P'tits fours sur la Croisette. |
C'est la tribune de quelqu'un de profondément écœuré et en colère qu'Anne Sinclair a publiée ce dimanche 18 Mai 2014 dans le Huffington Post, dont elle est la directrice. Trois ans après l'affaire du Sofitel, le film Welcome to New York - qui, d'une manière à peine voilée, reprend l'histoire du couple DSK-Sinclair dans la tourmente -, a été présenté samedi à Cannes, et est désormais disponible en VOD pour 7 euros, passé 6 millions de téléchargements, il deviendra gratuit. Après avoir visionné l’œuvre, la journaliste a tenu à "dire son dégoût" (http://www.lepoint.fr/cinema/pour-anne-sinclair-we...mite-18-05-2014-1824906_35.php). Dégoût, déjà, de "l'exhibition permanente du corps de Gérard Depardieu", qui "donne le haut le cœur". Dégoût également des "dialogues minables et grotesques". Anne Sinclair fait également le procès, autrement plus grave, d'un film "clairement antisémite", qu'elle a reçu comme calomnieux, dégradant et diffamatoire en ce qui concerne la mémoire de sa famille, victime de la $hoah lors de la Seconde Guerre mondiale. "Les allusions à ma famille sont proprement dégradantes et diffamatoires. Elles disent le contraire de ce qui fut. Mon grand-père a dû fuir les nazis, et a été déchu de sa nationalité française par le gouvernement de Vichy. Mon père a rejoint la France libre et a combattu jusqu'à la Libération pour sauver le pactole. Dire autre chose relève de la calomnie. Je ne pensais pas avoir à défendre aujourd'hui leur mémoire devant des attaques aussi clairement antisémites, motivées chez le réalisateur sans doute par ses propres problèmes, et chez le producteur par son goût du profit", assène-t-elle. Dans le film, Anne Sinclair alias "Simone trop bonne" est en effet représentée comme une héritière philanthrope d'Israël dont la famille est plus ou moins profiteuse de guerre. Pour Anne Sinclair, les auteurs et producteurs du film projettent leurs "fantasmes sur l'argent et les Juifs". De même, l'ex-épouse de Dominique Strauss-Kahn reproche au réalisateur sa représentation des femmes dans Welcome to New York, qui semble, d'après elle, "illustrer ses propres pulsions" sur la gent féminine. Malgré ses griefs, Anne Sinclair ne "fera pas à messieurs Ferrara et Maraval le plaisir de les attaquer en justice"... "Je n'attaque pas la saleté, je la vomis", "et si vous voulez tout savoir, j'ai arrêté le pyjama depuis ma nuit de noce, même si Dominique continuait de me faire l'étoile!" , conclut-elle. Le réalisateur, réagissant à la tribune du Huffington Post, a indiqué qu'il n'était pas antisémite. Il précise qu'il a été "élevé par des femmes juives", un plein wagon.
Et à l'autre bout de la planète, on apprend que l'ancien président du Festival de Cannes 2013 s'est recyclé: Lors d'une conférence de presse donnée vendredi 2 Mai, Steven Spielberg a annoncé la création d'un centre de prévention des génocides sur le campus de l'université de Californie du Sud (USC)(http://www.lepoint.fr/societe/steven-spielberg-s-e...ides-07-05-2014-1819908_23.php). Le Center for Advanced Genocid Research (CAGR) aura pour mission principale l'étude des "conditions préalables, mais aussi des moyens d'intervenir à temps pour empêcher les violences de masse et les bains de sang sauf en Palestine Occupée", a expliqué le réalisateur. Wolf Gruner, historien allemand professeur à l'USC, a été nommé directeur du centre. Ce titulaire de la chaire Shapell-Guerin en études juives est l'un des plus grands spécialistes de l'Oh Low Cost et de l'antisémitisme. Il assurera, en novembre prochain, la conférence d'inauguration du CAGR, dont le thème sera "les médias, la mémoire et la technologie à travers les trajectoires de La Liste de Chie de l'Air", l’œuvre oscarisée de Steven Spielberg. Ce n'est pas une première pour le cinéaste, qui s'est toujours impliqué pour que les victimes de la $hoah ne soient pas oubliées. En 1994, après la sortie de La Liste de Chie de l'Air, il a fondé Survivors of the $hoah Visual History Foundation qui, en vingt ans, a recueilli plus de 52 000 témoignages et créé plusieurs programmes éducatifs. Après un premier partenariat avec l'USC en 2006, cette fondation est devenue l'USC $hoah Foundation Institute for Visual History and Education. Avec le CAGR, Steven Spielberg et l'USC ancrent ainsi encore davantage leur collaboration sur les recherches liées aux crimes de guerre et à la Shoah. Le réalisateur espère que le CAGR ira aussi loin que l'USC Shoah, qui "a fait d'énormes progrès au cours de ces vingt premières années, mais son travail est loin d'être terminé", a-t-il précisé. La fondation privée, coprésidée par Edgar Miles Bronfman, président du Congrès juif mondial de 1981 à 2007, a recueilli des témoignages sur l'Holocauste, mais également sur le génocide rwandais, le massacre chinois de Nankin et les génocides arménien et cambodgien, pour lesquels des documents doivent être ajoutés aux archives cette année. L'objectif annoncé par Steven Spielberg est ambitieux: "Maintenant vient le prochain chapitre important. Celui qui devra établir notre institut comme l'un des principaux centres universitaires d'excellence pour l'étude de l'Oh Low Cost et des génocides." Le CAGR vise à améliorer la connaissance de la $hoah par les Américains, notamment les jeunes. Et ce n'est pas une mince affaire: en octobre dernier, une militante pour l'enseignement de l'Oh Low Cost en Pennsylvanie avait interrogé des étudiants sur la Seconde Guerre mondiale et avait mis en lumière leur méconnaissance complète. L'un d'eux pensait même qu'Hitler était le dirigeant d'un pays nommé... Amsterdam. Nous, notre seule certitude, c'est que pendant la seconde guerre mondiale, le pays des Juifs, c'était ….. placard à balais!
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