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J'aurais pu finir à Pigalle, mais ....

Ñóááîòà, 03 Ìàÿ 2014 ã. 21:04 + â öèòàòíèê

Quelques 600 millions d'euros du programme d'investissement d'avenir (PIA) seront orientés vers les zones sensibles, a annoncé lundi 28 Mars 2014 la nouvelle ministre de la Ville Najat Vallaud-Belkacem qui souhaite «mettre le paquet sur l'emploi» dans les quartiers populaires. «La politique de la Ville ne peut réussir si elle n'est pas toute entière engagée sur le front de l'emploi», écrit-elle dans un courrier adressé au millier de maires ayant des zones sensibles sur leur territoire (http://www.20minutes.fr/societe/1362221-20140428-e...millions-euros-zones-sensibles). Or la crise a frappé plus fort en banlieue et «aujourd'hui, 18 points séparent le niveau d'emploi entre les Zones urbaines sensibles (Zus) et le reste du territoire», rappelle-t-elle. Seuls 46% des adultes des Zus ont un emploi contre 64% dans les agglomérations voisines, selon l'Observatoire national des Zus (Onzus), ce qui est toujours nettement supérieur au pourcentage dans leur pays d'origine. Dans son courrier, Najat Vallaud-Belkacem se fixe «pour objectif de créer les conditions pour réduire de moitié cet écart dans un délai de cinq ans». «Pour avancer, il faut se fixer des objectifs ambitieux: ça permet de mobiliser tous les partenaires», a-t-elle expliqué à l'AFP. «Il faut mettre le paquet sur l'emploi parce que l'écart n'a pas arrêté de se creuser, et que rénover le cadre de vie ne suffira jamais si on y transpose les mêmes difficultés sociales», a-t-elle ajouté. Pour elle, il est nécessaire «d'apporter du développement économique dans les quartiers, pour créer de l'activité et donc de la vie sur place». Pour ce faire, «l’État avec le programme des investissements d'avenir et la Caisse des dépôts consacreront sur 2014-2020 une enveloppe de 600 millions d'euros pour lever des investissements privés et co-investir dans des projets structurants, comme des pépinières d'entreprises ou des maisons de santé», selon son courrier. Quelques 75 millions d'euros seront également engagés pour revitaliser les centres commerciaux et artisanaux des quartiers. Sur les contrats aidés, Najat Vallaud-Belkacem fera un «point d'étape» à la rentrée avec le ministre du Travail, le juif François Rebsamen. D'ici là, elle aura reçu un rapport d'évaluation du dispositif des emplois francs «dont la montée en charge n'est pas satisfaisante». Le gouvernement avait prévu de financer 10.000 de ces emplois (qui prévoient une subvention de 5.000 euros pour l'embauche d'un jeune chômeur de quartier populaire) sur trois ans, mais seuls environ 130 ont été signés au cours des dix premiers mois d'expérimentation. Alors que les habitants des banlieues sont parfois pénalisés par des discriminations à l'embauche et dans l'emploi à cause de leurs mœurs, de leurs odeurs, de leurs difficultés à comprendre la langue française, et de leur filouterie, Najat Vallaud-Belkacem entend profiter de la conférence sociale du printemps pour discuter avec les partenaires sociaux d'une forme de «Class Action» à la française, qui permettrait des actions collectives en lien avec les syndicats. Par ailleurs, la ministre va poursuivre le travail engagé par son prédécesseur François Lamy pour concentrer les moyens de son ministère sur un nombre réduit de quartiers prioritaires, dont la liste sera révélée fin mai, pour lancer rapidement un second programme de rénovation urbaine dans 200 quartiers (avec une enveloppe de 5 milliards) et pour encourager la participation des habitants. La ministre espère ainsi «reconquérir la confiance» dans les villes populaires où l'abstention a battu des records aux dernières municipales. Depuis 40 ans, toute la classe politique de droite ou de gauche s’est donc complètement fourvoyée: en 1973, nous avons eu droit – sous Georges Pompidou – à l’opération «Ni tours ni barres», ces dernières étant jugées «peu conformes aux volontés des habitants». Le ministre de l’Équipement (Olivier Guichard) espérait, par cette mesure, éviter la ségrégation par l’habitat. Ne riez pas! (http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/600-millions...-parce-quils-valent-bien,58045) En 1977, c’est le premier plan banlieue baptisé «Habitat et vie sociale». 53 banlieues bénéficieront d’une amélioration de leur cadre architectural, de logements plus confortables et du «développement d’une vie sociale dans les quartiers». L’arrivée au pouvoir de François Mitterrand, en 1981, verra la création des ZEP, et l’année suivante fleurissent les missions locales pour aider les 16-25 ans sortis du système scolaire sans qualification, ainsi que la mise en place des premières vacances pour ces mêmes jeunes afin de les éloigner de leurs quartiers… pourtant réhabilités les années précédentes et dorénavant dotés d’une vie sociale! En 1983, c’est un «Plan banlieue 89″ qui réaménage les banlieues au nom du «droit à l’esthétisme pour tous». En 10 ans, on se dit qu’ils n’ont pas eu le temps, encore, de tout réhabiliter…En 1991, c’est la mixité pour tous: les villes de plus de 200.000 habitants sont sommées de construire 20% de logements sociaux dans leurs quartiers. C’est aussi le début des années où certaines personnes appelées «Français de souche» – mais pas seulement – commencent à déserter ces mêmes quartiers. Passons sur le plan Marshall de Jacques Chirac, «un pacte de relance pour la ville». Pacte: un mot dont raffolent nos hommes et femmes politiques. De 1999 à 2001, Jospin présentera deux plans: un pour la «rénovation urbaine et de solidarité» pour éviter… la création de ghettos. Ceux-là mêmes qui ont commencé à voir le jour 10 ans plus tôt. Et un second de 20 milliards de francs + 5,4 milliards d’euros + 15,24 millions d’euros pour les espaces verts, les équipements sportifs et des jeux. Le mot «solidarité», c’est certain, n’est pas inapproprié. En 2008, eu égard à l’ampleur des échecs successifs des différents «plans», Fadela Amara préfère la prudence et parlera d’«Espoir banlieue». Un milliard d’euros plus tard, la pauvre Fadela démissionnera en avouant qu’«il est très difficile de faire bouger tous les conservatismes, tout l’appareil d’État». Enfin, concernant les emplois francs allouant aux entreprises 5.000 euros de subventions pour l’embauche d’un «jeune» en CDI, monsieur Ayrault ne peut malheureusement plus nous éclairer sur la réussite ou non de cette mesure. «Co-investir dans des projets structurants comme des pépinières d’entreprises ou des maisons de santé», précise encore Najat Belkacem. Pas très clair mais joliment présenté. En revanche, lorsque le ministre des Droits des femmes conclut en évoquant «reconquérir la confiance des quartiers populaires où l’abstention avait été très forte aux municipales», cela nous parle davantage. 600 millions d’euros: parce qu’ils le valent bien!

