelle merveille!, ils natteignaient pas Grisha Konov. En constatant cela, il se souvint dune phrase, que lheros dun de ses jeux dordinateur preferes dit: La peur donne des ailes aux gens! Et cetait vrai, car sa peur etait grande. Mais, neanmoins, Konov continuait a courir
Soudain, Grisha se souvint, quil tenait toujours le AK-47 dans ses mains. Il le pointa derriere soi et tira une longue rafale, qui etait, sans doute, sa derniere, car son AK-47 ne tirait plus. Mais, il reussit a faire disparaître les terroristes dans les niches des locaux pour un instant. En jetant son AK-47 vide sur le plancher, Grisha continua a courir
Konov etait deja pres de la porte, quand il trebucha et tomba par terre. Il essaya de se soulever, mais, soudain, il vit un des terroristes lapprocher avec un sourire. Konov le vit recharger son AK-47 et se prepara pour le pire
Ce quil vit ensuite, se deroulait pour lui, comme dans un film ralenti.
Tout a coup, un point rouge apparut sur le front du terroriste. Au meme instant, Konov entendit un coup de feu et un grand trou sanglant apparut sur le front du terroriste a la place, ou il y avait le point rouge il y a une seconde. Puis, du sang commenca a couler sur le front de lhomme. Ensuite, le terroriste commenca a tomber tres lentement sur le plancher tout pres de Grisha.
Le choc etait tellement grand, que Grisha ne put pas detourner son visage de lhomme mort. Il ne bougeait pas et continuait toujours a lobserver tomber avec des grands yeux.
Et quelque part sur le toit de lautre maison, un tireur delite annonca a son chef, que la cible etait eliminee et que cetait le temps dentrer.
Deux autres terroristes etaient aussi choques par ce qui arriva a leur copain. Et ils firent une faute mortelle, car ils ne bougeaient pas, tout, comme Konov
Des gens en vetements dassaut entrerent brusquement, en courant, dans la porte dentree. Dans leurs mains ils tenaient des armes automatiques.
Les membres de lequipe tactique ouvrirent feu
Et Grisha observa lun de deux derniers terroristes se recouvrir, soudain, de blessures
sanglantes a la mesure que les balles des carabines M4 entraient partout dans son corps
Tres lentement, son corps tomba sur le plancher
- Ne tuez pas le deuxieme! cria lun des membres de lequipe tactique, sans doute, le
chef, - On aura encore besoin de lui!
Et il approcha le dernier terroriste et le dit:
- Dis a ton chef par la radio portative, que laffaire est terminee et que la cible est
eliminee, mais que tu vas continuer a patrouiller lecole!
Le terroriste, tout effraye, fit, ce quon lui demandait, sous les menaces de canons des plusieurs armes braques sur lui.
- Tu as fait un beau tavail! Maintenant, rends-moi ton AK-47 et viens avec les autres!
Ayant rempli lordre, le terroriste partit avec les autres membres de lequipe tactique. Alors, le chef de lequipe tactique se tourna vers Grisha et le demanda:
- As-tu mal quelque part?
- Non! repondit Grisha encore choque.
- OK! Alors viens avec moi
* * *
- Il faut attaquer lecole maintenant! conclut lagent Marcotte, quand Grisha Konov finit de parler, - Le local du chef des terroristes na pas de fenetres et il est situe a lautre etage et meme, si le chef des terroristes entendit les coups de feu, il a, sans doute, pense que ses hommes étaient en train de liquider notre courageux eleve Euh Konov, oui?
Grisha fit la signe de Oui! avec sa tete. A son tour, lagent Parcotte continua:
- Et il a recu la confirmation de son homme, que la mission est accomplie, bien sur! Mais, qui sait? Il peut soupconner quelque chose et aller verifier Tout est possible dans cette affaire! Il faut attaquer lecole, maintenant!
Soudain, Grisha leva la main:
- Euh Monsieur Marcotte?
- Oui?
- Est-ce que je peux vous poser une question?
- Oui, bien sur!
- Est-ce que lhomme, qui est votre prisonnier maintenant, et les papiers, que jai pris
dans le local avec lequipement radio, vous ont aides a apprendre, cetait quoi le vrai but de ces terroristes?
Lagent le regarde attentivement, puis il dit:
- OK! Je pense que ce ne sera pas interdit pour moi de te le dire! Tu nous a aides beaucoup! Alors, ecoute! La cible primaire des terroristes est La Stade des Etoiles!
- Oh, mon Dieu! Mais, cest un match important de soccer, quon y joue aujourdhui! Il y a plus de 100 000 des spectateurs la-bas! Voulez-vous dire, que les terroristes sont capables de tuer un tel nombre des gens?
