-Ïîèñê ïî äíåâíèêó

Ïîèñê ñîîáùåíèé â eternelle_2012

 -Ïîäïèñêà ïî e-mail

 

 -Ñòàòèñòèêà

Ñòàòèñòèêà LiveInternet.ru: ïîêàçàíî êîëè÷åñòâî õèòîâ è ïîñåòèòåëåé
Ñîçäàí: 08.09.2012
Çàïèñåé:
Êîììåíòàðèåâ:
Íàïèñàíî: 719


Odeurs nauséabondes.

Ñóááîòà, 21 Ôåâðàëÿ 2015 ã. 17:07 + â öèòàòíèê

Rokhaya Diallo: "La France est une mère-patrie qui ne reconnaît pas une partie de ses enfants". Après avoir fondé Les Indivisibles, association de lutte contre les préjugés ethno-raciaux, Rokhaya Diallo est devenue journaliste (RTL, Canal+…) et réalisatrice (Les marches de la liberté, Les réseaux de la haine). Elle a créé et présenté le magazine Égaux mais pas trop (http://mejliss.com/rokhaya-diallo-france-une-mere-...ait-pas-une-partie-ses-enfants). Membre de l'ENAR (European Network Against Racism), mouvement antiraciste européen, elle a également publié Racisme mode d'emploi (2011), Comment parler du racisme aux enfants (2013). C'est une militante en veille sur l'ensemble de ces questions. Quels sont vos espoirs et vos craintes après la vague d'attentats qui a frappé la France? Je pense évidemment aux victimes et à leurs familles dans l'épreuve qu'elles endurent. Pour le reste, j'avais des craintes sur le fait qu'on place une partie de la population sur le banc des accusés. Ça a commencé avec Nicolas Sarkozy dans un entretien sur RTL qui a distingué «l'islam en France» de «l'islam de France». Très honnêtement, j'ai le sentiment qu'on refuse de comprendre que le problème qui s'est produit aujourd'hui est un problème français. Ce sont des gens qui sont nés en France. Ils ont grandi en France. Ils ne revendiquent pas des valeurs ni un islam qui leur ont été transmis par leurs familles. Cet islam est au contraire la production de notre modernité et d'éléments qui circulent sur Internet. C'est la France qui a permis l'avénement de ces drames, à force de déni et de politique de l'autruche. Il y a dix ans, une partie de la jeunesse s'est soulevée dans les quartiers populaires et pas seulement à Clichy-sous-Bois, mais dans toute la France, pour protester contre la relégation et l'injustice sociale, les violences policières etc. Les policiers qui sont à l'origine de la mort de Zyed Benna et de Bouna Traore (le 27 octobre 2005) n'ont pas été sanctionnés. Et ça, c'est le meilleur moyen d'installer du ressentiment chez une partie de la population. Il n'est pas question de trouver des excuses ou des justifications à ce qui s'est produit la semaine dernière, mais on est obligé de s'interroger sur la manière dont notre pays produit des gens désespérés au point de ne voir leur salut que dans la production de massacre. Notre pays est malade: la France est une mère-patrie qui ne reconnaît pas une partie de ses enfants. Dans ces cas là, quand on n'a pas l'attention de ses parents, on va se chercher d'autres parents… Et parfois ces parents, ce sont des extrémistes qui encouragent des actes abominables. C'est ce qui s'est produit. Quelles mesures devrait on-prendre pour lutter contre ces extrémismes? D'abord cesser d'être dans le déni. La France s'est toujours vendue comme un pays qui vit en harmonie avec ses minorités. Mais je suis désolée, il y a eu une marche pour l'égalité en 1983: il ne s'est rien passé après. Il y a eu des émeutes aux début des années 90: il ne s'est rien passé après. Puis des révoltes en 2005, en 2007, en 2009… Toujours rien. Il n'y a pas eu de réponse politique à toutes ces expressions de colère, de rage parfois, qui ont été manifestées par les habitants des quartiers populaires. De façon concrète, je pense qu'il faut vraiment adopter aujourd'hui une vraie politique d'égalité. La crise économique creuse les inégalités entre les citoyens. François Hollande a été élu sur un programme de gauche mais il ne montre aucun signe d'intérêt pour les populations les plus fragiles, or la pauvreté est l'un des terreaux de ce type de comportement. Tant qu'il y aura des inégalités criantes, l'existence de discriminations économiques et politiques, on donnera des arguments pour séduire les personnes les plus instables psychologiquenemt, les plus fragiles et les plus enragées. En 2011, lorsqu'un coktail molotov avait été lancé sur les bureaux de Charlie Hebdo, vous aviez signé l'appel «Pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à charlie hebdo!», pourquoi? Quand j'ai signé cet appel en 2011, je m'étais exprimée avec des mots et j'avais fait un usage simple de ma liberté d'expression. Les journalistes de Charlie Hebdo sont morts parce qu'ils ont usé de leur liberté d'expression. C'est faire injure à leur mémoire de me reprocher de faire usage de la mienne. Je suis assez étonnée de cette chasse aux sorcières qui commence à s'organiser contre ceux qui ont été critiques à l'égard de Charlie Hebdo, cela m'inquiète. On vit dans un pays démocratique, les débats ne doivent pas être censurés.

