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On a enfin vendu des Rafales.

Ñóááîòà, 21 Ôåâðàëÿ 2015 ã. 18:44 + â öèòàòíèê

Mais pourquoi donc l’Arabie saoudite et les Émirats offrent'ils des Rafales à l’Égypte? Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a signé, le 16 février 2015, au Caire, cinq contrats d’achat d’armement avec la France portant sur: 24 Rafales de Dassault Aviation, 1 frégate multi-missions Fremm, fabriquée par DCNS, des missiles air-air Mica et de croisière Scalp produits par MBDA, des missiles air-sol 2ASM de la Sagem, des systèmes de leurre pour les Rafales produits par Lacroix. Le montant total des contrats est de 5,2 milliards d’euros alors que l’Égypte est en faillite et est déjà contrainte de solliciter de l’aide extérieure pour parvenir à nourrir sa population(http://www.interet-general.info/spip.php?article21050). La première moitié de cette somme sera versée au départ, tandis que la seconde moitié sera empruntée auprès des banques françaises et garantie par l’État français. La presse française s’étonne de la rapidité avec laquelle ces contrats ont été conclus. Elle salue la qualité exceptionnelle des Rafales pour mieux taire les raisons de ce marchés. En réalité, les États-Unis ont décidé de créer un Pacte militaire régional, sous l’autorité d’Israël, incluant les régimes sionistes musulmans (notamment la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis), de manière à garantir la sécurité de la colonie juive de Palestine après le déplacement des troupes états-uniennes vers l’Extrême-Orient. Mais il est hors de question que le général al-Sissi, qui a fait campagne sous les auspices de feu le président Nasser, y fasse adhérer l’Égypte. Washington a donc confié à Riyad le soin de stabiliser le pays du Nil de manière à l’empêcher de rejoindre son allié historique, la Syrie. La commande égyptienne sera donc intégralement payée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et sa livraison s’étalera sur au moins deux ans. Le choix des Rafales s’explique par le fait que l’Égypte ne pouvait accepter de matériel états-unien et que la France est le seul membre de l’Otan à avoir conservé son industrie de défense aéronautique à haut niveau, tous les autres l’ayant abandonnée dans l’espoir de participer au F-35 états-unien. Depuis 30 ans, les États-Unis ont dissuadés tous les acheteurs potentiels du Rafale de l’acquérir. La négociation d’un important contrat avec l’Inde a été interrompue après que la France a refusé de livrer à la Russie des Mistrals qu’elle avait commandés et payés. Jusqu’ici, la France considérait le général al-Sissi comme un dictateur qui réprime les Frères musulmans qu’elle soutient pour sa part en Libye, en Syrie et en Turquie. Cependant, l’Arabie saoudite et les Émirats, qui ont aussi été menacés par des tentatives de coups d’État des Frères musulmans, se sont rapprochés de l’Égypte précisément pour les combattre.

Le PSF est entré dans une phase de déclin accéléré et les projections électorales pour les scrutins départementaux et régionaux de 2015 confirment ce retournement historique. Après avoir lentement conquis tous les échelons territoriaux de l’Hexagone, le parti majoritaire est menacé jusqu’en terre bretonne, un de ses bastions les plus durement acquis. Pour la gauche socialiste française, Le Drian est le dernier espoir pour ce qui concerne la région administrative. Car le PSF est un parti vieillissant, dirigé essentiellement par des fonctionnaires de soixante ans et plus. Sclérosé par les thématiques idéologiques de la seconde moitié du XXème siècle et hanté par une aile gauche marxisante et étatiste, il a été abandonné pour l’essentiel par la classe moyenne (http://breizatao.com/2015/02/17/le-drian-dernier-e...andidat-officiel-du-telegramme). En 2014, deux ans après sa victoire de 2012, le parti gouvernemental a été écrasé aux élections municipales et européennes. En région Bretagne où il y a encore deux ans François Hollande récoltaient jusqu’à 70% des suffrages, le PSF n’a récolté aux dernières élections européennes que 16% des votes. La radicalisation fiscale, le clientélisme politique, la corruption, l’amateurisme, le mouvement des Bonnets Rouges ou encore l’échec de la réforme territoriale ont convaincu le principal parti de gauche français d’obsolescence. Il ne suscite plus que la colère ou, au mieux, n’inspire que de la défiance. Aux élections municipales, des bastions historiques réputés imprenables sont tombés. Rosporden, aux mains du PSF depuis un demi-siècle, a vu son candidat battu à 58% par une illustre inconnue. L’enjeu était si symbolique que Le Drian lui-même s’y était déplacé pour soutenir le candidat socialiste. En vain. Le conseiller de François Hollande Bernard Poignant, symbole de la morgue des apparatchiks du socialisme français, a été écrasé à Quimper. Partout, le PSF a massivement reculé. Dans un contexte de chômage en constante augmentation, d’effondrement de l’industrie agro-alimentaire et d’exil de la jeunesse bretonne, aucun début de proposition