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La pédophilie est un formidable levier de chantage sur les élites.

Суббота, 16 Марта 2013 г. 13:42 + в цитатник

Vogue la galère pour tous ces enfants en perdition le temps des vacances, ou le temps d'un orphelinat. L'étranger Léonide Kameneff passe aux aveux: de nuit, son voilier aurait percuté la pointe de l'iceberg de la pédophilie. Heureusement que la justice aura tôt fait de réparer la brêche et d'enterrer l'affaire sous la fatalité d'un homme seul, loin d'une communauté criminelle organisée. (http://www.lepoint.fr/societe/ecole-en-bateau-leon...veux-15-03-2013-1640463_23.php). Pour que tous ces enfants en situation de fragilité n'aient plus à subir les embruns des pervers sexuels, rétablissons une peine de mort expéditive.

L'étranger Léonide Kameneff avoue ses crimes./5046362_Kameneff (700x572, 220Kb)Lorsque vous sentez la chaleur du foyer sans en voir les flammes, c'est que les puissants sont à l’œuvre! Pour cet article, nous rejoignons Donde Vamos, toujours à la pointe de la lutte contre ce monde infâme (http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/02/26/26509725.html). Comme il est dit très justement dans ce rapport du CIDE (Comité international pour la dignité de l’enfant), une association Suisse, c'est parce que la notion même de démocratie (la vraie démocratie, on ne la connaîtra probablement jamais) est en péril, que l'on se doit d'alerter sur le viol en masse des enfants, les meurtres d'enfants opérés par des élites aussi cocainées que satanistes, et le népotisme glauque qui règne parmi ces mêmes élites. Nous ne sommes pas en démocratie, et encore moins quand les institutions sont détournées pour assurer l'impunité à ces dirigeants aux ordres, addicts aux pires saletés. Voici donc ce rapport suisse sur des faits gravissimes qui se produisent en France, et en Belgique. Deux pays vérolés par les pédocriminels. Je vous remercie de tout lire, c'est important! Voici le rapport tant attendu de cette ONG basée à Lausanne, et que je vous livre à peine publié ce lundi , dans son intégralité:

Marc Dutroux n'était que le rabatteur, où sont les commanditaires?/5046362_Belle_Fesses (700x504, 251Kb)Les réseaux pédo-criminels n'existent pas! Vraiment? Le document ci-après a été réalisé sur mandat du Comité international pour la dignité de l’enfant (C.I.D.E.) à Lausanne, entre mai et novembre 2012, sur la base des archives du comité et d’un certain nombre d’ouvrages consacrés aux réseaux pédocriminels en Europe, tout particulièrement en France et en Belgique, à partir des années 1990. Il montre l’ampleur du phénomène, les connaissances qu’en ont aujourd’hui tous ceux qui ont enquêté sur cette question, et propose un certain nombre de pistes et d’explications pour mieux comprendre pourquoi une chape de plomb recouvre encore et toujours ces affaires et comment les acteurs, auteurs de faits criminels de la plus haute gravité, échappent la plupart du temps à toute condamnation. L’affaire Dutroux, du réseau international au prédateur isolé… Le 17 juin 2004, après un procès de quatre mois et presque trois jours de délibérations, les douze jurés chargés de se prononcer sur la culpabilité des quatre accusés de «l’Affaire Dutroux» rendent leur verdict devant la cour d’assises d’Arlon en Belgique: Marc Dutroux est jugé coupable de toutes les charges retenues contre lui. Il était le chef d’une association de malfaiteurs à l’origine des enlèvements, séquestrations et viols de six fillettes, du meurtre de quatre d’entre elles, ainsi que d’autres enlèvements, séquestrations et du meurtre de son complice Bernard Weinstein. Le jury parle de Marc Dutroux comme d’un «provocateur» ou «chef de bande» ayant participé à ce titre à une «association impliquée notamment dans les enlèvements et séquestrations» des jeunes filles. Il sera condamné quelques jours plus tard à la réclusion à perpétuité. Sa bande? Deux membres (les seuls?) étaient également sur le banc des accusés: son épouse Michelle Martin, condamnée à 30 ans de réclusion, et Michel Lelièvre, condamné, lui, à 25 ans. De terribles malfaiteurs, mais une bien modeste association…

