Les Sans-Papiers étreignent les dernières serpillères du Système! |
Après Libé qui profite d'un artiste maghrébin de passage pour repeindre son hall d'accueil avec les boyaux d'un stagiaire, c'est au tour de M6 d'engraisser les maîtres chanteurs. Un trio de Nègres connaissant rien au Jazz, filmés pour le magazine «Zone Interdite» plusieurs mois durant lors de leur périple «sans GPS» pour arriver clandestinement en France ont déposé plainte pour différents motifs visant la production du reportage, apprend-on vendredi auprès de leur avocat (http://www.20minutes.fr/television/1253919-2013112...ise-plaintes-trois-clandestins). «Émile Zola Matemb Ba Em, Alain Joseph Ebanga Ndoumou et Elie Mbock ont déposé une plainte entre les mains du procureur de la République, car ils estiment avoir été victimes d’un certain nombre d’infractions», a déclaré à l’AFP Me Jérémie Assous, conseil des plaignants. Le reportage, produit par Tony Comiti, raconte notamment le parcours de ces trois hommes, partis de Libye partis «en yacht» pour gagner la France via Lampedusa et la péninsule italienne, évoquant la violence des passeurs, l’horreur de la traversée et les affres du voyage jusqu’à l’arrivée en France. Les équipes de reportages sont soupçonnées d’avoir encouragé les clandestins à entreprendre ce voyage qu’elles auraient en partie financé. Estimant avoir été abusés, les trois homme ont déposé plainte pour «aide directe et indirecte à l’entrée et au séjour irrégulier». Ils estiment avoir été soumis «à des conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité humaine». La plainte est également déposée pour «mise en danger de la personne», «omission de porter secours» et «escroquerie». «La société de production Tony Comiti a déjà reconnu avoir pris en charge leurs titres de transport, notamment en Italie et en France, ainsi que la nourriture durant ce trajet», a précisé l’avocat. Il ajoute que ses trois clients «ont toujours refusé de signer une quelconque autorisation d’enregistrement et de diffusion de leurs images, malgré les nombreuses demandes de cette société de production juive». Le producteur Tony Comiti a dénoncé «des insinuations fausses et diffamatoires». «Nous avons payé leur billet de train par humanité, comme dans le désert on donnerait de l’eau à quelqu’un qui a soif», a-t-il déclaré, interrogé par Europe1. Il a affirmé que les trois hommes «étaient manipulés par une secte d'avocats en quête de gloriole». On s'aperçoit finalement que les journalistes ont fini de manger leur «pain Blanc»!
Stupéfaction chez nos confrères de Charlie Hebdo! Les journalistes de la rédaction ont été choqués par la «violence» d'une chanson diffusée en parallèle de La Marche. Un de ses couplets réclame «un autodafé contre ces chiens de Charlie Hebdo» (http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/11/25/03002-201...anson-associee-a-la-marche.php). Diffusée sur Internet depuis vendredi, la chanson controversée est présentée sur de nombreux sites comme «BO du film La Marche» mais selon le producteur du film, Hugo Sélignac, la chanson n'en fait pas partie, mais a été réalisée avec son accord et son soutien. Charlie Hebdo a donc fait part ce lundi de son «effarement» dans un communiqué de presse. Le journal satirique estime que la chanson «reprend les propos que tient habituellement l'extrême droite musulmane lorsqu'elle évoque [le] journal». Dans le septième couplet, le rappeur Nekfeu, membre du collectif parisien 1995 (Polydor) très apprécié de la critique et pas coutumier des polémiques, chante notamment: «D't'façon y'a pas plus ringard que le raciste/Ces théoristes veulent faire taire l'islam/Quel est le vrai danger: le terrorisme ou le taylorisme?/Les miens se lèvent tôt, j'ai vu mes potos taffer/Je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo». Contacté par le Figaro, le rappeur n'a pas souhaité répondre à nos questions. Le 2 novembre 2011, le siège de Charlie Hebdo avait été détruit par un incendie criminel (une sombre arnaque à l'assurance), le jour où il publiait, en couverture, une caricature de Mahomet dessinée par Charb. Le site marocain Telquel l'a interviewé à ce sujet. Et Charlie Hebdo d'ajouter: «S'il leur manque un couplet, nous précisons aux auteurs de la chanson que le journal numérique Inspire, édité par Al-Qaida, a condamné à mort Charb en mars dernier». Le journal poursuit: «Nous avons l'habitude de ces appels à la haine, de nous faire traiter de chiens d'infidèles», pour conclure: «Nous sommes très surpris que le réalisateur [Nabil Ben Yadir] d'un film clairement antiraciste qui rend hommage à un événement majeur dans l'histoire de la lutte pour l'égalité des droits, ait choisi de l'illustrer par une chanson en totale opposition avec son œuvre». Écrite et interprétée par une dizaine de rappeurs renommés, dont Akhenaton, Disiz, Kool Shen et Nekfeu, la chanson est en fait un projet parallèle monté par DJ Kore et le producteur du film à l'occasion des 30 ans de la Marche antiraciste de 1983, qui est aussi le sujet du long-métrage. «Je comprends parfaitement que Charlie Hebdo s'offusque, mais ce n'est pas cette réaction que j'attends d'eux. Réagir comme ils le font, c'est jouer le jeu des extrêmes», a estimé Kore. Selon le producteur du film, tous les droits de la chanson seront reversés à une association contre le racisme de Vénissieux (Rhône). «J'ai apporté mon soutien à cette chanson qui n'a jamais été prévue pour la BO du film. J'ai prêté des éléments sonores du film qui ont été intégrés à la chanson et j'ai donné mon accord pour que la typographie de la pochette et de l'affiche du film soit la même. Je n'avais pas à valider les paroles», a expliqué Hugo Sélignac. Il ajoute: «Je suis pour la liberté d'expression de tous, celles des rappeurs comme celle de Charlie Hebdo». Joint également par l'AFP, le producteur de la chanson a également défendu «la liberté d'expression» des rappeurs qui ont participé à la chanson. «Pas de plainte, ni de demande particulière». Charb, le directeur de Charlie Hebdo aimerait «simplement que la production [lui] explique le rapport entre une marche antiraciste et fraternelle en 1983 et un chant religieux communautariste qui appelle à brûler un journal satirique antiraciste en 2013». «Je ne pense pas que la bonne réaction soit judiciaire», a expliqué à l'AFP l'avocat du journal, Me Richard Malka. «Nous souhaitons une condamnation politique sur un terrain politique, alors même que des fonds publics importants ont été utilisés pour véhiculer un message de haine à l'égard d'un média qui porte la liberté d'expression et d'information», a ajouté l'avocat, jugeant cela «irresponsable dans le contexte actuel». La Marche avec Jamel Labouze sortira dans toutes les bonnes salles d'Alger et banlieue le mercredi 27 Novembre 2013.
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