Soldes avant liquidation totale. |
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et l'ancien chef de l’État, Nicolas Shalom Sarkozy, ont dit jeudi soir à Toulouse leur amour à la communauté juive meurtrie par les attentats antisémites. Lors de la soirée d'hommage aux sept victimes, militaires et juifs, tués en mars 2012 par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, les deux responsables politiques ont conjuré les Juifs, à quelques minutes d'intervalle, de ne pas quitter le pays pour trouver plus de sécurité ailleurs, particulièrement en Israël. "Vous appartenez à l'Histoire de la France, ses malheurs, son miracle: la France ne serait pas la France sans la présence du judaïsme et des Juifs de France", a déclaré M. Sarkozy. "Partir, quitter la France offrirait une insupportable victoire posthume aux assassins", a encore déclaré l'ancien chef de l’État en ajoutant: "à travers vous, la France est attaquée, si vous partez c'est la France qui se met à genoux". Comme en écho le ministre de l'Intérieur a lancé aux 1.500 présents: "La France a besoin de tous ses enfants et elle a besoin des Juifs de France (...) elle sait parfaitement que si vous deviez quitter ses bras la France ne serait plus la France".
Le président de l'UMP, comme M. Cazeneuve ont été ovationnés en soulignant leur volonté de protéger les juifs contre les antisémites, avec les forces de police, de gendarmerie et l'armée. "Nous n'entendons pas céder à l'effroi que veulent semer les terroristes et resterons debout comme l'a démontré la mobilisation du 11 janvier", a réaffirmé M. Cazeneuve. - "Sans concession" - (http://www.lepoint.fr/politique/cazeneuve-et-sarko...ance-20-03-2015-1914335_20.php) Relevant de son côté que la mobilisation n'avait pas été de la même ampleur après l'assassinat de trois enfants juifs et d'un adulte par Mohamed Merah le 19 mars 2012, Nicolas Sarkozy n'a pas pour autant rompu le consensus de cette soirée de souvenir. "C'est parce qu'à quelques jours de l'élection présidentielle personne n'a voulu prendre une initiative risquant de constituer une récupération: "On ne récupère pas la mort de trois enfants, on la pleure, c'est l'honneur de tous les candidats", a lancé Nicolas Sarkozy. Le président de l'UMP a réaffirmé que sa formation voterait le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement sur le renforcement du renseignement. M. Cazeneuve s'en est réjoui soulignant que "quand l'essentiel est en jeu les Républicains doivent s'exprimer d'une seule et même voix". Le ministre a réaffirmé que le gouvernement serait "sans concession à l'égard de la haine s'exprimant sur internet avec la sensation qu'on peut se dissimuler derrière des adresses IP pour déployer sa haine sans conséquence". "Bloquer ces sites c'est l'honneur de la France", a-t-il ajouté. Le ministre a aussi souligné la détermination du gouvernement à s'assurer que ceux qui sont partis faire le jihad en Irak et en Syrie "ne puissent pas revenir sur le territoire sans qu'ils soient judiciarisés et que la justice passe". L'ancien Président de la République, souvent adepte des phrases choc avait formulé sa pensée de manière plus catégorique quelques minutes plus tôt en déclarant: "tous ceux qui sont partis faire le jihad, s'ils sont français, c'est la prison quand ils reviennent, et s'ils sont binationaux, nous n'en voulons pas sur le sol de la République".
Le 30 janvier 2015, Panamza était le premier média francophone à dévoiler une information troublante, relative aux mystérieux attentats de Paris et basée sur un article -passé sous silence par la presse hexagonale- du New York Post: Michel Edmond Mimoun Emsalem, président et actionnaire unique (depuis 2010) du magasin Hyper Cacher -dans lequel s’est déroulé l’attaque terroriste imputée à Amedy Coulibaly- avait vendu son entreprise un jour avant. Précisément: "le 8 janvier, à 9 heures", lors d’une "assemblée générale extraodinaire". Ces précisions inédites sont extraites d’un document officiel que s’est procuré Panamza (moyennant paiement d’une dizaine d’euros) auprès du tribunal de commerce de Paris: le procès-verbal de la réunion, déposé le vendredi 13 mars (et consultable dans son intégralité ici) (http://www.interet-general.info/spip.php?article21214). Deux jours plus tard, le dimanche 15 mars, le magasin réouvrait ses portes en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et de Laurent Mimoun, un homme vaguement présenté par le site Actualité juive comme l’un des "repreneurs, peu avant le drame". Curieusement, ce n’est pas le nom de ce dernier qui figure dans le PV de l’AG extraodinaire: seul est mentionné le patronyme d’un certain Julien Aboulker, jeune homme de 35 ans -déjà gérant de l’entreprise Sodiam et désormais en charge du groupe Hyper Cacher- dont la particularité réside dans son implantation commerciale en Floride (16), auprès de son frère Serge Aboulker. Ce dernier, citoyen de Miami Beach et soutien de la dernière opération militaire israélienne contre Gaza, a d’ailleurs été récemment interviewé par la chaîne américaine NBC à propos des Français juifs exilés aux États-Unis. Dans son entretien accordé au New York Post, Michel Emsalem -un homme âgé de 50 ans qui indique vouloir bientôt rejoindre sa famille installée (depuis avril 2015) aux États-Unis- évoquait une simple "coïncidence" pour expliquer la vente opportune de son magasin la veille de l’attentat. Une opération opportune, pour cause: le secteur de l’alimentation casher a été négativement impacté par l’attaque du 9 janvier. "J’observe une baisse de fréquentation, même si je n’ai encore pas de chiffres. Et vous savez, les clients qui viennent ne s’éternisent plus beaucoup", faisait remarquer -début février 2015- la gérante d’un établissement parisien interrogée par France Télévisions. Détail singulier que révèle le PV: on y apprend que l’AG extraordinaire a été convoquée "quinze jours" auparavant via un courrier adressé par Michel Emsalem à … Michel Emsalem. Associé unique de l’entreprise, l’homme était à la fois président de l’Assemblée générale, gérant de l’Hyper Cacher et président de la holding ME Invest, alors détentrice du magasin (comme le précise le PV). Autre élement d’information atypique dans l’affaire: le dernier salarié embauché par Michel Emsalem pour diriger son magasin de la Porte de Vincennes est également celui qui a fait savoir, le premier, sa décision de ne plus y revenir. Selon Le Parisien, Patrice Oualid -présent dans l’épicerie depuis seulement quatre jours- prépare dorénavant son exil en Israël. Quant à Emsalem, bientôt installé à New-York, le mystère demeure sur la nature et l’envergure exacte de ses réseaux. Une chose est pourtante assurée: son épouse Dinah fait partie d’un maillage singulier. Cadre dirigeante (en charge des opérations nord-américaines) du groupe français de mode SMPC, elle travaille ainsi pour le compte d’un actionnaire principal inattendu: un puissant fonds d’investissement dénommé KKR. Fondé et présidé par deux richissimes cousins juifs américains (Henry Kravis et George Roberts), ce groupe financier a réussi, à l’instar de ses illustres prédécesseurs, à embaucher en 2013 -au sein de sa gouvernance- une personnalité dotée d’une connaissance intime des services secrets occidentaux: David Petraeus, ancien directeur de la CIA. Toute cette histoire sent la manipulation à plein nez!
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