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Coup de foudre à Tel Aviv.

Пятница, 30 Августа 2013 г. 09:09 + в цитатник

François Hollande a du baisser d’un ton après que le gouvernement américain, par la voix d’Obama, a fait savoir ne pas vouloir prendre de décision immédiate quant à une intervention en Syrie (http://breizatao.com/?p=15041). Et de fait, le front des anti-guerre grossit. Barack Obama a déclaré hier à la télévision américaine “ne pas avoir pris de décision” sur la Syrie et il semble qu’Obama, à titre personnel, ne soit pas très prompt à passer à l’action. Tout laisse à penser que le président américain ait été piégé par des cercles très favorables à la guerre, ceux soutenant Israël notamment. Obama avait déclaré il y a un an que l’usage d’armes chimiques “constituait une ligne rouge” pour le gouvernement syrien et mènerait à une action militaire. Depuis, les cercles bellicistes français se sont distingués, aux côtés du Qatar et de l’Arabie Séoudite, par une campagne de désinformation permanente à même de créer un mouvement d’opinion international en faveur de la guerre. Depuis des semaines, le Quai d’Orsay via le journal Le Monde tente d’accréditer diverses allégations sur l’usage “d’armes chimiques” par la Syrie. Le secrétaire d’État aux Affaires Étrangères américain, le demi-juif John Kerry, était pourtant très affirmatif il y a deux jours, évoquant l’implication du gouvernement syrien dans l’attaque chimique du 21 août 2013 comme “indéniable”. Laurent Fabius, ministre juif des Affaires Étrangères français, était tout aussi catégorique, évoquant comme seule option une “solution de force” contre la Syrie.

William Hague, pour le Foreign Office britannique, était lui aussi très pressé de déclencher des opérations. Las, depuis hier l’incompréhension des opinions publiques sur le soutien à apporter aux islamistes syriens fait patiner la mécanique bien huilée de la propagande occidentale. Déjà, en Europe, nombre de pays ne veulent pas s’engager dans une intervention. Hors, le gouvernement américain a posé comme condition essentielle de recevoir un appui massif de ses alliés. L’Italie a fait savoir qu’elle ne participerait à une opération que si elle avait le soutien des Nations Unies. La Belgique a demandé “des preuves” des accusations formulées par la France, la Grande-Bretagne, les USA et Israël. Les Pays-Bas se sont dits prêts à se joindre si l’ONU donne mandat à une action militaire…Aux USA, démocrates et républicains sont divisés sur une action militaire. Boehner, chef de l’opposition républicaine, a demandé au président américain de venir “en personne” expliquer au Congrès en quoi les conditions d’une action militaire étaient réunies, soulignant qu’à aucun moment le président ne peut décider seule d’une telle mesure. Il faut en effet qu’une attaque contre les intérêts américains soient démontrés pour autoriser une intervention. En Angleterre, Cameron a du renoncer à obtenir ce jour un vote en faveur d’une intervention armée. L’opposition travailliste est très sceptique, mais aussi le camp conservateur. Le Premier Ministre britannique a eu les plus grandes difficultés à argumenter sa position à la Chambre des Communes et a du accepter d’attendre le rapport des commissaires de l’ONU sur ce qui s’est passé à Damas il y a une semaine. Il y aura en outre un autre vote du parlement sur la question, ce qui reporte au minimum à la semaine prochaine toute décision britannique sur la Syrie. En France, seule le Parti Socialiste est nettement favorable à une action, l’UMP étant assez divisé à l’exception des bellicistes tel Copé ou Juppé. Le Front National comme le Front de Gauche se sont montrés très opposés à une action militaire, ce qui fragilise encore plus la position du gouvernement français alors qu’un sondage récent montre qu’une majorité de l’opinion publique est opposée à toute action française en Syrie. En somme, le moment de sidération médiatique orchestrée par les médiats occidentaux s’essouffle rapidement et de nombreuses brèches s’ouvrent dans le front pro-guerre en Europe et aux USA. La France apprend à ses dépends qu’elle n’a pas le pouvoir de déterminer la marche des affaires internationales, quelques soient les aboiements de son gouvernement.

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