Le carnet d'adresses de Dutroux est bien rempli./5046362_Dutroux_Reseau (700x534, 195Kb)Et l’homme d’affaires escroc Michel Nihoul dans tout ça? Dutroux dénonçait ce grand organisateur de partouzes pour le gratin belge (Nihoul l’a reconnu) comme le commanditaire des enlèvements pour un réseau pédophile, à l’opposé de la théorie du «prédateur isolé» Marc Dutroux. Après de difficiles délibérations, les jurés l’acquittent de toute participation ou complicité dans ces enlèvements faute d’une majorité suffisante: sept en faveur de sa culpabilité (une majorité, donc!) et cinq contre. C’est finalement le ralliement des trois magistrats aux jurés minoritaires qui fera pencher la balance de la justice de l’autre côté: huit contre sept! Nihoul sera certes condamné à cinq ans de prison pour sa responsabilité dans un trafic de stupéfiants, de faux papiers, de véhicules et même d’êtres humains, (c’est bien peu pour tout cela, non?) mais ce verdict est un véritable coup d’assommoir – ou un enterrement de première classe, si l’on peut dire – pour la thèse du réseau. Dutroux le «monstre de Charleroi», comme l’avait surnommé la presse belge, finira donc ses jours en prison. C’est le moindre des soulagements pour les familles des victimes et les survivantes de ses atrocités. Mais après huit années d’instruction houleuses, l’entière vérité n’est pas sortie du procès, loin s’en faut. Le grand quotidien francophone «Le Soir», qui titre au lendemain de l’épilogue «Le jury a douté avec les Belges», souligne que ce verdict «ne referme pas» l’affaire Dutroux. Et à l’heure des peines prononcées, c’est bien celle dont écope Nihoul qui retient l’attention de la presse. Dans une édition spéciale, le quotidien francophone «La Dernière Heure» titre ainsi: «Nihoul sauve sa peau». A contre-courant tout de même, «La Libre Belgique» estime, elle, que toute la lumière a été faite et évoque «un verdict sans zones d’ombres»… On croit rêver. Ses journalistes avaient-ils vraiment suivi le procès? Et le dossier? Michel Nihoul bénéficie donc du doute, et c’est toute la thèse des «croyants» qui s’évapore. Les «croyants»? Ceux qui sont persuadés que Dutroux n’est qu’un maillon d’une organisation beaucoup plus vaste, un véritable réseau avec Michel Nihoul pour chef d’orchestre et passeur de commandes, destiné à fournir des jeunes filles pour satisfaire les pulsions de personnalités haut, parfois très haut placées au sein de la classe politique, judiciaire, du monde des affaires ou encore de la noblesse du Royaume. A l’opposé: les «incroyants», incrédules jusqu’au bout face à ce qui n’est à leurs yeux que du ressort de la rumeur, l’absence de preuve formelle ou d’aveux lors du procès venant encore renforcer leur sentiment. Bref, il n’y aurait pas de réseau pédophile. Vraiment?

Les messes sataniques ancestrales./5046362_Blood_Satanique (700x602, 181Kb)Aujourd’hui, chacun peut se faire une idée précise et se forger une opinion étayée à la seule lecture d’une synthèse des auditions réalisées par les enquêteurs belges tout au long de leurs recherches. Synthèse mise en ligne en 2011 sur le web par Wikileaks et largement rediffusée sur la toile. A vrai dire, ces documents (près de 1100 pages au total) pouvaient déjà être obtenus via Internet, de manière plus ou moins confidentielle, au début des années 2000 (le C.I.D.E. les a eu en sa possession dès cette époque…) Une première chose frappe: le nombre de personnes auditionnées, le nombre de perquisitions, de vérifications au fil des pages… Un travail de police colossal, quel qu’en soit le résultat final, quels que soient les bâtons dans les roues, les empêcheurs de suivre les pistes, les mutations des plus zélés des enquêteurs dont plusieurs, célèbres, ont fini par poser les plaques écoeurés. L’un d’eux fera même une grève de la faim… Le lecteur courageux (il faut un peu de persévérance car ce n’est pas exactement de la littérature…) assiste alors à un impressionnant défilé de témoins auditionnés, dont les fameux «témoins X», ces victimes avérées ou supposées de réseaux pédocriminels, que l’anonymat devait protéger mais dont on découvrira finalement quelques noms et visages dont celui de la plus célèbre: «X1» alias Régina Louf. Le lecteur assiste surtout à un incroyable «déballage» de noms, des accusés cette fois, des abuseurs, tortionnaires, ou meurtriers supposés. Et c’est tout le gratin, le gotha belge qui défile à l’écran, des personnalités actuelles ou passées du monde politique (jusqu’au plus haut niveau de l’Etat!), du monde judiciaire (jusqu’aux plus hautes instances), du monde des affaires (les plus grandes sociétés du Royaume sont concernées), de la noblesse enfin (jusqu’au plus haut niveau une fois encore…) Ils sont tous là ou presque… Mais trop, c’est trop, justement… Comment y croire? Le premier sentiment, précisément, est celui des « incroyants ».

