Voici un article bien argumenté de Nicolas Courteille, tiré du site (http://www.propagandes.info/blog/lee-harvey-oswald...e-flags-par-nicolas-courteille). On commence par Orwell, puisque c’est quand même lui qui a tout expliqué de la démocratie à l’anglo-saxonne avec Huxley, et après la guerre s’il vous plaît: The rocket bombs which fell daily on London were probably fired by the Government of Oceania itself, ’just to keep people frightened’. Cette vision a été illustrée par le film conspira-sioniste Vendetta, avec l’actrice Nathalie Portman : on fait sauter et puis on éclate de rire à la télé. De qui alors avoir peur? Du masque de Guy Fawkes, grise mine des Non à Wall Street? Oui, le gouvernement qui jette ses bombes sur ses sujets pour les tenir effrayés, c’est vieux comme de l’Orwell, ou du Vidocq… En général on manipule ses propres agents, toujours des musulmans depuis la fin de la Guerre Froide, et on leur fait porter le chapeau pour justifier après n’importe quelle mesure intérieure ou extérieure. On appelle cela fausse bannière ou false flag. Ceux qui y «croient», au false flag, sont bien sûr des esprits dérangés ou des terroristes déguisés en théoriciens de la conspiration. Mais ils sont minoritaires. La majeure partie, écrit Ostrogorski (l’inspirateur russe de Cochin, qui étudie la «démocratie» américaine en 1900) gobera tout, et pour cause: La machine se moque de ce que pensent de ses faits et méfaits les honnêtes gens. Elle fait confiance à l’apathie et à l’indifférence de la grande masse des électeurs. Notre système dénonce de plus en plus violemment les théories de la conspiration, allant jusqu’à suicider les anti-conspirateurs (un ancien pilote américain, récemment, Philip Marshall) avec leurs chiens et leurs familles; mais il ne fait que vivre, lui, notre système, de conspirations. Coups Etat, attentats, guerres civiles, révolutions orange, il ne cesse de conspirer, le système (John Laughland: il n’y a pas de «théorie» mais une «réalité de la conspiration»), comme le montrent tous les chercheurs et les anti-experts de l’antimondialisation. Et en même temps qu’il pratique la conspiration, le système en dénonce la théorie. Il fabrique en effet sa propre théorie de la conspiration, comme une entreprise fabrique la publicité de sa camelote. Il dénonce chez l’ennemi inexistant (islamisme) sa propre ordurerie psychique et conspirative, comme toute bonne psychanalyse, cette science éprouvée de la modernité. Mais tant que l’on ne se défendra pas, le système insistera. Et moins nous résisterons, plus il nous écrasera. Orwell, toujours, et en anglais (traduction trahison) It will be a world of terror as much as a world of triumph. The more the Party is powerful, the less it will be tolerant: the weaker the opposition, the tighter the despotism. Là où l’on excelle, c’est en dénonçant les théoriciens de la conspiration tout en affirmant soi-même qu’il y a pourtant de la conspiration partout: de l’extrême-droite, des islamistes, d’Al Qaeda, des vieux gauchistes ou de Poutine. Ce système est suffisamment paranoïaque, vicieux et sûr de lui pour nous faire croire à l’invraisemblable conspiration du 11septembre: vingt arabes venus de nulle part et à peine entraînés par des manuels trouvent le moyen de détourner avec des cutters quatre ou cinq avions de ligne et de s’écraser – sans image – contre le Pentagone ou contre des tours qui toutes s’écroulent comme par enchantement. Si ce n’est pas cela de la théorie de la conspiration…Des dizaines d’ingénieurs et scientifiques courageux et bientôt sans clients expliquent ensuite comment on fait réellement s’écrouler les immeubles sur Youtube (Bollyn penche pour le… thermite), mais cela ne sert à rien. De toute manière je crois que la réaction des gens n’importe plus: l’opinion est trop diffractée (mot essentiel par les temps qui liquident) par l’actuelle révolution techno pour être dangereuse. C’était l’un des mots clés d’Alvin Töffler: la dé-massification. On y est arrivé. C’était aussi un des mots-clés de Cochin d’ailleurs: la désagrégation de l’être (pas celle du radin!) humain transformé en citoyen, en électron libre.

