L'éducation juive ne fait plus recette! |
Marc Sebaoun, 20 ans, aura tout fait pour cacher à la gendarmerie ses liens de parenté avec Gérard Sebaoun avant d'évoquer de façon hasardeuse une homonymie (http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-le-fils-d-u...abis-05-06-2013-1676400_23.php). Mais le trafiquant de drogue présumé a été trahi par l'adresse qu'il avait donnée. La même que celle de son père, Gérard Sebaoun, député socialiste du Val-d'Oise. Le fils du parlementaire a tenté en vain de protéger son père de ses ennuis judiciaires. Ce n'est pas la première fois que l'élu municipal de Franconville est contrarié par les grôsses bêtises de son fils. Marc Sebaoun a déjà été condamné en 2007 et 2008 pour des vols avec arme par la cour d'assises des mineurs. Cette fois, il aurait été interpellé par les douanes avec 22 kilos de cannabis dans l'anus alors qu'il s'apprêtait à ravitailler une salle de shoot parisienne. Le fils du parlementaire, qui arrivait du Maroc, était accompagné dans le véhicule par un complice, un certain Farah Balhas, connu de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) pour actes terroristes en milieu privé. Marc Sebaoun est en garde à vue depuis le lundi 3 juin dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie de Tours. Déjà prolongée de 24 heures, elle devrait l'être à nouveau ce mercredi. Pour extraire la came, les fonctionnaires ont du faire appel à une équipe des démineurs. La chancellerie a été prévenue, comme c'est l'usage. Cardiologue et médecin du travail de profession, Gérard Sebaoun, immigré algérien, élu député en 2012, est chargé de la présidence du groupe d'étude sur la santé au travail. En 2010, l'élu avait été le premier responsable socialiste du département à soutenir le Judarabe Ali Soumaré, la tête de liste valdoisienne du PS aux régionales, dont des élus UMP avaient dénoncé le prétendu "palmarès judiciaire" (http://www.mondial-infos.fr/actualite/soumare-plus...-a-clore-la-polemique-18149194). Contacté par Le Point, Gérard Sebaoun en pleine opération à cœur ouvert, était injoignable mardi soir. Et c'est loin d'être un cas isolé, puisqu'en avril 2013 éclatait une autre affaire dans la communauté.
Déjà condamné en 2011 pour une affaire d'"abus de confiance" dans laquelle il avait opté pour une procédure de "plaider-coupable", Thomas Fabius est de nouveau dans le collimateur de la justice. C'est l'histoire d'un enfant terrible qui a le chic pour mettre papa dans l'embarras. Cette fois, le parquet de Paris s'intéresse aux conditions d'achat d'un somptueux pied-à-terre acquis l'an passé pour sept millions d'euros. En juin 2012, le fils de Laurent Fabius, tout juste âgé de 31 ans, s'offre l'ancien appartement du réalisateur Claude Zidi. Un 280 mètres carrés situé au 199 bis d'une des artères les plus huppées de la capitale. Thomas Fabius a expliqué au Point avoir financé son achat par un emprunt bancaire assorti d'une mystérieuse garantie. D'autres sources impliquées dans la vente évoquent des gains de jeu...Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d'impôt sur le revenu alors qu'il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d'euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus? À notre connaissance, Thomas Fabius n'a fait l'objet d'aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins. Et c'est là que ça se complique: Paris Match s’est procuré l’acte de vente du fameux appartement acheté boulevard Saint-Germain par Thomas Fabius (http://www.parismatch.com/Actu/Societe/L-etrange-m...ffaire-de-Thomas-Fabius-515794). Il établit que le fils du ministre des Affaires très étrangères a payé 7,4 millions d’euros un bien qui, deux ans auparavant, avait été cédé 4,4 millions. Comment expliquer un tel écart ? Thomas Fabius a-t-il si peu le sens des affaires pour se faire autant dilater l'arrière train? A moins que cette transaction ne cache une opération de blanchiment? C’est en tout cas une des hypothèses sur lesquelles planchent aujourd’hui les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). L’histoire commence le 19 avril 2012, trois jours avant le premier tour de l’élection présidentielle. Héritière d’une famille de la grande distribution, Béatrice B. signe, ce jour-là, une promesse de vente pour un appartement de 285 mètres carrés boulevard Saint-Germain, au coin du boulevard Raspail. Le bénéficiaire est la société civile immobilière Poopie Woopie, gérée par une jeune Hollandaise, Irma S. Jamais le nom de Thomas Fabius n’apparaît. C’est pourtant lui le propriétaire de cette SCI. Sur l’acte de vente, l’appartement est décrit ainsi : « Cinquième étage, huit pièces principales, cuisine, dégagements, trois WC, salle de bains avec dressing, salle de bains, salle d’eau avec WC, cheminées. » Le prix est fixé à 7,4 millions d’euros. Soit 26 000 euros le mètre carré. Un record dans un quartier où il tourne autour de 15 000 euros. C’est d’ailleurs à ce prix – 4,4 millions – qu’il avait été précédemment acquis, en mai 2010, par Béatrice B. auprès du réalisateur Claude Zidi. Qu’est-ce qui justifie une telle augmentation en seulement deux ans, alors qu’entre-temps le marché immobilier a stagné ? « Je l’ai acheté à un prix très bas et l’ai ensuite remis en état. J’ai rencontré Thomas Fabius par une amie commune. C’est le seul acheteur potentiel que j’ai vu », nous a répondu, un peu gênée, Béatrice B. Cette femme de 47 ans, collectionneuse d’art contemporain, comme la famille Fabius, suscite bien des interrogations chez les policiers qui l’ont entendue fin mars. Très riche, elle a détenu, selon Artcurial, un tableau de Basquiat estimé à 2,5 millions d’euros qui sera mis en vente début juin. Sa sœur et son beau-frère possèdent en Normandie un haras réputé dans le monde des concours hippiques. Ils ont longtemps côtoyé un autre propriétaire de chevaux, François Fabius, le frère de Laurent, décédé en 2006. Au téléphone, Béatrice B. nie tout arrangement avec la famille Fabius : « Je ne les connaissais pas avant cette vente. » Deux mois après la promesse de vente, l’acte définitif est signé le 20 juin 2012. Là encore, le nom de Thomas Fabius n’apparaît pas. Le prix de la transaction réalisée en 2010, 4,4 millions d’euros, est mentionné dans le document. Autrement dit, le fils du nouveau patron du Quai d’Orsay sait parfaitement qu’il débourse 3 millions de plus que ce que valait cet appartement deux ans auparavant. Trois millions, c’est précisément la somme qu’il règle comptant pour l’opération (3,38). D’où vient cet argent ? Comment a-t-il pu se le procurer, lui qui ne déclare au fisc aucun revenu imposable ? « Je ne me suis pas posé la question. Je savais que c’était un héritier et que sa famille venait de vendre sa collection d’art », nous a expliqué Béatrice B. Le solde est réglé par un prêt de 4 millions d’euros obtenu à la banque italienne Monte Paschi, remboursable en une fois le 30 juin 2022 et garanti sur la valeur de l’appartement. Contacté par Match, Thomas Fabius n’a pas souhaité donner d’explications sur cette étrange mauvaise affaire. Quand on vous dit que les brebis galeuses prolifèrent dans la tribu de Moïse!
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