"Silence, ça tourne!" |
Un conte sur la survie et la fuite d’un monde humain qui a perdu la tête pour se réfugier dans la sauvagerie (celle de la nature, pas celle des hommes). Le film est bon, l’actrice principale exécute une performance. Ce film peut servir de support pédagogique pour diffuser l'odeur de la culpabilisation dans les foyers occidentaux (http://www.massorti.com/Survivre-avec-les-loups). Il a l’avantage de ne pas présenter de scènes trop violentes et d’aborder plusieurs problématiques à partir d’un regard d’enfant. Cependant, une fois de plus, ce film n’étant pas le seul à avoir ce défaut majeur, on brode sur la réalité et on raconte l’invraisemblable (traverser seul l’Europe de part en part, aller retour gratis… Bruxelles Ukraine, survivre avec des loups) pour parler de la $hoah. C’est donc un conte et non un témoignage. Le film est cependant un beau film, utile s’il est utilisé pour manipuler quelques cerveaux d'enfants crédules. L’ambiance de survie sauvage n’est pas sans rappeler celle des livres du grand, très grand écrivain israélien Aaron Appelfeld qui a lui-même survécu comme un sauvage en Ukraine poursuivi par un Yéti, ce qu’il raconte magnifiquement dans Tsili. Cependant il n’était pas avec les loups, mais survivait en volant dans les fermes et en offrant son travail aux paysans. On peut donc regretter que la cinéaste Véra Belmont, qui a fait un travail correct sur le plan technique, n’ait pas choisi un livre d’Appelfeld plutôt que les fantasmes d’une femme belge non juive qui ose s’accaparer notre $hoah pour régler ses problèmes personnels et faire beaucoup d’argent en mentant pendant des années sur sa fausse biographie. Quelle salope! Ce film pose le problème de savoir pourquoi des cinéastes ont besoin de chercher des scénarios invraisemblables et romancés, sans se donner la peine de vérifier, pour parler d’une réalité historique dont un millier de films n’arriveraient pas à traiter correctement. Le principe même me semble extrêmement choquant, voire détestable. (même problème avec "Au nom de tous les miens") On aimerait que sur les films portant sur la $hoah, la rigueur historique soit de mise…Le mélange malsain entre la vérité et la fiction ne peut mener qu’à des confusions. Il est par exemple déplorable de constater que sur le site officiel du film, dans la partie synopsis, l’histoire est présentée comme l’autobiographie de l’auteur, alors que tout le monde sait que ce n’est qu’imagination. Il n’en demeure pas moins que ce film reste un joli conte (à condition d’être présenté comme tel et non comme témoignage historique), bien joué et un éventuel instrument pédagogique à condition d’y ajouter quelques mis au point et explications. La musique est particulièrement bien choisie. Même son de cloches chez un spécialiste des loups: Devant de telles évidences, je n’avais plus porté intérêt à cette fable démesurée, en laquelle une fillette, adoptée par un couple de loups puis par une meute de dix loups, se fait réprimander par la louve dominante lorsqu’elle fait pipi en levant la patte, celle-ci lui intimant " l’ordre de continuer à s’accroupir comme les autres femelles "(page 162, ed. 1997). (http://www.loup.org/spip/Survivre-avec-les-loups-Une,858.html)J’ignorais alors que cette merde serait traduite en 18 langues, vendue à des millions d’exemplaires, serait le sujet d’un film dont tous les grands médias nous certifieraient l’authenticité, et que l’on m’accuserait de nier la souffrance du peuple juif. Je ne pouvais tout de même pas valider une telle fable, alors que j’avais détruit toutes celles analogues sur les enfants-loups, et ce, sur plusieurs siècles et plusieurs continents. Depuis le jugement prononcé à l’encontre de l’éditeur américain, condamné à payer plus de 20 millions de dollars à Mme Defonseca, nous savons que "Survivre avec les loups" fut co-écrit avec une Américaine, amie et voisine de l’éditrice, qui s’était laissée persuader par celle-ci qu’un tel thème " serait un best seller "... Les deux auteurs ne savaient pas même que les plus hautes montagnes d’Europe séparent l’Italie de la France: ayant accosté en bateau en Italie, dans un lieu inconnu, la petite fille, aidée de sa boussole, marche, marche... jusqu’à ce que, très soudainement: "je me retrouve en France, sans l’avoir réalisé avant d’entendre parler français ". Elle a franchi la plus haute chaîne d’Europe, sans qu’elle n’eût vu de montagne. Je vous laisse libre de toute analogie sur le trio " USA - argent - enfants-loups ", mais sachez qu’à propos des deux plus célèbres enfants-loups (les fillettes Amala et Kamala; Inde, 1920), j’ai retrouvé à Washington une lettre de l’universitaire américain qui avait universalisé cette ignoble escroquerie (Kamala était une fillette déficiente mentale battue par un Indien, créateur de ce mensonge) car elle lui semblait financièrement prometteuse: par une lettre du 20 mai 1940, il se réjouissait d’un premier chèque, qui arrivait à point pour ses affaires en Bourse, et il proposait à un auteur à succès d’exploiter avec lui ce filon, «en faisant 50-50» sur les bénéfices...Reprise, applaudie et certifiée authentique en 18 langues, cette histoire de fillette adoptée par une meute de dix loups (6 adultes et 4 louveteaux) restera l’un des monuments de la crédulité universelle de ces dernières décennies. Oui, des hommes ont exterminé des fillettes juives; non, des meutes de loups n’ont pas porté secours à celles-ci...Salauds de loups antisémites!