Mais revenons à Boston pour quelques éclaircissements. On a les deux tchétchènes venus d’Asie centrale comme tout ennemi d’Océanie, la république anglo-termite de 1984 (dont Orwell dit que les chefs du parti sont aussi fous que les Hébreux de l’Ancien testament…). Alors allons-y et présentons les douze mises en garde que le lecteur peut vérifier et développer ailleurs: Attention au sac à dos, c’est de Christopher Bollyn, ancien grand reporter au Spotlight, qui a écrit le meilleur opus sur le 11 septembre (voir son site et son livre sur bollyn.com). Deux sacs avec des cocottes-minute (maintenant interdites!), c’est lourd. Or on voit bien sur les photos que les deux lascars voyagent léger. Question: qui a donc fait sauter les marmites de 20 kg si ce ne sont pas les sorcières de Macbeth immonde? Attention à la famille: un des oncles des tchétchènes fut marié à une Fuller, fille d’un ponte de la CIA en Afghanistan, activiste de la Rand Corporation et adjoint à la rédaction du… monde diplomatique. Bien entendu ils ont divorcé, bien entendu il n’y a rien à voir (comment osez-vous?), bien entendu le monde est bien petit. Maurice Joly, l’inspirateur des protocoles, parlait déjà d’une presse shivaïte, à cent bras, dans ses très beaux dialogues aux Enfers (disponibles sur wikipedia). Attention à la CIA: l’agence russe Izvestia révèle que le pauvre Tamerlan bossait avec les Géorgiens et qu’il a suivi des stages de la CIA pour déstabiliser le sud de la Russie. Le fait qu’on l’utilise pour bousculer un marathon n’a rien pour nous étonner donc. Il était boxeur: John Laughland a précisé que les karatékas et apprentis ninja accompagnaient les révolutions orange (ils sont «aware» dirait Jean-Claude Vandame). Comme Ben Laden ou Merah, on a affaire à des agents utilisés puis recyclés puis détruits après. Concernant Merah, on rappelle l’aphanisme: l’art de faire disparaître des corps (y compris de victimes qu’on n’a pas tuées: revoyez l’opération Espadon avec ce sacré Travolta). Plusieurs innocentes victimes n’ont jamais été autopsiées. CQFD? leur corps devient un jouet, un jeu de piste. Attention à la Russie: Poutine a compris de quoi il en retourne bien sûr, puisque les Izvestia ont fait leur travail. Mais il ne va pas prendre le contre-pied des Américains, cela ne le servirait pas dans son combat contre les islamistes russophobes aidés par les occidentaux ni pour la Syrie (deux prêtres orthodoxes sont prisonniers en Syrie de terroristes… tchétchènes). Il va la jouer à la Staline et on l’en félicite. Tous les bons tuyaux nous sont venus des russes dans cette affaire, alors… pendant trente ans d’ailleurs on a accusé le «communisme» d’alimenter le terrorisme en Europe, qui n’était que le fait de nos sévices secrets de l’OTAN trop pressés d’en découdre (voyez les hallucinantes confessions du juge Imposimato récemment en Italie). Attention à la poursuite automobile inévitable dans un bon film: Bollyn l’a étudiée et voit qu’elle ne veut rien dire. L’autre frère aurait roulé sur le corps de son frère (Cahin-caha? une réaction à la tchétchène?), volé une voiture et effrayé son chauffeur, puis se serait expliqué avec la police avec à la clé des témoignages qui discordent: il était armé ou pas armé, c’est suivant le flic! Je répète que tout le monde s’en fout. Il faut lutter partout contre le complot de la terreur, c’est tout. C’est ce qu’on disait en 1793! La démocratie ne changera pas. Elle ne veut plus être blâmée. Attention au corps montré: je repense à Tamerlan, le bien nommé, dont on a vu le cadavre explosé et mutilé – si c’est le sien: mais entre lui et Kadhafi le système ne recule plus, comme ses experts, sur la faute de goût! Deux explications: la dissuasion en montrant des corps pantelants, torturés et exhibés comme au marché hallal (lire sur voltairenet.org les très bons textes de Jean-Claude Paye); et la désensibilisation de l’opinion habituée à bouffer des chips devant des macchabées à longueur de vie. Le corps n’est plus réel ni personnel; il est spectacle de jouissance sadique, narcotique, pornographique, cadavérique. Zombi or not be. Attention à l’hôpital hébreu: on laisse un terroriste mort, on mène l’autre muet dans l’hôpital hébreu de Boston. Le docteur s’appelle Talmor (Horbiger avait compris: mortal!), et c’est le cousin du Dr Mendele (toujours d’après Horbiger) chargé d’en découdre avec les palestiniens! C’est ce que Taylor appelait du travail à la tchétchène… l’hôpital s’appelle Beth Israël tout de même et cela va de soi. On aura les aveux qui vont avec. Mais tout le monde s’en fout déjà. Attention aux conspirateurs agents secrets: The Craft c’est le nom d’un bon film de fifilles qui s’adonnent à treize ans à la sorcellerie comme la moitié des ados blanches américaines. The Craft c’est la force en allemand et c’est l’art du cinéman et c’est aussi les francs-maçons, ici à Boston, c’est une société d’insécurité ou de sévices secrets qui arrive endimanchée le jour du marathon pour participer à un attentat d’essai, un drill, dont on a partout les messages le jour même de l’attentat et avant. Infowars.com a bien diffusé le texte de ce drill. Attention aux flux d’infos: tout va si vite, tout passe si vite… il nous faudrait un Boston par jour pour garder l’opinion concentrée sur ce fait qu’il faut la priver de tous ses droits pour la garder en vie, c’est-à-dire à même d’avoir peur. Car vivre c’est avoir peur. Debord, encore: «La construction d’un présent… est obtenue par l’incessant passage circulaire de l’information, revenant à tout instant sur une liste très succincte des mêmes vétilles, annoncées passionnément comme d’importantes nouvelles ; alors que ne passent que rarement, et par brèves saccades, les nouvelles véritablement importantes, sur ce qui change effectivement.» Attention aux faux blessés: on a superbement évoqué ici les fausses mutilations des grands mutilés en partie double, vicomtes pourfendus, aurait dit Calvino. Le John Bauman qui n’est ni John ni Bauman a reconnu guilleret sans ses guibolles un assassin en cocotte-minute qui prenait ses jambe à son cou, Bauman est-il le soldat Vogt (un auteur de science-fiction?)? est-il un double éthérique? Combien de passeports a-t-il? sait-il que son témoignage ne vaut pas un clou ? on sait en tout cas maintenant que dans la fausse réalité de la terreur médiatique on n’a pas besoin d’être plus réaliste qu’au cinéma. C’est normal de serrer les coudes et de jouer au héros avec ses jambes arrachées. Demandez le pop-corn. Attention aux sondés: apparemment le dernier sondage n’est pas bon. D’après Alex Jones, spécialiste des Illuminati (infowars.com), un sondage CNN révèle que… les Américains ne marchent pas! Ils étaient 70% prêts à renoncer théoriquement à leurs droits en 2001, ils ne sont plus que 40% aujourd’hui. La suite au prochain attentat. On n’est plus dirigés par des humanistes: «Il faut conclure qu’une relève est imminente et inéluctable dans la caste cooptée qui gère la domination, et notamment dirige la protection de cette domination» Debord). Le système de la domination atlantidéenne repose sur les quatre piliers de l’apocalypse: le transhumain, ou la liquidation prochaine de l’espèce humaine remplacée des robots, des cyborgs, des entités perfectionnées, ce qu’on voudra: mot d’ordre, le goy aime le golem. On préfère un robot à un mari, un Wall-E à un chienchien. Le goût du cadavre exquis montré (et remontré, en remontrance) sert cette déshumanisation du regard. La chirurgie esthétique (voyez Nip/Tuck) comme l’obésité a servi cette délocalisation du soi dans son corps (voyez les obèses flottants de Wall-E). Mais on ne va pas faire de philo. Le satanisme culturel: voyez Disney, Avatar, lady gaga, les clips, MTV, les films qui sortent, toute la salauderie bien décrite par Springmeier et Glauzy. Les portes de l’enfer sont grande ouvertes, les foules s’y précipitent en payant cher. Nous sommes dans Zombi ou dans l’invasion des profanateurs de sépultures: les survivants ne sont que quelques-uns. Découvrez l’exceptionnel site américain vigilantcitizen.com qui étudie les monstruosités des médias, commente les films pointus, et en même temps démonte les architectures les plus sinistres, les plus démentes de l’époque. La dette immonde: on l’a fabriquée de A à Z pour les banques, par leurs copains les politiques. Les commissaires européens se recyclent chez Goldman Sachs, le vampire noir du monde. Les peuples vont être saignés mais la dette immonde augmentera jusqu’à plus soif. Elle est psychique, cette dette, c’est une terreur, et elle sert à culpabiliser (debitum, le péché en latin). Plus on serre la vis, plus elle augmente, c’est bizarre. A côté de cela, appartements et tableaux à cent millions, îles à 300, et jets privés tout le temps. Souvenez-vous de Jésus devant le Temple. La terreur terroriste: c’est le scandale le plus évident, le bon vieux jeu orwellien, mais elle n’est pas où l’on croit. Le Ground Zero n’est pas en oxydent ; en quinze ans, l’oxydent israélo-américain aura détruit et rasé l’Irak, la Libye, l’Afghanistan, le Pakistan, bientôt l’Iran, la Syrie, le Liban deux ou trois fois, tout ce qu’on veut. Avec les pays collatéraux comme la Tunisie ou bien l’Egypte en attendant le reste. Mais honni soit qui mali pense ! La moitié de l’Europe est ruinée, la race blanche est dépossédée outre-Atlantique et tout le monde se tait. Avec sa tête de zombi (récompensée par son rôle de Satan dans la série la Bible), Obama aura au bas mot bien dépassé son Bush. La plus grande ruse du diable est de faire croire qu’il n’existe pas, aurait dit Baudelaire. Mais pourquoi prendrait-il maintenant cette peine? Voilà pour une approche. Retenez bien les sites: Bollyn.com, Voltairenet.org, pravda.ru, Izvestia.ru (éditions en anglais), vigilantcitizen.com, globalresearech.ca (un site de recherche canadien, qui est bilingue). Et puis bien sûr Brother Nathanael et The Occidental Observer (Kevin McDonald).