Le 1er Mai, la fête de la rigolade. |
Maréchal, tu nous manques en cette période! Surtout quand on voit combien le Travail est devenu une denrée rare, instrumentalisé par les gourous médiatiques aux belles paroles. Du chef syndicaliste non laborieux au patronat féru d'immigration sous-payée, en passant par le politicien à visée talmudique, ils nous promettent tous qu'attirer les entreprises dans l'hexagone sera aussi simple que de faire pousser le muguet! Ils jouent la montre face à une population vulnérable pour s'en mettre plein les poches, en oubliant le vieil adage: «On peut tromper mille personnes une fois, mais pas mille fois fois une personne, y'en a qu'on essayé!» Mais revenons sur notre capitaine de pédalo, une année après son investiture, quelle désillusion! Si il a su se montrer intraitable sur le respect des droits des homosexuels en France, c'était pour mieux bafouer les droits de l'homme à l'étranger au nom du principe économique. Pour si peu tenir compte de l'avis des Français, c'est que le capital a déserté nos contrées, et que les derniers salariés du privé ou du public n'ont plus aucun poids dans l'avenir de la Nation.
Hum, Hum, ….l'embarras de Paris sur la question des droits de l'homme en Chine (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/...338_3216.html#xtor=AL-32280515).Les principaux intéressés évoquent le hasard du calendrier. Peu avant la visite de François Hollande en Chine, les 25 et 26 avril, deux "bêtes noires" de Pékin, le premier ministre tibétain en exil, Lobsang Sangay, et la dissidente ouïgoure Rebiya Kadeer ont effectué un déplacement parisien. Arrivés séparément le même jour, jeudi 18 avril, ils ont effectué des visites discrètes, sans rencontres de responsables français, mais l'ambassade de Chine à Paris s'est malgré tout émue de l'organisation de réceptions pour ces deux personnalités à l'Assemblée nationale et au Sénat. Des pressions ont été exercées pour qu'elles soient annulées, en vain. Même sur le sol français, il est devenu difficile d'évoquer les sujets qui fâchent avec la deuxième puissance économique mondiale. Il fut un temps, après la répression sanglante du mouvement démocratique en 1989, lors duquel les étudiants chinois en fuite furent accueillis en héros et fêtés à Paris à l'occasion du défilé célébrant le bicentenaire de la Révolution. "Un régime qui, pour survivre, en est réduit à faire tirer sur la jeunesse qu'il a formée et qui se dresse contre lui au nom de la liberté n'a pas d'avenir", déclarait alors François Mitterrand. Plus de vingt ans après, le régime a non seulement survécu, mais a redonné son rang à l'ancien empire du Milieu et accepte de moins en moins les leçons de l'Occident. Avec François Hollande, il s'agit, selon l'Elysée, de parler de ces sujets sensibles "dans le respect et sans fracas" et d'"avancer de manière pragmatique". "Il ne faut pas faire un grand show idéologique, car cela braque les Chinois. Mais ne pas en parler serait un signe de faiblesse", explique-t-on dans l'entourage du président. Plutôt que des déclarations tonitruantes, priorité semble être donnée au pragmatisme. "Cela n'empêche pas d'en parler en public, ce n'est pas un gros mot, mais les cas particuliers se traitent plutôt dans la discrétion", avance-t-on au Quai d'Orsay, où l'on souligne que le dialogue sur les droits de l'homme avec la Chine s'inscrit aussi dans le cadre européen. On pourrait mener la même analyse sur les monarchies du Golfe qui tienne l'auge de notre président, et de sa cour.
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