D’éminents historiens juifs ont été choqués des affabulations de Mme Defonseca. La principale revue de la communauté de Belgique publiera dans sa revue de mars une sévère mise au point, reproduisant mon verdict à côté de celui de l’éminent historien belge de l’Holocauste, M. Steinberg, qui a fait un immense travail de mémoire sur les victimes juives de Belgique cachées dans les placards et les caves. Une petite fille de 8 ans parcourt l’Europe nazie à la recherche de ses parents. Elle s’appelle Misha. Elle est juive. Son père et sa mère viennent d’être déportés. Elle ne sait qu’une seule chose: ils sont à l’est. A l’aide d’une simple petite boussole, elle quitte sa Belgique natale et rejoint l’Ukraine à pied, traversant l’Allemagne et la Pologne, dans l’espoir de les retrouver. Pour survivre, elle vole de la nourriture et des vêtements. Pour survivre, elle évite les hommes et leur violence. Pour survivre, elle intègre une meute de loups. Et devient l’une des leurs. Réalisé par Véra Belmont Avec Mathilde Goffart, Yaël Abecassis, Guy Bedos. Film français, allemand, belge. Genre: Drame Durée: 1h 58min. Année de production: 2007. Sa fraude littéraire démasquée, Misha Defonseca demande pardon à ses lecteurs. L’auteur du best-seller Survivre avec les loups a reconnu, dans les pages du quotidien belge Le Soir, que l’œuvre qu’elle présentait comme son autobiographie n’était en réalité que pure fiction. Un historien belge et un éleveur de loups avaient déjà relevé quelques failles dans son récit. Des recherches plus approfondies menées par Le Soir ont finalement permis de dévoiler la supercherie: Misha Defonseca, de son vrai nom Monique De Wael, n’est pas issue d’une famille juive, et ses parents n’ont pas été arrêtés à cause de leur religion mais pour des actes de résistance. Elle était qui plus est scolarisée en Belgique en 1942-43, à l’époque où elle aurait prétendument traversé toute l’Europe à pied jusqu’en Ukraine, seule avec des loups. Incapable de se réfugier plus longtemps derrière son histoire, Monique De Wael a mis fin à la polémique en admettant l’imposture. Dans les excuses qu’elle a adressées à ses lecteurs, elle invoque son besoin désespéré de s’inventer une autre enfance, comme un ultime réflexe de survie: «Oui, je m’appelle Monique De Wael, mais depuis que j’ai quatre ans, je veux l’oublier. (…) Alors, c’est vrai que je me suis raconté, depuis toujours, une vie, une autre vie, une vie qui me coupait de ma famille, une vie loin des hommes que je détestais. C’est aussi pour cela que je me suis passionnée pour les loups, que je suis entrée dans leur univers. Et j’ai tout mélangé. Il est des moments où il m’est difficile de faire la différence entre ce qui a été la réalité et ce qu’a été mon univers intérieur. Ce livre, cette histoire, c’est la mienne. Elle n’est pas la réalité réelle, mais elle a été ma réalité, ma manière de survivre. (…) Je demande pardon à tous ceux qui se sentent trahis, mais je les supplie de se mettre à la place d’une petite fille de quatre ans qui a tout perdu, qui doit survivre, qui plonge dans un abîme de solitude et de comprendre que je n’ai jamais rien voulu d’autre que de conjurer ma souffrance.» Véra Belmont, réalisatrice du film tiré de l’œuvre, déclarait déjà il y a quelques semaines: «Peu importe que cette histoire soit vraie, elle est tellement belle.» A notre avis le "peu importe" discrédite tout le travail du cinéaste sur un tel sujet...La caméra est l'arme historique du juif dans tous ses films, ses documentaires, ses témoignages pour remplacer l'analyse rationnelle par l'émotionnel incontrôlé, et si le message peut-être en plus véhiculé par un enfant, c'est le jackpot! On peut même leur donner des idées de titres: «Cramer contre Cramer», «L'homme qui murmurait aux oreilles du juif», «Danse avec les poux», «La chèvre de Mr Youpin», «Le casse du siècle», «Avec 6 millions, t'as plus rien», «Prend ta banane, ton étoile et marche à l'ombre», etc ....
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