Vogue commercialise vos enfants aux travers de ses publications pédo..../5046362_VogassePetasse (700x533, 231Kb)C’est tout simplement inimaginable… De telles personnalités, respectables et respectées pour la plupart, auteurs de pareilles ignominies? Balivernes, racontars, médisances… Des folles! On tentera d’en faire passer certaines pour telles, précisément… Un procédé parfaitement rôdé, comme on le verra dans un autre chapitre. Trop, vraiment? On peut retourner la situation de 180 degrés. Comment autant de témoignages concordants sur autant de personnes? Comment imaginer que tous ces témoins X se soient à ce point concertés – même si certains se connaissent? – Tant de noms, tant de lieux, tant de scènes, de gestes dont les descriptions se recoupent… A leur propos, bien plus précis que les synthèses d’auditions, les procès-verbaux des auditions des témoins «X» sont une descente hallucinante vers les enfers des réseaux, des partouzes, des chasses à l’enfant, des tortures, des meurtres dans de merveilleux châteaux ou propriétés du Royaume. A lui seul, le recueil des procès-verbaux originaux des auditions de Régina Louf (X1), publié par Jean Nicolas et «L’Investigateur» sous le titre «L’horreur de la pédophilie» est un panorama édifiant et complet de l’état de déliquescence du Royaume. Mais soit. Tout cela est tellement incroyable… Laissons ces témoignages de côté. Y en a-t-il d’autres? Y a-t-il d’autres  traces de l’existence de tels actes de barbarie – jusqu’aux rituels sataniques parfois – en Belgique? Par le passé peut-être? Les synthèses des PV d’enquête du dossier Dutroux ont précisément aussi remonté le fil de l’Histoire. On y retrouve les heures sombres de l’époque des «Tueurs du Brabant», qui ont semé mort, terreur et zizanie dans la première partie des années 1980, ou de «l’affaire Pinon» – du nom d’un psychiatre bruxellois qui a dénoncé à la même période une vaste affaire de «ballets roses» impliquant encore une fois ministres, magistrats, avocats, policiers, noblesse… Jusqu’à Albert II (prince à l’époque). – Rumeurs infondées, dira la justice à plusieurs reprises (le dossier a été littéralement scellé, enterré à l’époque dans le coffre-fort du Procureur du Roi de Nivelles, Jean Deprêtre. Mais le magazine «L’Investigateur» en a publié un extrait édifiant: la retranscription d’un enregistrement sonore). De fait, et malgré les nombreux efforts des « étouffeurs », «l’affaire Pinon» ne cessera au fil des années de ressortir de son carton et de rebondir.

