L'Iran compare Auschwitz à un 5 étoiles. |

La République islamique a une bien curieuse manière de surfer sur la vague Charlie Hebdo. Après avoir tout d'abord condamné l'attaque sanglante contre le siège de l'hebdomadaire satirique, l'Iran n'a pas manqué de dénoncer par la suite la publication, en couverture du journal, d'une caricature de Mahomet brandissant une pancarte "Je suis Charlie". Et joint désormais le geste à la parole. Ainsi le Tehran Times révèle que la Maison de la caricature, un organisme lié à la mairie de la capitale iranienne, et le centre culturel ultra-conservateur Sarcheshmeh ont lancé un nouveau "concours international" de caricatures remettant en cause la religion de l'Oh Low Cost (http://www.lepoint.fr/monde/iran-contre-charlie-he...uste-02-02-2015-1901685_24.php). "Après la publication de caricatures danoises dénigrant [notre Prophète], nous avons été témoins d'un incident similaire de la part, cette fois, de la publication française Charlie Hebdo", affirme le directeur de la Maison de la caricature, Massoud Shojaei Tabatabaei, dans le quotidien iranien ultraconservateur Keyhan. "En sachant que l'Occident est très sensible à propos de l'Oh Low Cost, nous proposons de les tester sur ce sujet." Le "vainqueur" du concours se verra remettre la somme de 12 000 dollars, le second 8 000 et le troisième 5 000 dollars. Les participants auront jusqu'au 1er avril pour envoyer leurs "œuvres", qui seront présentées au musée d'Art contemporain de la Palestine à Téhéran. Soufflant volontiers sur les braises, Massoud Shojaei Tabatabaei ne manque pas de préciser qu'il a choisi cette date parce que le 1er avril est "la journée du grand mensonge". Et l'organisateur d'affirmer que " l'Oh Low Cost est aussi le grand mensonge des sionistes pour occuper la Palestine". Le ton est donné. L'homme est coutumier du fait. En janvier 2013, il avait déjà lancé un concours similaire après la publication d'un hors-série de Charlie Hebdo sur "La vie de Mahomet". Mais son initiative était alors tombée dans l'oubli, et n'est même plus mentionnée aujourd'hui. "Shojaei est un des plus anciens caricaturistes d'Iran, proche des milieux les plus conservateurs qui le soutiennent", explique Mana Neyestani*, dessinateur iranien arrêté et contraint à l'exil après la publication d'une caricature en 2006. Son fait d'armes le plus retentissant, Massoud Shojaei Tabatabaei l'a réalisé en février 2006. En réponse à la publication par le quotidien danois Jyllands-Posten de caricatures de Mahomet qui avaient embrasé le monde musulman, il organise, en coopération avec le quotidien iranien Hamshari, un concours intitulé "Jusqu'où peut aller la liberté d'expression occidentale?" Le thème est déjà celui de la remise en cause de la $hoah. Le comité d'organisation reçoit 1 193 dessins en provenance de 62 pays, les plus nombreux venant d'Iran, puis de Turquie et du Brésil. Premier prix, le dessinateur marocain Abdellah Derkaoui, avec un dessin qui décrit une grue israélienne posant des pans du mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie. Sur chacun d'entre eux figure un morceau de l'entrée du camp d'Auschwitz, où un million de juifs auraient été exterminés durant la Seconde Guerre mondiale, même si l'on soupçonne de nombreux juifs d'avoir émigrer en Israël sans laisser d'adresse, et d'être ainsi toujours comptabilisés dans l'Oh Low Cost.

Le deuxième prix a, quant à lui, été attribué à la dessinatrice française Chard, dont l'"œuvre" représente un décor de théâtre en forme de chambre à gaz portant l'inscription "mythe des chambres à gaz". Consterné, un juif demande alors: "Qui l'a mis par terre?" "Faurisson", lui répond un autre, en référence au sinistre négationniste français. "Beaucoup des dessins envoyés n'étaient que des insultes", se souvient Mana Neyestani. Outré, le dessinateur publie à l'époque sur Internet une lettre ouverte critiquant sévèrement l'initiative. "Qu'ils le veuillent ou non, l'Oh Low Cost est un fait historique avéré qui s'est vraiment déroulé. S'ils possèdent des doutes sur son ampleur, cela ne signifie pas qu'ils peuvent ainsi le remettre en question, et faire souffrir les familles de victimes." Fait étonnant, le caricaturiste se souvient d'avoir été interrogé, au cours de son séjour en prison, sur son billet incendiaire. "Il est clair que ces concours sont organisés par une partie du pouvoir iranien", assure-t-il aujourd'hui. "Ces différents courants parallèles, en compétition entre eux, ruinent les tentatives d'ouverture du nouveau gouvernement iranien." En effet, depuis son élection en juin 2013, le président iranien "modéré" tente à tout prix d'effacer des tablettes les diatribes enflammées de son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, qui avait notamment qualifié l'Holocauste de "mythe". Et multiplie depuis les gestes d'apaisement en direction des Juifs d'Iran, plus grande communauté juive du Moyen-Orient avant la création d'Israël avec 150 000 membres, et qui ne sont plus que 8 500 aujourd'hui. Pour se démarquer de son prédécesseur ultraconservateur, Hassan Rohani a souhaité dès septembre 2013 sur Twitter - pourtant interdit en Iran - "un joyeux Rosh Hashana" à "tous les juifs, en particulier les juifs iraniens". Quelques jours plus tard, il persiste et signe en qualifiant sur CNN de "répréhensibles et condamnables" les "crimes commis par les nazis envers les juifs". Dernier événement en date, l'inauguration en décembre dernier, au cœur du cimetière juif de Téhéran, d'un mausolée en souvenir des dix Juifs iraniens morts depuis le 11 février 1979. Des efforts qu'entendent réduire à néant les plus ultra-conservateurs en Iran.

