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Les torches cul en brasse coulée.

Четверг, 08 Мая 2014 г. 14:45 + в цитатник

Depuis plusieurs mois, le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, s'en prend à la couverture éditoriale que Le Monde lui consacre. Il le fait de manière chaque fois plus outrancière. Un nouveau palier a été franchi, dimanche 4 mai 2014: sur son blog, M. Mélenchon a décrété persona non grata les journalistes de notre quotidien comme ceux de Libération: «Aucun des journalistes de ces deux quotidiens ne sont bienvenus dans mes meetings et déplacements tant qu'ils travaillent pour ces quotidiens.» (http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/05...5_823448.html#xtor=AL-32280397). Il a appelé aussi ses «amis» à «les surveiller de façon étroite et vigilante, à filmer leurs agissements, si possible, dès qu'ils les repèrent, qu'ils agissent à découvert ou qu'ils se cachent sous des faux noms». En effet, l'ancien sénateur socialiste n'hésite pas à affirmer – au mépris de toute vérité – qu'un de nos journalistes a couvert une actualité du Parti de gauche en travestissant sa qualité de journaliste au Monde. Lors d'une précédente et récente livraison, M. Mélenchon avait traité l'ensemble de «la chaîne du travail» du Monde «de vrais lâches», régis par «un devoir d'obéissance», ajoutant dans un sous-entendu méprisable: «Vous savez où cela conduit?» Les propos de M. Mélenchon visant notre journal sont, cette fois encore, mensongers, insultants et diffamants. Cette basse manœuvre ne sert qu'un objectif: empêcher nos équipes de faire leur travail de journaliste. La direction du Monde condamne ces attaques avec la plus grande fermeté. Signé: Natalie Nougayrède, directrice du Monde Le billet de blog de M. Mélenchon faisait suite à la publication de ce reportage consacré aux ouvriers d'Alstom à Belfort. Il ne concernait donc pas directement le Parti de gauche, mais les salariés de l'entreprise – il mentionne simplement le Parti de gauche parce que Gabriel Amard, tête de liste du PG pour la région grand Est, était présent avec plusieurs militants à l'entrée de l'usine.