Le Blood Libel est l'ancêtre de nos messes sataniques modernes./5046362_Le_Canibalisme_Du_Blood_Libel (700x559, 250Kb)Les synthèses des PV de l’affaire Dutroux montrent que les enquêtes autour du «monstre de Charleroi» ont rouvert tous les placards des affaires Pinon et «Tueurs du Brabant»… Et voilà que le l’on retrouve un certain nombre – un nombre certain, plutôt – de mêmes personnages, de mêmes personnalités, à la croisée des chemins de ces trois dossiers. Et défilent d’autres enlèvements, disparitions, tortures, morts, dont celle de Christine Van Hees dans l’affaire dite «de la Champignonnière». Au-delà de ces PV policiers, tout avait été écrit, publié, étayé, prouvé, bien avant le procès de 2004. Il suffit pour s’en convaincre de lire ou relire l’ouvrage «Dossier Pédophilie – Le scandale de l’affaire Dutroux» de Jean Nicolas et Frédéric Lavachery, édité chez Flammarion en 2001. Ils écrivent dans leur avant-propos: «On verra que l’affaire Dutroux, même si son éclosion ne pouvait trouver terrain plus favorable que celui d’une Belgique au pouvoir politique vermoulu, dispose de ramifications internationales, notamment slovaque, française et allemande. Et qu’elle se révèle symptomatique de l’échec du système belge. Car quand la loi est paralysée parce que le nom du Roi, sacré et inviolable, est évoqué, à tort ou à raison, dans plusieurs affaires criminelles devenues des scandales d’Etat, rumeurs dont il faudra bien un jour ou l’autre explorer le fondement; quand des enquêteurs bloquent parce que certains membres de leur hiérarchie envoient des messages clairs; quand des faux en écriture et des falsifications de disques durs se produisent, il faut prendre conscience qu’une certaine idée de la démocratie est en péril. A se demander même si les fameux «dysfonctionnements» de cette affaire sont forcément toujours fortuits. Pas de doute, le dossier Dutroux semble aller beaucoup plus loin qu’on l’a d’abord cru: c’est une affaire d’Etat. » Trois ans avant le verdict d’Arlon, la cause semble déjà entendue. La vérité ne sortira pas… Et les deux auteurs de mentionner et décrire notamment, dans leur livre, la piste européenne, les liens établis entre Dutroux et certains pays, ses déplacements. Certaines de ces informations, et d’autres, sont parvenues également et «collatéralement» au C.I.D.E. – au détour de dossiers a priori sans lien entre eux ni avec l’affaire Dutroux (les analyses du C.I.D.E. montreront précisément le contraire…). Il s’agissait pour l’essentiel de mères françaises (et d’un ou deux pères…) demandant l’aide du C.I.D.E. dans leur affaire mêlant systématiquement séparation, divorce, garde du ou des enfants et abus sur mineurs par un groupe de personnes autour du père (ou de la mère) accusé(e).

L'élite pédophile en action./5046362_Elite_Pedophile (700x526, 118Kb)Voir à ce propos le chapitre «L’affaire des mères françaises». Or, le nom de Marc Dutroux apparaît dans plusieurs dossiers du C.I.D.E., en lien avec un réseau pédocriminel à composante sataniste.  Ainsi F. M., mère de S. et R., affirme que Marc Dutroux s’est rendu à son domicile parisien à plusieurs reprises entre juin 1993 et 1995. R. a reconnu par ailleurs l’appartement de Nihoul, comparse de Dutroux, dans un reportage TV de «Canal+» sur Dutroux. La description faite a été confirmée par Frédéric Lacroix, journaliste de «Canal +». Dans l’affaire D.-A., O. évoque – parmi les lieux où elle était emmenée avec son frère J. pour y subir de nombreux outrages – un «endroit à la campagne», une grande maison dans une propriété. Elle dit y avoir vu notamment Dutroux. N. M. (dossier en Ardèche) affirme avoir rencontré Dutroux à deux reprises en présence de son père et de deux autres hommes qu’elle ne connaît pas. Elle l’a reconnu tout de suite à la télévision au moment où l’affaire a éclaté en Belgique. En fait, il existe nombre de traces du passage de Dutroux en Ardèche, dans le sud de la France et jusque dans les Pyrénées comme le montrent les recherches (non réalisées par le C.I.D.E. mais transmises à celui-ci) autour