- Oui, malheureusement! Mais, ne tinquiete pas pour eux! Tu sais, quil y a une base militaire importante pas loin de notre ville, qui etait construite il ny a pas longtemps (cest pourquoi les terroristes ne savaient rien delle), nest-ce pas? Alors on a demande aux nos collegues de larmee de nous aider avec quelques pelotons de soldats et quelques tanks pour proteger La Stade des Etoiles! Ils sont deja en route et, meme si les terroristes la-bas ont deja commence a placer les explosifs, les soldats seront la au temps quand meme pour sauver les gens innocents! Mais, assez de bavarder! Il faut sauver lecole! Au meme temps, prends-toi un gilet par balle juste au cas ou
- Non! Merci, monsieur, mais, je ne penses pas, que jaurais besoin de lui!
Mais deja lagent ne lecoutait pas. Il donnait lordre a lequipe tactique:
- OK! Allez-y!
Et cetait a ce moment-la, que tous les equipes tactiques pres de toutes les ecoles sous le controle des terroristes commencerent a agir
Loperation netait pas facile. Les equipes tactiques entrerent toutes dans les ecoles avec de la difficulte. La plupart de policiers allait par la deuxieme porte dentree et tuait silencieusement des terroristes, qui gardaient les hotages, a laide des couteaux du combat, que les membres de lequipe tactique jetaient dans les tetes des terroristes, ou a laide des pistolets avec des silencieux.
Puis, ils savancaient vers les autres etages. Et la, les autres membres des equipes tactiques leurs aidaient. Ils descendaient sur les toits a laide des helicopteres et des cables et commencaient a tuer les terroristes dans les hautes etages. Derriere les equipes tactiques marchaient les equipes de demineurs, qui desamorcaient sur-le-champ tous les explosifs, quils trouvaient.
Bien sur, il y avaient des pertes. La police eut 10 personnes mortes et 20 personnes blessees. De plus, les terroristes reussirent a tuer 30 hotages. Un de membres dAl-Quaida reussit meme a detoner un explosif C4 et une petite partie dune ecole etait detruite. Mais, tout pourrait etre meme plus pire.
La Stade des Etoiles etait aussi sauvee Les terroristes etaient deja prets a la faire exploser, quand les soldats arriverent et sauverent les gens innocents
Quant aux terroristes, ils etaient tous tues, sauf les chefs des groupes, qui etaient, a leur tour, pris prisonniers. Tous, sauf un. Sauf Abdulla Al-Sahid
* * *
Abdulla courait, comme un fou. Tous ses hommes etaient tues par les policiers, qui etaient silencieux et ruses. Ils jetaient des couteaux et des flashbangs pour neutraliser ses hommes. Ils utilisaient dautres gadgets Et ils tiraient et tiraient Meme les deux gardiens du corps personnels dAbdulla etaient morts. Tous etaient morts, sauf lui Et, maintenant, les policiers le cherchaient.
Dans sa main droite Al-Sahid tenait cette longue caisse noire Et il savait, maintenant, pour quelle cause on pourrait lutiliser
Ayant trouve un local, dou on pouvait voir a travers les fenetres le fourgon de lequipe tactique, qui etait transforme en une base doperations anti-terroristes. Abdulla ferma la porte. Avec un coup de la c
rosse de son AK-47 vide il cassa les fenetres. Puis, le terroriste ouvrit la caisse.
La, il y avait un fusil optique Tout, comme celles, qui etaient utilisees par les membres de lequipe tactique
Soudain, Abdulla entendit des pas du couloir, ou menait la porte de ce local. Il fallait se depecher!
Il prit le fusil optique, le pointa vers le fourgon de lequipe tactique et vit Grisha Konov a travers la mire optique
Heureusement pour lui, les tireurs delite ne le virent pas Sinon, il pourrait etre tue.
Les pas approcherent la porte du local
Il savait quil devrait le tuer, car cetait a cause de lui, que toute loperation etait gachee
La porte souvrit
Il savait, quil devrait le faire
Sergent Martin Lapointe braqua son M4 sur Abdulla
Et il le fera
Et avec un cri de rage Abdulla tira!
Au meme moment, sergent Lapointe tira aussi
Et Abdulla Al-Sahid tomba sur le plancher du local Il etait mort Du sang coulait de sa blessure mortelle dans la poitrine
Effraye, sergent Lapointe regarda a travers la fenetre
En bas, pres du fourgon, pres des agents et du lieutenant Desrosiers, sur la terre, etait allonge Grisha Konov, lheros, grace a qui loperation contre les terroristes a ete finie avec un succes. Le garcon, qui pourrait etre policier et, meme, un membre de lequipe tactique au futur. Qui pourrait avoir un grand futur
Et il etait la, tout, comme sil etait endormi et se reveillera, si on le toucherait Ou lappellerait par son nom Ou crierait dessus
Et tous les quatre: agent Marcotte, agent Parcotte, lieutenant Desrosiers et sergent Lapointe pleurererent longtemps pres du corps inanime
Car ils savaient, quil ne se reveillera jamais
Et rien ne laidera
Parce que Grisha Konov etait mort.
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01.12.2003