Parlons argent. Ou plutôt de nos élus et de leur rapport à l’argent. Deux informations, parues dans la presse cette semaine, en disent long sur ce registre (http://www.bvoltaire.fr/emmanuelleduverger/najat-v...cem-est-pres-de-ses-sous,11827). On apprend d’abord que la sémillante Najat Vallaud-Belkacem, jamais avare d’une leçon de morale, n’est pas toujours aussi limpide qu’elle voudrait nous le faire croire. Rappelez-vous ses grandes déclarations sur le cumul des mandats. Porte-parole du gouvernement, elle expliquait: «Pour porter plus aisément cette réforme à laquelle je crois beaucoup et dans la clarté la plus grande, c’était bien à moi-même de clarifier les choses.» Et de démissionner aussi sec de ses mandats de conseillère municipale de Lyon et de conseillère communautaire du Grand Lyon. Elle voulait respecter «l’esprit» de la future loi sur le non-cumul. Bravo! Chapeau bas! Que nenni. Futée, la jolie Najat s’est bien gardée de préciser qu’elle avait oublié de démissionner de son troisième mandat local, celui de conseillère générale du Rhône. Et comme par hasard… le mieux payé. Chacun appréciera. Remarquez, une flopée de ses camarades – de droite comme de gauche – sont plutôt mal placés pour lui faire la leçon. Figurez-vous qu’un dispositif, baptisé «écrêtement», permet aux cumulards, on y revient, de reverser les sommes dépassant le plafond légal des indemnités qu’ils ont le droit de toucher – d’additionner, faudrait-il dire – … à leurs collègues des collectivités locales. Naïvement, je pensais que ces sommes restaient dans les caisses des mairies, des conseils généraux ou régionaux. Eh non, c’est eux-mêmes qui les distribuent à qui ils veulent. Si ça ne ressemble pas à une façon de s’acheter le soutien des petits copains… Mais j’ai mauvais esprit. René Dosière, «l’empêcheur de gaspiller en rond l’argent public», comme le surnomme Le Nouvel Obs qui relate cette histoire, a proposé de supprimer ce très curieux procédé. Il a déjà été recalé une première fois. C’était sous la droite. On va voir si la gauche fait mieux aujourd’hui. 82 % des Français estiment que «les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels». Ils sont même 62 % à penser qu’ils «sont corrompus». Ils se trompent, bien sûr…

Najat Vallaud-Belkacem a indiqué dimanche 2 Décembre 2012 ne pas comprendre les inquiétudes sur les investissements du Qatar en France, estimant qu'il s'agissait de "business" et qu'il fallait s'en réjouir, lors d'un entretien avec le Bondy Blog sur la chaîne France Ô (http://www.lepoint.fr/politique/najat-vallaud-belk...ness-02-12-2012-1536989_20.php). "Autour du Qatar, un certain nombre d'inquiétudes se sont manifestées, qu'objectivement, à titre personnel, je ne comprends pas, parce que c'est du business", a-t-elle déclaré. "Franchement, on a toutes les raisons de se réjouir que ces pays qui ont de l'argent viennent investir chez nous", a ajouté la porte-parole du gouvernement. Un fonds d'investissement franco-qatari, doté de 300 millions d'euros, sera créé prochainement par la Caisse des dépôts et le Qatar, qui ont signé cette semaine un protocole d'accord sur le sujet. Ce fonds, initialement présenté comme destiné aux banlieues, investira finalement dans des PME innovantes. Cet automne, certains membres de la classe politique se sont inquiétés publiquement de la stratégie d'investissement du Qatar en France et d'éventuelles visées communautaristes. Najat Vallaud-Belkacem a noté que la création d'un fonds franco-chinois n'avait pas suscité de réaction de cet ordre. "C'est vrai qu'il y a un malaise avec un certain nombre de pays", a-t-elle dit. Mais "si on veut que tout ça avance dans de bonnes conditions, il faut relativiser les choses, expliquer que le Qatar est un État parmi d'autres qui viennent investir en France". Elle a invité les jeunes entrepreneurs de banlieues, chez qui l'annonce du fonds avait fait naître de grands espoirs, à "se saisir de cette opportunité" mais à ne pas s'en contenter. Pour tout vous dire, si les douaniers n'avaient pas roupillé, Najat n'aurait jamais dû passer la frontière, ou alors 10 ans en quarantaine. Et maintenant comme Rachida, elle a la bonne place: «Femme de ménage pour vider les cendriers, quelques bourses, et pêter dans des strings en soie!»