de l’affaire S. B., une adolescente petit rat de l’opéra de Toulon, littéralement déchiquetée dans un accident de la route qui n’a de toute évidence jamais eu lieu, à Albertville, en 1995…) Le jeune homme responsable de ce pseudo-accident, C. M. C., fait partie de la famille M. C. (Albertville et Privas) en lien avec l’affaire M., mais aussi C. à Nice. Il est notamment établi qu’entre 1987 et 1994, Dutroux voyageait entre la France et la Belgique, particulièrement à Privas où M. M. et lui étaient très amis avec A. L. M. (témoignage d’A. L. M. elle-même). Cette dernière a confirmé à X. B. (père de S., qui s’est battu jusqu’au bout – en vain - pour faire éclater la vérité sur la mort de sa fille) les relations entre les C. et Dutroux. Un procureur de Privas, dont le fils serait handicapé, aurait eu lui-même à faire à Dutroux. Son fils avait été violé et des rapports de police avaient été faits sur des accusations de torture, et de pédophilie envers des mineurs de l’hôpital psychiatrique de Sainte-Marie à Privas. Dutroux et d’autres personnes auraient été impliquées. Affaires étouffées. Laissons à l’ex-épouse de Michel Nihoul, Annie Bouty, le soin de conclure ce chapitre, par la plume de Jean Nicolas et Frédéric Lavachery. Ces derniers relèvent (p. 132) de leur livre que  «reste énigmatique le fait qu’on n’ait guère cherché à franchir les frontières de la Belgique pour enquêter sur les réseaux amicaux de Dutroux and Co. Or Annie Bouty, l’ex-femme de Nihoul, a déclaré aux enquêteurs que deux Français, un certain Guy et un certain Michel, travaillaient avec son mari et maquillaient des voitures. Elle a même précisé que son ancien compagnon avait accompagné le Michel en question en Normandie et avait peur de lui parce qu’il avait déjà été arrêté pour meurtre. Nihoul, de son côté, avait reconnu connaître depuis 1992-1993 un autre Français, né à Belfort, héroïnomane ami d’un certain Caspar Flier, citoyen hollandais, omniprésent dans les dossiers de Neufchâteau (ndlr: les dossiers d’enquête sur Dutroux et les précédentes affaires), et de Michel Lelièvre, lié aussi à Michaël Diakostavrianos. Autant d’intervenants que l’on retrouve au coeur de ce qu’on pourrait appeler L’Europe de Marc Dutroux ». Dutroux, ce prédateur isolé… Sans oublier les CD-ROM de Zandvoort. Cette affaire, comme d’autres avant elle, a été mise au jour par le Belge Marcel Vervloesem et son équipe de l’association Morkhoven à la fin des années 1990. Point de départ: un pédocriminel néerlandais domicilié à Zandvoort, Gerrit Ulrich. C’est lui qui remettra une partie du matériel à Marcel Vervloesem, puis qui lui indiquera où se trouve caché le reste des documents dans son appartement, avant d’être assassiné à Pise par son amant… Le «matériel» se compose pour l’essentiel de CD-ROM contenant des dizaines de milliers de fichiers pédocriminels montrant des enfants nus (du nourrisson à l’adolescent), seuls ou abusés par des adultes, ainsi que du carnet d’adresses de Gerrit Ulrich. La police néerlandaise a réalisé à partir de matériel image (que lui a remis à l’époque Marcel Vervloesem) un recueil de 570 visages d’enfants et de 17 visages d’adultes, sorte de répertoire photographique des personnes figurant sur une partie du matériel reçu. En France, deux journalistes ont réussi – un temps – à médiatiser cette affaire: Serge Garde dans «L’Humanité» (dès le 24 février 2000) puis Laurence Beneux dans «Le Parisien». Ils ont - ensemble – poursuivi et synthétisé leur enquête dans un ouvrage, « Le livre de la honte – les réseaux pédophiles » (le Cherche Midi éditeur, 2001). Ils nous donnent une petite idée du contenu de ces CD-ROM (un seul était évoqué au départ, il y en aura finalement une vingtaine, comptabilisant des dizaines de milliers de fichiers pédopornographiques): «Ce CD-ROM est abject. Une écoeurante collection d’images souvent insoutenables. (…) Nous avons souffert de ces images, jusqu’à la nausée. Derrière chaque image, nous savions un enfant en péril. Un enfant de chair, qui souffre et n’a rien de virtuel. 

