Et pourquoi ne pas licencier les politiciens pour faire des économies? |
Les fermetures d’usines se poursuivent en terre bretonne (http://breizatao.com/?p=14128). Après Doux, démantelé lentement mais sûrement, les fermetures de la Cecab (Centrale coopérative agricole bretonne) à Rosporden et Lampaul-Guimillau, vient le tour de Marine Harvest, dont un des sites clefs, celui de Poullaouen, a été officiellement voué à la disparition aujourd’hui. Globalement, c’est là le résultat de l’absence totale de libertés politico-économiques, notamment fiscales, au plan breton. Car enfin comment espérer s’offrir des perspectives quand on ne décide pas de sa politique fiscale ou de sa politique énergétique? Faute d’autonomie dans ces deux domaines, il est impossible à toute représentation politique de créer une véritable “task force” donnant toute leur place aux entreprises, aux investisseurs et aux représentants de salariés dans l’élaboration d’un vaste projet économique breton en phase avec les évolutions du XXIème siècle. Ne reste dès lors que la canaille politique, laquelle s’empresse de récupérer le mécontentement et le désarroi des licenciés et aussi se dédouaner de leurs responsabilités morales dans la débâcle qui déjà prend forme. On peut voir ainsi, régulièrement, les élus socialo-communistes venir “enterrer les chrysanthèmes” à chaque faillite, omettant par là même leur responsabilité écrasante dans la marche des affaires bretonnes depuis trente ans. Leurs larmes de crocodile ne trompent pas grand monde, malgré la soupe servie complaisamment par une presse régionale d’essence socialiste et francophile. Le fait est que le patronat breton est un patronat à l’image de la population : servile et obséquieux. Il n’a pas voulu défier le stato-socialisme français dans les faits, n’a pas alimenter en fonds un front autonomiste à l’instar de la Catalogne ou de la Flandre. Il n’a pas non plus soutenu d’initiatives d’ampleur visant à faire sortir les salariés bretons du syndicalisme français, qui ne représente que les intérêts de la fonction publique française, en appuyant l’émergence de syndicats bretons réellement libres et responsables. Pire, le patronat breton s’est fait un devoir de cirer les pompes de ces ordures de socialistes, dont celles de Le Drian.
La région Bretagne, qui ne fut jamais si puissante que lorsqu’elle était libre (deuxième flotte de commerce d’Europe) en est réduite à rien ou presque. Et nous voyons toujours les socialo-communistes parader sur les charniers des entreprises sacrifiées sur l’autel de leurs prébendes électorales. Quand le patronat breton se décidera, enfin, à leur rentrer dedans et à s’appuyer pour cela sur l’immense majorité des travailleurs de notre pays parfaitement étrangers au fumier marxiste ou socialiste, pour peu qu’on prenne le soin de les intégre dans une stratégie de conquête commune? Le patronat breton va devoir très vite se décider, soit à crever, soit à se redresser, ce qui signifie de facto une confrontation brutale avec l’État central français, ses préfets, ses syndicalistes appointés et ses laquais socialo-communistes. Bref à enfin se lancer dans l’autonomisme libéral et la défense résolue de l’entreprenariat. Il lui faudra dès lors montrer qu’il a du sang dans les veines et non du lait, comme c’est le cas depuis l’après-guerre. L’histoire n’attendra pas l’économie bretonne, et encore moins l’économie française. Le train est en marche, ceux qui se refuseront à combattre seront quitte pour disparaître. Les nombreux licenciements en témoignent et leur rythme ne laisse aucune place au doute. Notre avis est que pour combler le déficit public, il falloir rapidement envisager un
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