n’a été formulé. Une candidature sans relief. Il y a encore peu de temps, le Parti Socialiste Français jouissait d’une dynamique historique en faveur des idées marxistes et socialistes. Phénomène générationnel oblige. Avec le vieillissement de la population et la droitisation massive de la jeunesse – qui plébiscite le vote FN – les bataillons électoraux du PSF fondent comme neige au soleil. Il n’y a plus guère que ses clientèles de la fonction publique et les tributaires du guichet social qui continuent de voter pour le “parti de l’État”. Mais les populations rurales ou vivant dans les zones périurbaines ont rompu. Dans ce contexte, le PSF n’a plus aucune proposition à faire autre que celle du “notable”. Ce notable c’est Jean-Yves Le Drian dont la gauche socialiste espère qu’il puisse, sur sa seule personnalité, contenir l’écroulement électoral. Jean-Yves Le Drian n’a aucun bilan à la tête de la région administrative, hormis une communication qui ne mange pas de pain. Lors de la réforme territoriale, il a négocié un jugement de Salomon auprès de François Hollande pour maintenir la région Bretagne aux côtés de celle, artificielle, des “Pays de la Loire”. Hormis cela, quelques déplacements et des propos rassurants aux uns et aux autres. Jean-Jacques Urvoas a pu résumer: “Si Le Drian ne se présente pas, le PSF perdra”. Pas de programme, pas de personnalités de talent et un seul nom pour seul et unique espoir. Espoir politicien s’il en est car il n’est question que de sauver la bureaucratie locale d’un parti dont Le Drian dit “qu’il lui doit tout”. Les Bretons dans cette affaire sont quantité négligeable. Une variable d’ajustement dans une carrière politique parmi des milliers d’autres semblables qui constellent la vie politique française d’une Cinquième République décadente. L’allégeance des Le Drian, Urvoas et autres va invariablement à une organisation auxiliaire de l’état central. Il aura fallu à Le Drian 40 ans de carriérisme pour devenir ministre comme l’obscur fonctionnaire devient chef de service. Dès lors, il est pour lui question de pantoufler vénérablement à la tête d’une région Bretagne croupion dont la fonction se résume à faire vivre des troupeaux d’élus inutiles. On se récupère un socialisme régional complètement discrédité. Seulement voilà, Le Drian hésite. Et il attend de voir les résultats des élections départementales de mars pour étudier la configuration générale en Bretagne administrative. Sa candidature est probable mais pas certaine. Il a conseillé à ses personnels de cabinet de “prospecter” en anticipation de son départ, à l’été. Mais il devrait affronter un opposant de poids : Marc Le Fur. Le chef désigné par l’UMP pour mener le combat aux élections régionales de 2015 est réellement populaire, si bien qu’il a été un des rares députés de ce parti à se maintenir en 2012 dans des Côtes-d’Armor acquise à la gauche française. Très présent sur toutes les thématiques bretonnes, portant le Bonnet Rouge et défilant pour la Réunification, ce Vice-Président de l’Assemblée Nationale a une visibilité institutionnelle forte et un ancrage territoriale réel. Les sondages donnent l’UMP et le Centre à 30% dès le premier tour en cas d’alliance. Le PSF et EELV évoluent autour de 26%. Le FN est à 17%, peut-être davantage. L’usure du socialisme et une présidence exercée deux fois ont lassé l’opinion bretonne autour d’un Le Drian qui a toujours fait beaucoup de déclarations mais qui, au final, s’est toujours rallié à son maître de l’Ouest: Jean-Marc Ayrault. Le Drian est un adepte de l’enfumage médiatique, ce dont il a usé et abusé en instrumentant à son profit l’image de la Bretagne. Il y a eu la “Breizh Parade”, avec la complicité des associations culturelles largement subventionnées par le PSF. Et pas grand chose de plus. L’enseignement de la langue bretonne a accusé sous sa présidence un retard toujours plus grand par rapport à l’Alsace ou le Pays Basque, aucun pole télévisuel public breton n’existe. Economiquement, la région Bretagne est sinistrée et ne peut établir de stratégie compte tenu de son inexistence politique. Le Drian n’a jamais fait de l’autonomie régionale une proposition politique alternative à la crise structurelle du centralisme et de l’étatisme. En somme Le Drian, hormis des effets de manche, n’a rien à faire figurer dans son bilan. L’électorat breton aura-t-il oublié que Le Drian a abandonné sa présidence pour un marocain de ministre en 2012, en plein mandat régional? Cette usage détestable, symptôme d’une interchangeabilité des élus politiques en France, n’en démontre pas moins l’opportunisme de celui qui le pratique. L’énorme farce de la réforme territoriale socialiste a achevé de discréditer le meneur du PSF régional. Certes a-t-il exigé et obtenu le maintien du statu quo – ce qui était bien le minimum – mais il ne s’en est pas moins gardé pour autant de rompre avec le pitoyable jeu de chaises musicales lancé par Ayrault et sa clique nantaise. Le Drian a opté pour le maintien de l’existant afin de ménager les apparatchiks