Voici un article intéressant chez BREIZATAO en date du 29 décembre 2012. Certains auront pu être surpris d’apprendre que le personnel de France 3, chaîne historiquement proche du Parti Communiste Français, s’est mis en grève et a en outre demandé depuis Roazhon/Rennes une “véritable chaîne régionale de service public” sur le modèle corse. En réalité cette “conversion” subite à l’autonomisme de la part de France 3 “Bretagne” s’explique par l’effondrement de France 3 dans l’Hexagone. Du coup, l’hypothèse de continuer à exister aux crochets de la Région est devenu un véritable espoir, sous couvert de “régionalisme” audiovisuel. France 3: 50% de téléspectateurs en moins en six ans. La direction de France Télévisions, aussi bien celle de Patrick de Carolis que celle de Rémy Pflimlin, par des choix hasardeux, a contribué à cette situation. En six ans, a réussi à perdre près de la moitié de ses téléspectateurs. Cela s’explique notamment par la perte de la ligne éditoriale de France 3, avec la suppression progressive des émissions régionales qui constituaient pourtant son ADN. Mais l’arrivée de la TNT et d’internet ont surtout concurrencé des chaînes où les réflexes de la fonction publique, à commencer par l’absence de créativité, une lourdeur de fonctionnement et une hyper-politisation – à gauche – des contenus: elles n’ont pas résisté à l’ouverture de l’espace audiovisuel.  Avec des coûts exhorbitants et des sureffectifs chroniques, Rémy Pflimlin a ensuite tenté de rétablir cela, avec peu de réussite néanmoins, en mettant à l’antenne notamment «Midi en France», une émission dont le coût de production n’était de loin pas suivi par l’audience. Aujourd’hui, France 3 est la chaîne qui coûte le plus cher à France Télévisions, malgré des chiffres d’audience en berne. Francis Guthleben, directeur des programmes de France 3 de 2006 à 2008, a dénoncé également un trop-plein de salarié: 10 000 pour France Télévisions contre 3800 employés pour TF1, alors que le cumul de ses audiences est à peine supérieur à celle de TF1. À ce propos, il pointe du doigt le fait que les salariés de France 3 ne travaillent que 196 jours par an: «Résultat: dans la télévision publique, il faut deux personnes pour assurer un poste de journaliste. À titre de comparaison, ceux de TF1 travaillent de 208 à 215 jours, soit entre 12 et 19 jours de plus par an».

Seuls remèdes, des coupes budgétaires. 130 millions d’euros d’économie sont attendus de la part de France Télévisions en 2013 par rapport à 2012, et le PDG Rémy Pflimlin a prévu d’en sacrifier 50 millions sur la refonte des programmes. Il existe ensuite diverses solutions pour arriver à économiser ces 50 millions: la rediffusion qui est gratuite et permet de toucher un public différents; l’allongement de certaines émissions comme Thalassa à un prix dérisoire; puiser dans les stocks. Une augmentation de la redevance télévisuelle a également été votée par le Parlement de 6 euros, soit 2 euros de plus qu’habituellement, ce qui porte le montant de la redevance à 131 euros. Une télévision publique régionale serait identique à ce que nous connaissons déjà. On comprend dans ce contexte pourquoi les rédactions de France 3 “Bretagne” se mettent à évoquer un “scénario corse” comme alternative. Cela amène plusieurs remarques: tout d’abord, pourquoi offrir sur un plateau le futur audiovisuel breton à des rédactions rouges qui s’empresseront de mettre en œuvre leur propagande contre le peuple breton? Ensuite, pourquoi le secteur public français devrait-il être chargé d’une telle mission, puisqu’il a démontré toute sa médiocrité depuis des décennies? À l’heure d’internet, la souplesse de production offerte par de petites équipes motivées apparaît comme un modèle bien plus efficace. Un audiovisuel breton de mission publique devrait intégré au cœur de sa stratégie la sous-traitance systématique et n’intégrer sous aucun prétexte le moindre fonctionnaire français. En somme, pourquoi reproduire une télévision régionale crypto-marxiste avec les deniers des travailleurs bretons qui ne bénéficiera qu’aux mêmes cliques de fonctionnaires qui polluent et souillent notre pays depuis des décennies? Pis, ce qui n’a pas marché hier n’a pas de raison de fonctionner demain: l’avenir est aux médiats numérique décentralisés émanant directement de la société civile. Le temps où Fanch Broudic pouvait emmerder le public breton pendant une heure aux frais du contribuable est bel et bien révolu. L’espace médiatique est désormais l’affaire de tous ceux qui veulent s’y impliquer. http://breizatao.com/?p=12004

Depuis trop longtemps, ils nous ont servi la propagande "judéo-caviar"en oubliant les règles élémentaires de rentabilité économique. "Bon vent!"