La mise au pas idéologique de la population hexagonale en général et bretonne en particulier est un travail de chaque jour. Les médiats d’état y jouent un rôle central. Un exemple en date du 12 février, celui de la radio gouvernementale “France Bleu” Breizh Izel qui se livre à un de ces événements d’embrigadement des masses dont l’URSS et les démocraties populaires avaient le secret. Voici comme est présentée la Journée spéciale “Comment bien vivre ensemble” sur le site de la radio d’état: (http://breizatao.com/2015/02/13/propagande-detat-l...-comment-mieux-vivre-ensemble/). Au fil de cette journée spéciale, France Bleu Breizh Izel vous raconte des histoires qui symbolisent le “mieux vivre ensemble” au coeur de notre Bretagne, véritable terre d’ouverture et d’accueil. Histoires de personnages qui à leur manière favorisent l’intégration en terre bretonne, qui ont vécu des intégrations réussies en Bretagne ou les deux. Reportages et témoignages de ceux qui œuvrent pour construire demain. Comment mieux vivre ensemble? Dans les émissions de France Bleu Breizh Izel: La matinale avec les invités de la Rédaction: 7h24 Kofi Yamgnane. Il est arrivé à Brest en Septembre 1964…le Togolais Kofi Yamgnane quittait son village pour entreprendre des études à Math Sup au Lycée Kerichen….L’Ancien secrétaire d’État aux Affaires sociales et à l’Intégration (1991-1992) puis à l’Intégration (1992-1993) dans les gouvernements Cresson et Bérégovoy, député PS du Finistère de 1997 à 2002. 8H10 Pascale Maunier-Barrau, coordinatrice de la Formation à l’Abaafe. Vivre Ensemble, il existe sur le terrain des associations qui oeuvrent de manière forte et concrète dans ce sens? comme l’Abaafe, Association brestoise pour l’alphabétisation et l’apprentissage du Français pour les étrangers. 8h40 “Toute première fois” avec Farid Aït Siameur, un artiste étranger installé en Bretagne. C’est en 1992 que démarre l’expérience Tayfa (plus ou moins “sales mômes” en berbère). En juillet de cette année-là, le chanteur kabyle Farid Aït-Siameur, installé à Ploemeur, et le percussionniste breton de Quimper, Jacques Moreau, décident de créer un groupe qui marquerait la rencontre des cultures musicales celtes et berbères. Depuis les années 80, chacun de leur côté, les deux hommes avaient cherché à unir les deux musiques qui, indéniablement, sont riches de points communs au pur niveau musical: les rythmes, les instruments. Mais aussi dans l’esprit: l’amour de la tradition et une forte identité qui doit parfois lutter pour survivre. Farid est actuellement en résidence à La Citrouille à St Brieuc avec les nouveaux membres de Tayfa, sur les répétitions du prochain spectacle du groupe. 9h30 Les experts: “Les liens sociaux se dégradent” entend-on ici et là! et il semblerait que l’indifférence et le chacun pour soi dominent, d’autant que l’avenir s’annonce plutôt morose… L’élan de solidarité qui s’est créé après les attentats du mois dernier à Paris et cette belle unanimité vont-t-il perdurer? Comment arriver à mieux vivre ensemble: n’est-ce pas dès le plus jeune âge, dès la petite enfance qu’il faudrait inculquer la notion de respect des différences? Un retour à davantage d’écoute et de tolérance dans nos relations aux autres ne devrait-il pas être une priorité? Avec Jean-Jacques Bataille, ancien enseignant et directeur de SEGPA (Sections d’Enseignement Général et Professionnel Adapté). Le 10/11h: Témoignage d’Anne Tréguer, journaliste: oui, la cuisine et les cours de cuisine peuvent être des vecteurs d’intégration, de “Mieux vivre ensemble”. Michel éducateur spécialisé à l’IME de Dirinon travaille auprès de jeunes mineurs handicapés. Les ateliers de cuisine ont apporté pleines de bonnes choses pour les enfants individuellement mais aussi collectivement. Laurence Vignon, elle est venue plusieurs fois avec son fils. Son fils est un fan de cuisine et elle n’était pas une passionnée au départ. Elle est revenue car les ateliers vont bien au delà de la cuisine, ce sont des moments de partages, de mieux vivre et de découverte de l’autre. Elle a pris conscience que la cuisine pouvait aussi être un plaisir et pouvait contribuer à améliorer son quotidien. Le 11/12h avec le jeu “Kouizz Breizh” spécial consacré à de célèbres étrangers de Bretagne. Le 17/19h: La culture est aussi un traditionnel vecteur d’intégration. France Bleu Brerizh Izel reçoit en studio 3 organisateurs bien connus: Jacques Guérin pour le Festival du Bout du Monde de Crozon, BDM, le Festival de Cinéma et des Minorités de Douarnenez et Pierre Morvan du Festival du Chant de Marins. Le 19/21h: La langue bretonne pour mieux vivre ensemble. Ils sont nombreux, ces étrangers qui se sont installés en Bretagne et qui ont même fait l’effort d’apprendre la langue bretonne. Pour eux, ce long apprentissage était un essentiel vecteur d’intégration! Qu’ils viennent des Usa, d’Irlande, d’Europe de l’Est ou du Maghreb, ils parlent aujourd’hui un breton teinté d’un petit accent sympa. Et bien sûr toute la journée, vous aurez le droit à de la musique celtique, vecteur de rapprochement et de fraternité. Au fil de la journée, France Bleu Breizh Izel diffusera aussi de nombreux titres de musique traditionnelle bretonne et celtique. L’originalité réside dans le fait que ces titres sont totalement métissés: des morceaux bretons joués par des musiciens étrangers ou des morceaux étrangers joués par des formations traditionnelles bretonnes. Nous recevrons des musiciens qui nous feront partager leurs expériences, leurs échanges.