socialistes des métropoles de Brest, Rennes et Nantes. Ceci au nom d’un “patriotisme socialiste” exigeant de protéger d’abord et avant tout l’unité partidaire au détriment de l’intérêt breton. Qu’aurait à offrir Le Drian lors d’un troisième mandat à la tête d’une région qu’il a désertée il y a à peine deux ans? Une région dont son Premier Ministre de tutelle, Manuel Valls, a fait une entité administrative devenue incomparablement plus faible face aux 12 autres nouvelles régions hexagonales. Personne n’a jamais entendu la moindre critique argumentée de la part de ce possible candidat à sa propre succession quant au désastre que représente cette pseudo-réforme. Solidarité de parti ou Solidarité oligarchique entre membres d’une même caste devrait-on dire. Au travers de réseaux médiatiques et sémitiques. Le Télégramme, journal du PSF et des réseaux de domination en Bretagne, a d’ores et déjà entrepris – avec l’agent de la Défense et du Quai d’Orsay qu’est le “journaliste” Jean Guisnel – de lancer la candidature Le Drian. Ainsi peut-on lire un papier dithyrambique à la gloire du “Guide” dans un récent numéro du journal appartenant à la famille Coudurier, elle aussi inquiète de l’effondrement du PSF au plan régional. Relatif à la vente de 24 Rafale à l’Égypte – dont les standards démocratiques chers à la gauche ont été effacés du tableau – l’article de Guisnel explique sans rire que c’est Le Drian qui a rendu la chose possible. “Réglée en moins de trois mois” précise-t-il. Sobrement intitulé “Rafale. Jean-Yves Le Drian au premier rang”, Guisnel se laisse à un plaidoyer pro domo extatique. Que l’Égypte cherche à diversifier ses appuis diplomatiques face aux USA n’a semble-t-il pas effleuré l’esprit de notre agent d’influence, trop occupé il est vrai à encenser son maître. Que les USA aient peut-être demandé à leur vassal français d’offrir une alternative à l’armement russe – Washington ne pouvant pas encore admettre la destruction de ses alliés qu’étaient les Frères Musulmans par le nouveau pouvoir – est une autre piste non étudiée par le “journaliste”. On peut ainsi lire dans l’article précité des phrases mirobolantes telles que “Jean-Yves Le Drian n’est pas un homme politique comme les autres” ponctuées de descriptions ampoulées tentant grossièrement de représenter un moderne Duguesclin: “Le Drian gère, en connétable, pour son ami président la conduite des crises et des guerres. Entre-temps, il négocie des ventes d’armes. Le week-end, c’est la Bretagne qui l’occupe si les autres affaires lui en laissent le… loisir”. Le gogo, lecteur du Télégramme, est ainsi invité à voir en Le Drian une sorte de Vice-Roi des Indes, stratège et bon père de famille, veillant sur ses dépendances bretonnes tandis qu’il guerroie de par le monde. Guisnel, au passage, évoque un des bras droit de Le Drian – maçon du Grand Orient et membre du Siècle – le juif Lewandowski. Certes la judaïté de ce dernier est soigneusement tue, pour effacer du tableau ministériel le puissant lobby juif qui y agit comme au Quai d’Orsay. Si Guisnel juge bon d’en parler, c’est pour le flatter à la suite de Le Drian car c’est grâce à lui que Guisnel dispose, comme “journaliste ès Défense” de l’accès privilégié à Le Drian. Ce juif de cour est ainsi chargé de “vendre l’image” du prince du sang socialiste Le Drian à la plèbe hébétée. Guisnel conclut son article par cette déclaration tapageuse: “Les Britanniques ont une formule, pour parler d’un homme dans la situation de l’ancien président du Conseil régional de Bretagne. Ils évoquent «the right man in the right place»: la bonne personne au bon endroit”. La modération du propos est à saluer. Le Drian, un simple administrateur atlantiste sans relief. Guisnel évite, par pudeur sans doute, de détailler le rôle de Le Drian dans l’armement des djihadistes en Syrie – singulièrement de la FSA – notamment grâce aux livraisons de missiles antichar Milan. Exécutant sans relief du plan de Washington contre Damas, Le Drian a activement soutenu le renversement de régime en Syrie pour le compte des pétromonarchies. Objectif de cette guerre: le maintien du monopole de l’US Dollar comme monnaie des transactions énergétiques mondiales et réduire le partenariat euro-russe dans le domaine. Le Drian n’a jamais été qu’un simple administrateur ayant maintenu l’armée française dans le rôle de force auxiliaire qui lui a été dévolue par Washington. Guisnel rend même hommage au rôle qu’il prête à Le Drian dans la non-livraison du Mistral à la Russie. Il faut dire que Guisnel, agent atlantiste connu, poursuit de ses foudres la Russie chrétienne avec la même force qu’il cire les pompes des forces atlantistes triomphant en France. Oubliée également la sombre affaire de népotisme touchant le fils de l’actuel ministre de la Défense ayant bénéficié de l’entregent du paternel pour le lancement de sa carrière. La campagne électorale a donc commencé et plus que jamais les Bretons se voient soumis aux manœuvres de leurs ennemis fondamentaux: le socialisme cosmopolite et ses souteneurs.