C'est à nouveau Breizatao qui mène la danse dans un article du 17 Février 2013 (http://breizatao.com/?p=12758) en nous annonçant que le groupe anti-fasciste de sinistre réputation “Scalp REFLEX”, ramassis improbable de crasseux, de drogués, d’anarcho-nihilistes patibulaires et de communistes paranoïaques, a annoncé sa dissolution officielle après 25 années d’errements politico-idéologiques en marge de la gauche sectaro-immigrationniste. Ce nouveau fiasco politique est une heureuse nouvelle, sorte de nouvelle victoire de l’Èbre pour les nationalistes. Les motivations de cette capitulation en rase campagne sont expliquées longuement par le groupuscule, dont nous citerons les éléments les plus édifiants: “Si d’une certaine façon le Scalp-Reflex Paris a accompagné l’évolution de la société et de l’engagement contemporains, il faut également reconnaître que ces dernières années il n’a pas su s’y adapter, ni s’en saisir pour proposer des pistes innovantes. Le Scalp n’est pas seulement victime d’un contexte défavorable, il a aussi sa propre responsabilité, que nous ne souhaitons pas nier ni éluder: nous avons collectivement échoué à nous réinventer. C’est pourquoi, dans ses formes d’organisation comme dans ses perspectives de lutte, il constitue aujourd’hui selon nous une structure obsolète, incapable de soutenir efficacement les luttes sociales.“ Pour une fois que les attardés de l’antifascisme ne disent pas une stupidité, il était plus qu’utile de les citer! Le texte évoque aussi le progrès impressionnant des idées traditionnelles, conservatrices, identitaires et ethno-différentialistes, sous le terme de “lepénisation des esprits”, jugée “presque achevée”.
L’analyse, lourde, longue et verbeuse, se garde par contre d’évoquer le véritable point de l’échec antifasciste: pourquoi, après 25 ans d’activisme, les masses afro-immigrées n’ont-elles jamais rejoint les organisations antifascistes? Luttant pour l’immigration – comme Bouygues et le MEDEF – et contre le racisme – réel ou supposé – nos antifascistes restent pudiques sur ce surprenant silence de la part de ceux pour qui ils militent.

Osons une réponse: le lumpenproletariat immigré est profondément asocial et apolitique, adoptant plus souvent qu’à son tour la logique de la voyoucratie en col blanc. Osons une autre: ces masses immigrées sont elles-mêmes profondément revanchardes, chauvines et xénophobes et ne veulent aucunement se mêler à la petite bourgeoisie issue du secteur public socialiste incarnée par les antifascistes de race blanche. On comprend dès lors les récriminations des auteurs du texte contre les “fainéants” qui s’embourgeoisent : l’antifascisme reposant sur une aberration intellectuelle – l’égalitarisme racial, culturel, religieux – il se condamne à ne pas appréhender le réel en se refusant de voir les choses comme elles sont.

Jean-Luc Mélenchon s'indigne contre une émission de France 3 sur Robespierre (http://www.bfmtv.com/politique/melenchon-a-rescousse-robespierre-437270.html). Elu "Grande Gueule" de l'année 2012 sur RMC, Jean-Luc Mélenchon a prouvé, au cours de la campagne présidentielle, qu'il n'avait pas sa langue dans sa poche, notamment à l'égard des médias. Après s'être emporté contre les journalistes du "Petit Journal" de Yann Barthès, qu'il avait traités de "fachos" et de "vermine du Front National", c'est vers France 3 que le leader du Front de Gauche a cette fois-ci décidé d'orienter sa colère. En cause: la diffusion d'un reportage sur Robespierre dans le cadre du magazine historique "L'ombre d'un doute". Intitulé "Robespierre, bourreau de la Vendée", ce reportage revient sur les affrontements sanglants qui ont opposé des paysans insurgés et le pouvoir révolutionnaire en Vendée, de 1793 à 1796. Une version de l'Histoire que Jean-Luc Mélenchon entend bien contester. Dans un courrier adressé au président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, et cosigné par son secrétaire national Alexis Corbière, l'homme de gauche a ainsi considéré que ce reportage était "un offensant et grossier plaidoyer à charge contre la Révolution de 1789, truffé d'erreurs et dangereusement orienté vers une banalisation de l'idée de génocide". "Nous nous adressons à vous pour protester avec la plus grande fermeté contre le fond et la forme de cet épisode. Avec la majorité des historiens et universitaires, nous le jugeons scandaleux et absurde. Votre attitude est également condamnable lorsque vous conduisez le service public à rediffuser étrangement cette émission malgré sa grande médiocrité", a-t-il ajouté. Rediffusé le 23 janvier dernier, ce magazine utiliserait "dans n'importe quels contextes et conditions historiques" le terme "génocide" selon Jean-Luc Mélenchon, qui a également adressé son courrier de protestation au nouveau président du CSA, Olivier Schrameck.

On a tous compris que pour Jean-Luc, en tant que juif sépharade, il ne peut y avoir qu'un seul génocide, celui de la $hoah. Mais pour le petit prolétariat français frappé par la crise, le voyage en Pologne est inconcevable, même à crédit, il devra se contenter de la Vendée, et de ses belles plages. "Vous désirez un aller-retour pour Auschwitz avec pyjama?" "Non, mettez-moi les Sables d'Olonne, j'ai réservé le soleil avec maillot de bain!"