Une bérézina: à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les «potes» défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un «cordon sanitaire» autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette. SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, sur cette agence lire notre article «L’ACSÉ, un guichet à subventions») (http://www.contre-info.com/sos-racisme-touche-touj...imum-de-subventions#more-36733). Dans ce document, que Les Enquêtes du contribuable sont parvenues à se procurer en exclusivité, l’association qui table sur un budget prévisionnel de près de 1,4 million d’euros en 2013, ouvre grande sa sébile. Après avoir encaissé 177 500 euros en 2011, puis 235 800 euros en 2012, elle réclame à nouveau, le 19 mars 2013, 160 000 euros au titre des aides qu’elle dispense aux victimes de racisme ou de discrimination; 100 000 euros pour ses actions d’éducation populaire au nom du «vivre ensemble» et 75 000 euros pour une «mobilisation citoyenne par l’action militante». Selon une note interne, il semble que Naïma Charaï, présidente de l’ACSÉ et conseillère régionale PS d’Aquitaine ait décidé de bien beurrer la tartine des potes en leur accordant immédiatement 150 000 euros d’aides. L’histoire ne dit pas si d’autres rallonges ont été accordées après le 19 mars 2013, l’association de Dominique Sopo quémandant aussi des subsides à travers un satellite comme la Fédération nationale des maisons des potes (FNDMP). L’ACSÉ n’est pas la seule instance gratifiant cette association qui est progressivement passée de la défense des immigrés à la stigmatisation des autochtones. Si on se fie au budget prévisionnel que l’association a présenté à l’agence lors de sa demande de subventions, elle est aussi perfusée par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Ville de Paris, le Conseil régional d’Île-de-France, sans qu’il soit possible d’évaluer ce qu’elle touche aux échelons locaux puisque le total de ces aides n’est pas comptabilisé. A côté de ces monceaux d’argent public, SOS Racisme a estimé que les cotisations, dons et legs représenteraient une somme nulle lors de l’élaboration du budget prévisionnel 2013, ce qui en dit long sur son assise populaire. La criminalité est corrélée à l'immigration afro-maghrébine voulue par les juifs.

Ìåòêè: