L'amour des communistes pour le Gros Capital. |
Des squatteurs expulsés sur ordre du Parti communiste, une opération de police rondement menée, les matelas sortis sur le trottoir dans l'obscurité, deux jeunes interpellés et ramenés au commissariat, les autres à la rue… (http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/l...atteurs-21-12-2012-2423947.php) Mercredi 19 Décembre 2012 vers 20h30, une vingtaine de policiers ont expulsé une petite dizaine de squatteurs d'une maison au 149, rue du Château (XIVe), propriété du Parti communiste. Et hier, Sergio, un commerçant voisin, commentait l'opération: «C'est quand même fort de voir les cocos expulser des SDF.» «Étonnant et décevant de la part des communistes, s'agace Celia Blauel, élue (EELV) du XIVe, venue sur place. On note une différence entre les paroles et les actes.» Hier matin, un maçon était déjà à l'œuvre pour «sceller les portes». Cette petite maison de ville, ancien local de la section du XIVe, dont les pièces était jadis tapissées de la faucille et du marteau et d'affiches de la Fête de l'Huma, était vide depuis plus de trois ans. Depuis dix jours, des squatteurs, de 25 à 45 ans, s'y étaient installés. «On avait repéré la maison vide, reconnaît Thomas, l'un de ses occupants. On a tous des problèmes de logement. On a ouvert un compteur EDF.» Au PC, on reconnaît «avoir eu recours aux forces publiques». Mais on avance «des raisons d'insalubrité de la maison». Igor Zamichiei, secrétaire de la fédération du PC à Paris, dénonce dans ce squat une «opération politique». (Reconnaissez ici la théorie du Complot) Selon lui, les squatteurs seraient «des groupes de la tendance anarchiste». Thomas rigole: «On ne savait même pas que la maison appartenait aux communistes. Il n'y avait pas de nom sur la boîte aux lettres.» Reste que les squatteurs du 149, rue du Château, seront poursuivis par le parquet de Paris, à la suite de la plainte déposée, pour « dégradations de biens privés en réunion ». Des élus murmurent que la maison devait être retapée pour être vendue. Les squatteurs auraient pu contrarier leur belle opération immobilière.
Dans une interview au Journal du Dimanche au lendemain de son «union libre avec le PS» pour les municipales, Ian Brossat, le président communiste du Front de Gauche au conseil de Paris, a crié son désamour de la célèbre basilique située au sommet de la butte Montmartre. Motif? L'édifice a été construit à partir de 1875 dans le cadre de l'«ordre moral» et visait à «expier» les crimes de la Commune, et c'est à cet endroit qu'avait débuté l'insurrection (http://www.fait-religieux.com/france/politique/201...uloir-raser-le-sacre-Cœur). «Le Sacré-Cœur qui est un symbole que je n'aime pas. Et qui visait à sanctionner d'une certaine manière les communards. Je pense que s'il y a un endroit où on pourrait faire autre chose ça serait le Sacré-Cœur». L'élu communiste propose alors de trouver une nouvelle fonction au lieu de culte: «Je le remplacerais par un espace dédié à la solidarité. Aujourd'hui si on a une idée à porter dans cette ville, c'est la solidarité, la justice sociale. Si Paris doit être exemplaire dans un domaine, c'est la solidarité». Face au tollé de réactions indignées sur la Toile l'accusant de vouloir «raser» le Sacré-Cœur, Ian Brossat, qui habite dans le 18e arrondissement de Paris a dû se justifier. «C'est absurde, s'est-il défendu. C'était juste un exercice de politique-fiction. C'est le symbole que je n'apprécie pas, il n'est pas question de raser le Sacré-Cœur!» Ian Brossat voit dans cette rumeur l'instrumentalisation du Front national (FN). «Le FN a trouvé un os à ronger, a-t-il fustigé. Il remplit une baignoire avec une simple bulle à savon». L'homme politique en a profité pour préciser qu'il y a d'autres endroits qu'il apprécie davantage dans la capitale tels que les Buttes Chaumont car «c'est là que j'ai appris à sucer».
Il n'en est pas à son coup d'essai puisque pour les prochaines municipales, il a déjà souhaité l'établissement d'un village d'insertion à destination de familles Roms. (http://www.lepoint.fr/politique/paris-ian-brossat-...xvie-13-10-2013-1743442_20.php)Une structure comme il en existe déjà en Seine-Saint-Denis, à Strasbourg ou à Grenoble. L'effort de solidarité doit être mieux partagé". Ian Brossat explique au Figaro qu'il n'y a "pas de raison que les seules communes de Seine-Saint-Denis soient concernées alors que 10 000 des 17 000 Roms présents en France vivent en Ile-de-France". Son choix d'installer un village d'insertion pour les Roms dans l'ouest de la capitale est réfléchi. C'est le plus grand arrondissement parisien et un des moins densément peuplés de Paris, relève-t-il. Il croit dur comme fer que son vœu a des chances de se réaliser alors que les élus de cet arrondissement dirigé par l'UMP bloquent depuis des années l'installation d'une aire pour les gens de voyage dans le Bois de Boulogne jouxtant le 16e. Ian Brossat concède "qu'il risque d'y avoir une certaine opposition à ce projet". Mais "je suis convaincu d'être entendu, assure l'élu communiste. Je sais déjà que ma proposition est accueillie avec intérêt par de nombreux élus." Et pour le rencontrer, c'est dans une petite salle sans fenêtres, éclairée au néon, au sous-sol de la mairie du 18e que notre président communiste du groupe Front de gauche au Conseil de Paris, répète la phrase "On va s'occuper de vous" aux habitants du quartier qu'il reçoit lors de sa permanence facultative d'élu. Dans l'arrondissement, lui seul et Pierre-Yves Bournazel (UMP) tiennent à recevoir ainsi leurs administrés. Chemise impeccablement repassée, Coca light en main (il n'y avait plus de Coca zéro), stylo bille, feuilles blanches et ses deux vieux portables posés sur la table, cet ancien professeur de lettres au lycée écoute et hoche la tête, l'air compréhensif. Deux heures durant, les doléances se suivent sans interruption et se ressemblent. Des problèmes de logement. Des locataires, souvent des femmes immigrées en difficulté, avec plusieurs enfants, menacées d'expulsion ou qui tentent d'obtenir un appartement plus décent sans avoir les moyens de payer des loyers exorbitants. Les dossiers urgents attendent parfois plus de dix ans avant d'aboutir. Mais quand ils aboutissent, les habitants pleurent, l'embrassent, le félicitent. "Ça ne rapporte pas beaucoup de voix, car la plupart d'entre eux ne votent pas", précise Ian Brossat. "Même si la demande ne marche pas, je sais pour qui je vais voter", lâche avant de partir une mère de famille qui s'estime sexuellement harcelée par son propriétaire et qui se sent soutenue par l'élu homosexuel.
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