Gad Lerner, grand Tycoon juifs des médias italiens entravent une enquête sur les réseaux pédophiles./5046362_GadLerner (700x577, 194Kb)Mais avant tout, l’histoire de ce CD-ROM nous semble emblématique. Le réseau de Zandvoort n’est probablement pas pire que d’autres. Mais cette affaire révèle le degré d’indifférence de l’Etat face à ce type de criminalité. A ce stade, la passivité et les lourdeurs institutionnelles confinent à la complicité de fait.» L’association Morkhoven a fait parvenir le matériel (CD-ROM plus divers autres documents) à INTERPOL ainsi qu’à tous les chefs d’Etat européens. Ainsi en France, L’Elysée en a accusé réception en avril 1999. La chancellerie l’a alors transmis au parquet général de Paris, le 14 mai 1999, afin qu’une enquête soit diligentée par le procureur de Paris. La Brigade des mineurs de Paris est alors saisie et rend le résultat de son enquête un mois plus tard au parquet qui… classe la procédure le 7 juillet 1999 « en l’absence d’infraction pénale », relatent Laurence Beneux et Serge Garde… Interviewé sur «France 2» le 16 mai 2000, le procureur Yvon Tallec tiendra ces propos hallucinants: «Les photos sont anciennes », « la plupart des enfants ne sont pas français» et «les enfants étaient consentants, ou c’était avec le consentement de leurs parents»… Dès la publication du premier article de Serge Garde, de nombreux appels parviennent au journal «L’Humanité», de personnes qui demandent à pouvoir visionner le CD-ROM… Parallèlement, le C.I.D.E., qui a eu vent de cette affaire et qui a déjà une idée assez précise de l’ampleur du phénomène des réseaux pédocriminels grâce à un magistrat français avec lequel il est en contact étroit, est mis en relation avec une membre de l’association Morkhoven en Belgique, Gina Bernaer. Une rencontre a lieu avec le président du comité, Georges Glatz, à Bruxelles. Il est convenu que Gina Bernaer fasse parvenir une copie des CD-ROM au C.I.D.E. par courrier postal. Ce sera fait environ un mois plus tard, en novembre 1998, mais le colis ne parvient pas à destination. Nouvel envoi, nouvel échec… Il est alors convenu d’agir dans la discrétion la plus totale, via une adresse de réception secrète. Le colis parvient cette fois à destination. Mais quelques heures plus tard, Georges Glatz apprend le décès de Gina Bernaer dans un accident de la circulation. Seule au volant de sa voiture, sur une route rectiligne, de nuit, elle est venue s’écraser contre un pont… La gendarmerie belge ne réussira pas à expliquer pourquoi elle a subitement dévié de sa trajectoire (elle venait de prendre la route, elle n’était pas fatiguée). On peut noter que Serge Garde a vécu exactement la même «mésaventure» que Gina Bernaer et le C.I.D.E. en matière de courrier postal: «Par deux fois, des courriers contenant une copie du CD-ROM se sont égarés sans que nous puissions obtenir d’explication satisfaisante de leur perte. Cela nous est apparu comme un simple hasard et nous avons fini par nous le faire porter et remettre à Paris», écrit-il. Côté suisse, les documents informatiques reçus par le C.I.D.E sont transmis tant à la Sûreté du canton de Vaud qu’à la police fédérale à Berne, qui les transmettra à INTERPOL. Alors que le CD-ROM reste inaccessible aux familles en France, c’est finalement à Genève, grâce au procureur Bernard Bertossa sollicité par le C.I.D.E., que certaines familles vont enfin pouvoir avoir accès à ce matériel et le visionner. Le 14 juillet 2000, une dizaine de parents se rendent ainsi à la police genevoise qui a aménagé une salle pour la consultation et mis sur pied une cellule d’accueil et de soutien. Serge Garde, parmi d’autres journalistes, est présent. Mais tous sont évidemment tenus à l’écart de cette séance qui va durer toute la journée. Parmi les familles conviées à Genève, plusieurs vont reconnaître des enfants et notamment: 1) Les grands-parents paternels d’A. D. Ils reconnaissent A. sur un total de 14 photos. L’essentiel est constitué de prises de vues d’A. nu ou avec ses couches. Sur deux autres, on voit A. dans un appartement, debout, en compagnie d’une personne dont on ne voit que le bas du corps. Il s’agirait de sa nounou C… A. est habillé d’un jean, d’un polo d’une paire de tennis blanches avec une figurine de Mickey sur le côté extérieur et des lignes jaunes le long des lacets et sur la bordure supérieure. 