Sale temps sur les journaux de propagande qui ont trop coïté avec le pouvoir socialiste au détriment de la vérité économique, et de la réalité des Français. Après trois heures de réunion mercredi 7 Mai 2014, les journalistes du Monde se sont donné une semaine pour mener une "médiation" avec la direction et obtenir un changement de gouvernance en douceur, afin d'éviter une crise ouverte. Soucieux d'éviter un scénario type Libération, qui affaiblirait le quotidien, les 150 à 200 journalistes présents, bien que très critiques sur la gestion de leur directrice Natalie Nougayrède (surnommée Papa Schultz) et de son adjoint Vincent Giret (dit le «Gorêt»), ont opté pour cette "dernière solution avant la crise", a-t-on appris auprès de la rédaction (http://www.lepoint.fr/medias/le-monde-entre-direct...nte-07-05-2014-1819899_260.php). Si le camp des modérés l'a emporté pour l'instant, une partie des journalistes présents restaient très sceptiques sur le résultat de cette démarche, dénonçant des mois de discussions vaines et "une fatigue collective qui va bien au-delà" de la démission des sept rédacteurs en chef mardi. "Je n'en peux plus", a lâché l'un d'entre eux, qui espère que cette crise sera salvatrice. Parmi les solutions possibles, les journalistes souhaitent par exemple la constitution d'une nouvelle équipe autour de Natalie Nougayrède qui dirigerait la rédaction au quotidien, tandis que la directrice s'éloignerait des fonctions opérationnelles. Celles de direction du journal et de direction de la rédaction seraient ainsi clairement dissociées. "Soit on décide de rentrer dans une crise totale, soit on essaie cette dernière carte", a commenté un membre de la Société des rédacteurs du Monde (SRM). "En tant que SRM, on a l'obligation de proposer cette porte de sortie honorable et calme." "Depuis 2007, on a eu quatre directeurs", a souligné un journaliste. "Si Natalie Nougayrède partait, on n'aurait pas forcément de plan B. À Libération, ils ont débarqué leur directeur Nicolas Demorand, mais le journal reste en crise", a fait valoir un autre. "Si on ouvrait une crise, le chemin serait encore plus difficile." Une réunion avec les actionnaires est prévue mercredi prochain et pourrait déboucher sur des changements dans la direction du journal. Arrivée avec une cote de confiance élevée, puisque la rédaction avait approuvé sa nomination à 80 % des voix, Natalie Nougayrède est désormais très décriée. Plusieurs journalistes du Monde décrivent une directrice "isolée", "solitaire", "peu à l'écoute", avec qui "tout est figé", qui a "fait de nombreuses gaffes", et critiquent "une accumulation de projets à un rythme démentiel". Beaucoup pensent que cette fronde pourrait aboutir à son départ. La crise au Monde, similaire à celle qui traverse nombre de rédactions en pleine mutation numérique, s'est intensifiée avec la récente mise en place d'un plan de mobilité, prévoyant la suppression d'une cinquantaine de postes du quotidien papier pour les redéployer en interne, surtout sur l'édition numérique. Des salariés CDD sur l'édition numérique, dont le contrat s'achève fin juin, ne seront pas renouvelés, à la grande colère de leur service. Ce plan, dont l'application devait s'achever fin juin, est très mal passé: la méthode a été jugée trop brutale et la direction est soupçonnée de vouloir pousser certains à partir. Les éditions web rejettent ces transferts et les journalistes du papier s'insurgent contre la diminution de certaines rubriques, notamment dans l'environnement et le social, selon des journalistes de la rédaction. La crise de mardi a poussé Louis Dreyfus (juif éclairé), le président du directoire, à ralentir la cadence des réformes. Dans un mail interne mardi soir, il a annoncé que le plan de mobilité serait prolongé jusqu'à fin septembre, au lieu de fin juin, et a re-précisé les réformes éditoriales en cours: la nouvelle formule papier prévue pour juin est repoussée à fin septembre et devra s'articuler avec une éventuelle édition mobile du matin. "Il est important que Le Monde poursuive son redressement entamé depuis trois ans. Pour autant, ce redressement et plus généralement cette ambition collective vont de pair avec une vraie adhésion de l'ensemble des équipes et une écoute réciproque. Nous en avons pleinement conscience", ajoute Louis Dreyfus. "Nous allons assouplir le calendrier et réorganiser les projets par ordre chronologique", a-t-il précisé à l'Agence France-Presse. "Nous commençons par le projet éditorial et la version mobile matin, demandés par les actionnaires lors du conseil de surveillance du 25 mars. Puis, pour le plan de mobilité, nous nous donnons jusqu'à septembre pour nous nourrir du projet éditorial et trouver des solutions pour des cas particuliers. Nous lancerons ensuite éventuellement une édition mobile matin, mais seulement s'il existe un modèle économique", a-t-il expliqué. Les syndicats se contentent pour le moment d'observer à distance ce qui est considéré surtout comme une crise de gouvernance, mais qui reflète des problèmes de fond, dont "l'articulation du papier et du Web, un manque de stratégie claire pour le journal et une certaine volonté de normalisation des rapports sociaux contraire à la tradition de dialogue du journal", a-t-on commenté de source syndicale. Il est vrai que pour survivre, cette vieille croûte issue de la $hoah et de la guerre froide aura toutes les peines du «monde» face à une presse internet de plus en plus objective et détaché des intérêts juifs. Mettre le feu au journal, Charlie Hebdo l'a déjà fait, quant à flinguer le stagiaire, c'est Libé qui s'y est collé, à la rigueur, un bébé dans le congélateur de la cantine du Monde, ça pourra peut' être relancer les ventes mais sans trop d'espoir, faut que j'en parle aux journalistes qui font justement grève en salle de rédaction.

Même les dessins de Plantu se font circoncir, c'est que ça va mal. Le caricaturiste de Le Monde connu pour les scandales qu’il crée avec ses dessins est-il allé trop loin? Hier, à la Une du quotidien national, la dernière œuvre de Plantu était en partie effacée. Représentant le président François Hollande ayant des relations sexuelles avec Marianne, symbole français par excellence, la caricature n’a pas été publiée dans son intégralité (http://www.politicsinside.fr/actu-politique/07-05-...nsure-par-le-monde/edito/20711). En revanche, sur la version numérique du journal, les lecteurs pouvaient retrouver le morceau perdu du dessin. La rédaction précise que ce petit arrangement s’est fait avec l’accord de Plantu et qu’une newsletter a été envoyée aux abonnés pour corriger la première version de ce dessin.

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