Silence, voici un crime non médiatique! |
Le Mercredi 31 Mars 2010, un vigile d’origine maghrébine d’un magasin de bricolage à Bobigny (Seine St Denis) est remonté du fond de l'eau par les plongeurs sous les yeux de sa famille (http://www.atlasinfo.fr/L-adieu-a-Said-Bourarach-a...-depouille-au-Maroc_a1489.html). Aperçu pour la dernière fois la veille au soir où il avait maille à partir avec un couple de clients excités, l'enquête est peu relayée dans la presse, et pour cause, les faits impliquent directement la communauté juive. Il faut dire que l’info ne correspond pas au canevas habituel du cliché du Nationaliste qui tape de l'Antifa poupon, ou du Bougnoule qui claque un pauvre rabbin survivant. Faisant preuve d’exception, c’est le site de la radio RTL qui, le plus objectivement possible, traite l’info et met en avant le crime raciste: Mardi 30 mars, vers 19h10, Saïd Bourarach refuse à un couple l'accès au magasin fermé depuis dix minutes. Le client qui jure de le tuer, appelle son frère son cousin et un ami en renfort. La situation dégénère très rapidement et les employés se réfugient dans le magasin. La chienne de Saïd, dont il est inséparable est prise à partie par le groupe mais avec sa muselière elle est incapable de se défendre. Le vigile sort pour la récupérer. Il ne reviendra jamais. Ses collègues, dont Mouloud, qui a bien voulu revenir sur les faits pour atlasinfo, finit par retrouver Diana, blessée au bord du canal de l'Ourq . «J'ai compris que c'était fini pour Saïd». Le corps sera repêché le lendemain matin par la police. Ce sont les circonstances dans lesquelles s'est déroulé le drame qui taraudent les proches de la victime, persuadés que Saïd a tout bonnement été jeté dans le canal. Ce que nient les agresseurs. Même si l'intention d'homicide n'est à ce jour pas établie, le parquet de Bobigny a ouvert une information judicaire le 2 avril contre quatre des six agresseurs pour « homicide involontaire ayant entrainé la mort sans intention de la donner, avec usage ou menace d'une arme». Les quatre hommes, âgés de 19 à 25 ans et connus des services de police pour des faits de violence, ont été placés en détention. Quant à l'autopsie, elle a révélé des ecchymoses non significatives et conclu à une mort par noyade «accidentelle». Mais selon son entourage, le défunt «savait très bien nager et n'aurait jamais pu se noyer sans avoir été assommé au préalable». Son épouse Nathalie, anéantie par le chagrin, déclare être déterminée à faire la lumière sur la disparition de son mari. «Sa mère, qui s'apprêtait à le voir aux prochaines vacances scolaires, ne s'attendait pas à ce qu'il revienne dans un cercueil», nous a confié Hayat, une cousine de Saïd. C'est pour leurs enfants âgés de trois et sept ans, qui demandent pourquoi leur papa est tombé dans le canal, que la veuve de Said Bourarach va poursuivre sa quête de la vérité et engager un nouvel avocat, Maitre Taleb, car, selon elle, beaucoup de zones d'ombre subsistent. Nathalie a décidé dans un premier temps de déposer plainte contre Batkor pour insuffisance des mesures de sécurité autour du magasin, victime en janvier dernier d'un braquage. Seuls deux agents de sécurité et un maître-chien surveillent un espace de près de deux mille mètres carrés. Les employés demandent constamment davantage de caméras de surveillance et regrettent de n'avoir rien pu faire pour sauver leur collègue. Tous s'accordent à dire que ce jour là «tout s'est très vite passé». Avec du retard, nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, et nous réclamons dans les plus brefs délais la dissolution du groupuscule terroriste LDJ (Ligue de Défense Juive) qui a incité ces personnes fragiles à passer à l'acte, et cela en toute impunité.
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