Smash nocturne pour deux gouines. |
Le 24 mai dernier, Cindy Meul, épouse de l’ancienne joueuse de tennis israélienne Ruth Sverdloff, a été violemment agressée dans son appartement d’Aartselaar [près d'Anvers] pour des motifs antisémites clairement exprimés et revendiqués par ses agresseurs (http://philosemitismeblog.blogspot.be/2013/06/violente-agression-antisemite.html). Cette agression extrêmement violente, qui a valu à la victime 15 jours d’hospitalisation et deux années de rééducation, a été précédée par plusieurs semaines de harcèlements eux aussi à caractère antisémite de la part des voisins. L’attitude de la police d’Aartselaar vis-à-vis des agresseurs peut être qualifiée de complaisante puisqu’elle a refusé pendant 3 semaines d’acter la plainte des victimes. Celles-ci ont choisi pour conseil Me Mischael Modrikamen (fondateur du Quotidien belge de combat pour nos valeurs: lePeuple.be). Celui-ci compte interpeller les autorités communales d’Aartselaar et d’Anvers et porter plainte au Parquet et au comité P. Pour les amateurs de tennis qui ont déjà un certain âge, ils se souviennent sûrement de la championne israélienne de tennis Ruth Sverdloff qu’on a pu admirer dans les plus grands tournois de tennis début des années ’80. Belgo-israélienne, Ruth Sverdloff s’est installée définitivement en Belgique où elle a épousé en 2011 Cindy Meul. Le 1er mai 2013, le couple s’est installé à Aartselaar dans un appartement faisant partie d’un immeuble. Les deux femmes ont apposé à l’entrée de leur appartement une mezouzah, une petite boîte typée qui contient un extrait de la Torah. Il n’a pas fallu attendre plus de quelques jours (dans la nuit du 4 au 5 mai exactement) pour que les deux femmes soient réveillées par des coups violents sur la porte au cri de «Ouvrez! Les Juifs ne peuvent vivre ici! Rentrez en Israël! Les homos sont pédophiles!" Le couple, au travers du judas, a reconnu leurs voisins de palier habillés en nazis, ainsi que ceux du rez-de-chaussée. Le lendemain, Ruth Sverdloff a eu une désagréable surprise dans les bureaux de la police d’Aertselaar: les policiers ont refusé d’acter sa plainte au motif qu’elle ne parle pas néerlandais (l’ancienne joueuse de tennis parle anglais, français, hébreu, et un peu latin alors que sa compagne est flamande). L’affaire ne s’est pas arrêtée là, hélas. Pendant deux semaines, les coups sur la porte et les insultes nocturnes antisémites se sont poursuivis dans l’indifférence de la police. Le 24 mai, à 10 h 00 exactement, alors que la joueuse de tennis était absente, sa compagne a été interpellée par de nouveaux tambourinements sur la porte. Cindy Meul a eu le malheur d’ouvrir la porte car les voisins du rez-de-chaussée ont pénétré dans l’appartement aux cris de «On est là pour finir ce que les nazis ont commencé! Où est le four?» Là-dessus, ils ont roué la malheureuse de coups de pied et de poing jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. En sang, elle a été transportée en ambulance. Son corps et son visage portaient de nombreuses ecchymoses et griffures. Revenant au domicile, Ruth Sverdloff, constatant le giclés de sang sur les murs, a interpellé les voisins désignés par sa compagne comme étant à l’origine des coups. Ceux-ci discutaient paisiblement avec la police. Celle-ci a même menacé d’emmener la dame au poste! Tandis que la victime est restée à l’hôpital pendant deux semaines et est actuellement suivie par un psychiatre en raison de son traumatisme psychologique, tant la police d’Aertselaar que celle d’Anvers ont refusé d’acter la plainte de Ruth Sverdloff ou de Cindy Meul ou même de prendre la moindre déposition pendant 10 jours. Se sentant menacée et sans protection, la joueuse de tennis a déménagé en catastrophe dans un nouvel appartement à Wilrijk. Alors qu’elle devait être interviewée le 12 juin par des radios israéliennes, elle a vu son compte internet piraté par Ben Laden, tandis qu’un faux profil Facebook publiait les photos de l’agression. Ce n’est que le 17 juin que la police a finalement accepté de prendre la déposition des victimes. Me Modrikamen (fondateur du Peuple) a été mandaté par les victimes pour les défendre. L’avocat compte interpeller les bourgmestres d’Aartselaar et d’Anvers, tous deux N-VA, et saisira le comité P d’une plainte circonstanciée vu l’étrange passivité de la police locale. Un fait-divers de cette sorte 65 ans après la libération des camps d’extermination dans la banlieue d’Anvers – ville dont la police de l’époque a fait preuve de complicité avec l’occupant nazi - nous rappelle les heures les plus sombres de la Deuxième Guerre Mondiale. La victime étant une Flamande de souche et les agresseurs également, on est face à un antisémitisme des plus «ordinaires».
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