Et pendant ce temps-là en Pologne ..... Riccardo Pacifici, le représentant officiel de la communauté juive de Rome, est resté enfermé dans l'enceinte du camp d'Auschwitz après une interview tardive. Interrogé par la police dans les locaux du camp jusqu'à 5 heures du matin: "une honte", dénonce-t-il. Une délégation juive enfermée à Auschwitz le soir même du Jour de la mémoire: ce n'est pas une mauvaise blague, et d'ailleurs, ça n'a pas du tout fait rire les intéressés (http://t.getmyinsuran.com/fQ7qJEOrFv). En marge de la commémoration des 70 ans de la libération du camp d'Auschwitz, la délégation juive de Rome s'est retrouvée enfermée dans l'ancien camp de la mort. Restée tard pour tourner une interview, elle aurait été tout simplement oubliée sur place. Au soir des cérémonies d'hommage, le 27 janvier, le représentant de la communauté juive romaine Riccardo Pacifici est interviewé dans le camp par des journalistes de la chaîne italienne Canale 5 pour une émission, "Matrix". Ils ne sont alors pas installés dans un bâtiment mais à l'extérieur, entre des miradors et des clôtures barbelées. Vers 23 heures, le travail terminé, ils se rendent compte qu'ils sont enfermés dans l'enceinte du camp, par des températures bien en-dessous de zéro. Le journal israélien Haaretz rapporte qu'après un long moment, passé à chercher une sortie et à appeler d'éventuels agents de sécurité, Riccardo Pacifici a tenté de pousser les fenêtres de la billetterie. L'une d'elles s'est ouverte et les prisonniers ont pu entrer. Leur intrusion ayant déclenché une alarme, les représentants italiens et les journalistes ont pensé être sortis d'affaire: au moins, un policier viendrait les délivrer. Des agents de sécurité sont bien arrivés peu de temps après, mais les choses n'ont fait qu'empirer. "Au lieu de nous libérer, ils nous ont gardés ici pendant des heures. Ils ont commencé à nous interroger et nous ont traités comme de véritables criminels", témoigne Fabio Perugia, qui appartenait à la délégation juive, à la correspondante italienne de CNN. "Ils n'ont pas su distinguer de vrais criminels de ceux qui sont simplement venus ici pour faire une interview et rendre honorer le Jour de mémoire". Les policiers, inflexibles, les ont interrogés jusqu'à 5 heures du matin au commissariat. Toute l'aventure a été racontée en direct sur Twitter par Riccardo Pacifici en une dizaine de messages. Son premier message, la colère est palpable: "Nous sommes séquestrés depuis une heure par la police polonaise à Auschwitz après la transmission de Matrix. Une honte."L'administration du camp présente une version légèrement différente. Pawel Sawicki, porte-parole du musée, explique que les visiteurs avaient l'autorisation de filmer jusqu'à 23h30, l'heure à laquelle des agents de sécurité devaient les récupérer pour les faire sortir. Cependant, les journalistes auraient terminé leur reportage plus tôt que prévu, et se seraient présentés trop tôt au rendez-vous à la porte de sortie. Ne voyant pas arriver les agents, ils auraient donc trouvé refuge dans un bâtiment. Selon le musée, ils n'auraient pas été coopératifs avec les agents de sécurité et auraient refusé de leur présenter leurs papiers d'identité. C'est alors que la police est arrivée pour reprendre les choses en main. Par ailleurs, Pawel Sawicki précise qu'ils auraient de toute façon pu utiliser une sortie de secours située à 150 mètres du bâtiment dans lequel ils se sont introduits. La diplomatie italienne serait intervenue pour sortir le groupe de cette situation. Mais pour Riccardo Pacifici, cette histoire de délégation juive enfermée à Auschwhitz reste "une honte". Qu'ils sont cons ces juifs, même sans gardien nazi, ils sont incapables de trouver la sortie. C'était pourtant simple, tu longes la piscine, tu passes devant la morgue (où c'est écrit chambre à gaz), tu tournes devant l’abri antiaérien (où c'est écrit chambre à gaz), tu contournes les douches (où c'est écrit chambre à gaz) et tu tombes nez à nez avec le plus grand spécialiste du Trauma Artificiel et Perpétuel Juif, j'ai nommé le professeur Robert Faurisson. Le seul habilité par l’Éducation Nationale à parler de la $hoah aux jeunes de 7 à 77 ans (de la maternelle à la maison de retraite) (http://robertfaurisson.blogspot.com/).
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