2) Le 15 mai 2000, F. N. consulte le fichier de portraits tirés du CD-ROM de Zandvoort établi par la police néerlandaise, dans les bureaux du C.I.D.E. à Lausanne. Elle reconnaît - D., photo 57, spécial 2. - A., demi-sœur de D., photo 5, spécial 2 et photo 4, spécial. - C., demi-frère de D., photo 234, spécial. Le couple N. participe ensuite à la séance avec la police genevoise. F. reconnaît D. et sa grande sœur A. à plusieurs reprises. 3) Mme F. K. a aussi participé au visionnement à la police genevoise. Elle a reconnu des personnes sur plusieurs photos. Elle a reconnu les enfants de P. G., ainsi qu’un de ses amis. 4) Lors de la publication du fameux article de Serge Garde dans «L’Humanité» du 24 février 2000, C. L. reconnaît son fils sur une planche photographique en partie caviardée. Elle contacte le journaliste qui lui montre les photos du CD-ROM. Elle reconnaît son fils à plusieurs reprises, notamment sur des photos portant les numéros 79, 80 et 301. Il existe en fait toute une série de 26 photos d’A. ayant pour cote « A. » suivi de numéros (A.21,  8 etc…) A. a également été reconnu par Serge Garde et d’autres personnes , notamment le docteur Christian Spitz, pédiatre à Paris (cf attestation du 11.03.2000). Ces informations sont transmises à la juge d’instruction Ringot, en charge des dossiers liés au CD-ROM. Les 18 et 20 juillet 2000, C. L. participe au visionnement du CD-ROM à la police genevoise. Elle reconnaît A. sur deux photographies ayant pour cotes: «news-boys-summ.tree.jpg» et «boys- extra-vesica-07-jpg». Les policiers genevois ont pris la déposition de toutes les personnes pensant avoir reconnu des enfants. Les procès-verbaux sont transmis au procureur Bertossa et rejoindront, plusieurs mois plus tard, le dossier d’instruction ouvert en France. Puis: plus rien… L’affaire des CD-ROM de Zandvoort et le travail d’enquête de Serge Garde donneront lieu également à une grande réunion d’associations de défense de l’enfance le 26 mai 2000 dans les locaux de «L’Humanité» à Saint-Denis, près de Paris. Y participent 14 associations, dont le C.I.D.E. représenté par Georges Glatz. Avec elles: des professionnels de l’enfance en danger, des pédopsychiatres, des psychiatres, des avocats, quelques politiques et des journalistes. Comme le souligne Serge Garde dans «Le livre de la honte», la rencontre a permis de tisser des liens entre les participants. Elle conduira à plusieurs collaborations entre ces associations ainsi qu’entre elles et certains journalistes. Mais guère plus… Quant à l’issue judiciaire du dossier des CD-ROM, elle est navrante mais sans surprise. Dans leur conclusion, Laurence Beneux et Serge Garde écrivent: «Face aux huit mille cinq cents photos, aux quatre cent soixante-dix portraits d’enfants du fichier Ulrich, les pouvoirs publics sont restés fidèles à leur habitude. Etouffer ou amortir. L’oreiller ou l’édredon. On ouvre des instructions judiciaires lorsque l’on ne peut plus faire autrement, en sachant pertinemment que l’on dispose de différents moyens pour édulcorer ou enterrer la procédure. Des moyens qui ont largement fait la preuve de leur efficacité, y compris dans les affaires politico-financières qui en ont largement bénéficié. Soit on saucissonne l’affaire en de multiples procédures qui ne permettront jamais de rendre compte de la magouille dans son ensemble. Ou bien l’inverse. On concentre toutes les plaintes entre les mains d’un unique magistrat instructeur, qui se retrouve investi d’un pouvoir écrasant et considérable sur un dossier monstrueux».

Pourquoi les juifs accusent'ils toujours leurs adversaires de leurs propres crimes?/5046362_Inversion_Accusatoire (694x477, 257Kb)

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